Article original datant du 23/05/21
Ce qui suit est une plongée en profondeur dans ce qui semble avoir été une tentative concertée pour faire en sorte que l’hydroxychloroquine ne soit pas considérée comme un traitement efficace contre le COVID-19.
PREMIÈRE PARTIE
Le Royaume-Uni remporte la triste victoire d’un des taux de mortalité les plus élevés au monde. Certains voient la solution dans la poursuite des mesures de confinement, dans l’augmentation des tests et finalement dans le vaccin. Nous soutenons que la solution réside dans les traitements médicaux, comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine, plutôt que dans la vaccination. Mais l’hydroxychloroquine a été écartée très tôt comme traitement potentiel du covid19. Et ce, malgré le fait que, lorsqu’elle est utilisée correctement, c’est un traitement très efficace. Si elle avait été facilement disponible comme traitement prophylactique ou précoce, nous n’aurions eu besoin ni de confinement ni de vaccinations et beaucoup moins de personnes seraient mortes. Mais cela ne s’est pas produit. Nous nous proposons ici d’explorer pourquoi.
L’hydroxychloroquine s’est avérée à plusieurs reprises être un traitement efficace contre la Covid19. Didier Raoult a été l’un des premiers à découvrir son utilité. Il a traité plus de 1000 patients avec de l’azithromycine et de l’hydroxychloroquine et près de 99% d’entre eux ont guéri. D’autres études ont montré que l’efficacité du traitement était accrue lorsque le zinc était ajouté au protocole ; il y avait moins de décès et les patients pouvaient rentrer chez eux plus tôt. Harvey Risch, professeur à Yale, a réalisé une méta-analyse montrant le rôle clé que le zinc pouvait jouer dans un cadre ambulatoire. Ces résultats ont été récemment confirmés par McCullough, qui a montré que, lorsqu’il est entrepris plus tôt, le traitement peut réduire la progression de la maladie, prévenir l’hospitalisation et être associé à une réduction de la mortalité. Plus récemment, Zelenko a écrit sur les améliorations spectaculaires que l’hydroxychloroquine peut apporter sous forme nébulisée. Un groupe de scientifiques et de chercheurs en doctorat a constitué une « revue vivante », une base de données de tous les articles sur l’hydroxychloroquine, qui peut être consultée à l’adresse suivante : https://c19study.com/. Ils suggèrent que si l’hydroxychloroquine avait été utilisée, plus de 1 344 703 vies auraient pu être sauvées.
La sécurité n’a jamais été non plus un problème lorsqu’elle était utilisée correctement. Elle a été utilisée pendant 65 ans par des centaines de millions de personnes, à des dizaines de milliards de doses, prescrites sans dépistage systématique et administrées à des adultes, des enfants, des femmes enceintes et des mères allaitantes. Il est dérivé de l’écorce du quinquina, qui est utilisé depuis des centaines ou des milliers d’années pour traiter le paludisme.
Comment un médicament bon marché, sûr et très efficace en est-il venu à être considéré comme un médicament potentiellement mortel, qui pourrait vous faire perdre votre licence pour l’avoir prescrit, votre crédibilité pour l’avoir défendu et qui, chaque fois que quelqu’un essaie d’en parler, a pour résultat de bannir, humilier ou qualifier cette personne de « fake news ».
Comment cela est-il arrivé ? Et, plus inquiétant, pourquoi ?
Le décor était planté lorsque le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse (le 18 mars de l’année dernière) a clairement indiqué que les essais contrôlés qui avaient produit les premiers résultats allaient être remplacés par les résultats de l’OMS, beaucoup plus coûteux :
De multiples essais de petite envergure, réalisés selon des méthodologies différentes, risquent de ne pas nous apporter les preuves claires et solides dont nous avons besoin pour savoir quels traitements contribuent à sauver des vies. L’OMS et ses partenaires organisent donc une étude dans de nombreux pays, dans laquelle certains de ces traitements non testés sont comparés les uns aux autres. Cette vaste étude internationale est conçue pour générer les données solides dont nous avons besoin, afin de montrer quels sont les traitements les plus efficaces. Nous avons appelé cette étude l’essai SOLIDARITY.
L’idée que de multiples petits essais ne sont pas en mesure de générer des preuves solides est fausse. Le consortium de la bibliothèque Cochrane, la référence dans le monde de la recherche, a examiné des dizaines de milliers de comparaisons entre des essais randomisés et leurs homologues non randomisés et a constaté que les deux types d’études aboutissaient à des conclusions pratiquement identiques.
Mais l’OMS semblait déterminée à contrôler le discours et a mis en place une étude de 108 millions de dollars avec 12 000 patients dans 500 sites hospitaliers à travers 30 pays. L’hydroxychloroquine a été testée sur 954 patients en phase avancée. 64 % d’entre eux étaient déjà sous oxygène ou sous ventilation.
En utilisant cette étude, ils ont pu obtenir des résultats très différents.
Pour comprendre comment, il faut savoir que le covid 19 comporte trois étapes : la réplication virale qui peut évoluer vers une pneumonie aigüe puis une attaque de plusieurs organes. L’hydroxychloroquine s’attaque à la réplication virale au stade précoce plutôt qu’à l’inflammation au stade tardif qui nécessite une approche différente. Il s’agit d’un traitement ambulatoire très utile pour prévenir le développement de la maladie à un stade ultérieur.
