1er tour des Présidentielles 2017 en France : Retour sur une journée inédite

Scrutin du 1er tour : Radiations, irrégularités, bugs, événements suspects, les témoignages se sont empilés tout au long de la journée

Beaucoup d’évènements étranges en une seule journée : Le premier tour le plus louche de toute l’histoire des présidentielles Françaises a permis de propulser le candidat face à Le Pen au second tour, lui donnant ainsi l’assurance de la victoire.

Toutes les sources citées par Kriss Papillon dans sa vidéo sont disponibles dans la description Youtube. Il précise aussi plus tard, concernant ce qu’il souligne sur les votes blancs et nuls : « Petit changement entre hier et aujourd’hui… les votes blancs à 0 du site du gouvernement ont disparu… et bizarrement presque TOUTES les colonnes ont changés (pas juste l’excuse vote blanc/nul) pour finalement changer encore une fois un peu après que d’autres internautes en aient parlé et juste diviser les nuls entre blancs et nuls. »

Un record d’abstention, et le vote blanc toujours écarté

En tenant compte des votes blancs (8,77%), des votes nuls (2,9%), et en y ajoutant l’abstention (12,1 millions d’électeurs), Emmanuel Macron n’aurait pas eu la majorité absolue (50 %), puisqu’il a réuni les suffrages de 43,63 % du corps électoral français (c’est-à-dire des personnes inscrites sur les listes électorales).

Un soutien médiatique inédit pour un candidat sans programme

Macron, le premier candidat sans programme jusqu’au second tour. Le succès d’un candidat inconnu du public il y a trois ans ne s’explique pas seulement par la décomposition du système politique français.

De nombreuses anomalies lors du premier tour

500 000 cartes électorales en double, avec double inscription dans deux communes différentes.

Les bulletins “Macron” ou “Fillon” déjà placé dans des enveloppes dans certains bureaux de vote, donnant ainsi à chaque vote blanc une voix en plus pour Macron ou Fillon.

Des milliers d’électeurs radiés

La mairie de Strasbourg l’a confirmé, dimanche soir 23 avril 2017 : 15 000 personnes ont été radiées des listes électorales lors de la traditionnelle mise à jour des fichiers qui a eu lieu cette année ; un chiffre important pour une ville de 270 000 habitants.

Une élection rendue difficile ou impossible en dehors des frontières

Deux heures d’attente à Montréal, c’est en moyenne ce qu’ont vécu les ressortissants français pour déposer leurs voix dans l’urne. À 20h, heure de fermeture, environ 3500 personnes étaient toujours sur place et des centaines ont dû tout simplement abandonner l’idée de voter. 

En Nouvelle-Calédonie, par exemple, plusieurs centaines de procurations ne sont tout simplement jamais arrivées aux autorités compétentes. France Télévisions 1ère a recensé un florilège de témoignages parmi ces 400 personnes qui n’ont pas pu voter ou faire voter leurs proches. Principalement visés, des étudiants.

À Toulouse également, nombre de personnes n’ont pas pu voter à cause de procurations arrivées trop tard à cause d’un bug informatique, a reconnu la ville. À nouveau, la raison du « bug » indéterminé est avancé À échelle nationale, un groupe Facebook s’est créé pour recenser les personnes dont la procuration n’a pas marché. Mais pour beaucoup, déjà, la déception fait place à la résiliation.

Des événements suspects dans certains bureaux de vote

Besançon : L’évacuation de certains bureaux de vote pour “objet suspect”, laissant ainsi les urnes sans surveillance loin de tout regard.

Marseille, le président d’un bureau de vote qui disparait pendant plusieurs heures avec des bulletins de vote non dépouillés.

Des résultats définitifs surprenants

Tout comme moi, beaucoup auront probablement suivi les estimations et résultats provisoires dans sa ville. J’avais pour ma part un ami au dépouillement ce jour-là qui me tenait informé au fil de la soirée des dépouillements dans ma ville, qui donnait Mélenchon en tête avec 23 %. Aux résultats définitifs publiés, c’est Emmanuel Macron qui l’avait finalement emporté « haut la main ».

Que dire de l’expérience qui va suivre, menée auprès de 45.000 personnes ?

Du 23 au 29 mars 2017, 45.000 internautes ont participé à la contre-élection organisée par Merci Alfred, et les résultats annoncés ce jeudi 30 mars sont particulièrement surprenants. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n’est ni Emmanuel Macron ni François Fillon qui remporte l’élection, le grand gagnant est … Jean-Luc Mélenchon avec 65,63% des voix. Pour ce qui est de Marine Le Pen, la candidate du FN a récolté moins de votes que François Asselineau et Philippe Poutou.

Rappelons que selon les instituts de sondage, une enquête Internet réalisée auprès de mille personnes suffit amplement pour refléter parfaitement le panel français et permet de donner selon eux une image fiable.

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