En donnant de l’hydroxychloroquine à des patients en phase terminale, SOLIDARITY mettait en place un essai dont les résultats seraient forcément négatifs.
Cependant, le dosage était encore plus flagrant. Si l’hydroxychloroquine est très sûre lorsqu’elle est utilisée correctement, elle présente, comme le paracétamol, une marge toxique thérapeutique étroite. En 1979, l’OMS a calculé que 1,5 à 2 g du médicament « de base » pouvait constituer une dose potentiellement mortelle. Dans l’essai « Solidarity », les patients ont reçu une dose de 2,4 g (équivalent de 1,9 base) dans les premières 24 heures ou 9,6 g au total sur dix jours.
La seule information de « sécurité » recueillie au cours de l’essai était de savoir si les patients avaient besoin d’oxygène, s’ils avaient besoin d’un ventilateur ou s’ils étaient morts. Cela a permis de masquer les effets indésirables des médicaments testés et de ne pas savoir si la mortalité était due à la toxicité du médicament ou au Covid 19.
Ce dosage toxique a été rapidement identifié par l’agence officielle de recherche médicale de l’Inde, l’Indian Council of Medical Research. Ils ont écrit à l’OMS pour l’alerter sur le fait qu’ils utilisaient des doses 4 fois plus élevées qu’en Inde. Le Dr Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS et ancienne directrice de l’agence indienne de recherche médicale, aurait dû être en mesure d’identifier ce problème elle-même. Un précédent essai mené au Brésil en mars-avril avec une dose légèrement plus élevée (12 g en dix jours) avait été arrêté prématurément en raison d’une surmortalité et fait actuellement l’objet d’une enquête. Mais le bras HCQ (Hydroxychloroquine) de l’essai « Solidarity » n’a été définitivement arrêté qu’après que l’un des auteurs de ce post sur son blog, en découvrant ces doses, les ait menacés d’une accusation d’homicide involontaire. Y avait-il un lien ? C’est à vous de décider.
Une stratégie similaire dans la lutte contre l’hydroxychloroquine a été l’essai clinique RECOVERY (Randomised Evaluation of COVid-19 thERapY), basé à Oxford et dirigé par deux professeurs de l’Université d’Oxford, Peter Horby et Martin Landray. Il s’agissait d’un vaste essai clinique britannique multicentrique du type généralement considéré comme produisant les preuves les plus fiables.
Elle a également utilisé 2400 mg d’hydroxychloroquine dans les premières 24 heures pour traiter des patients Covid-19 déjà très malades et hospitalisés, une dose potentiellement mortelle.
Horby et Landry ont présenté un certain nombre d’arguments pour rassurer sur le fait que les dosages n’étaient pas toxiques, mais tous n’ont pas résisté à une enquête plus approfondie. Par exemple, ils suggèrent que le fait qu’aucun décès supplémentaire ne soit survenu au cours des deux premiers jours, lorsque le dosage était le plus élevé, prouve que la dose n’était pas mortelle (voir ligne 284). Ils ont ignoré le fait crucial que l’hydroxychloroquine a une demi-vie particulièrement longue, et que le dosage cumulatif était la mesure la plus pertinente.
France-Soir a conclu de son enquête extrêmement détaillée sur RECOVERY que de nombreux patients sont morts de surdoses toxiques d’hydroxychloroquine plutôt que de covid 19. Vous pouvez en savoir plus à ce sujet ici et ici.
Bien que la partie hydroxychloroquine de l’étude ait été fermée, les médecins sont vivement encouragés à inscrire tous les patients COVID19 à l’essai RECOVERY. En fait, ils ont récemment recruté un peu plus de 10 000 patients au cours du seul mois de janvier. Ils maintiennent également la même approche minimaliste de la sécurité que nous avons vue précédemment : « Les essais sont menés aussi simplement que possible pour réduire la charge sur le NHS (système de la santé publique du Royaume-Uni) ».
En tant que président du groupe consultatif sur les menaces liées aux virus respiratoires nouveaux et émergents (NERVTAG) et membre du comité du groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE), Peter Horby est un homme extrêmement influent.
Un troisième événement mystérieux ayant contribué à écarter l’hydroxychloroquine a été la publication dans le Lancet d’une vaste étude internationale d’observation basée sur 96 000 cas de Covid (dont 15 000 ont reçu un médicament à base de chloroquine) qui semblait montrer que l’hydroxychloroquine et la chloroquine n’apportaient aucun bénéfice et causaient des dommages considérables. Cette étude a été rapportée ici. Les failles de l’étude étaient si flagrantes que l’un d’entre nous l’a critiquée le jour même de sa publication. Quelques jours plus tard, 146 chercheurs ont écrit au British Medical Journal pour exprimer leurs inquiétudes quant à la méthodologie et à l’intégrité des données. Il a fallu deux semaines au Lancet pour rétracter l’étude, mais le mal était déjà fait.
DEUXIÈME PARTIE
Dans la première partie, nous avons montré comment les essais conçus pour tester l’hydroxychloroquine semblent avoir été manipulés dans une direction qui ne pouvait que produire des résultats négatifs. Dans la deuxième partie, nous examinons l’influence de ces études.
Les grandes études ont un impact important sur les connaissances médicales, même lorsqu’elles sont sérieusement trompeuses. Elles sont plus susceptibles d’être publiées et de donner lieu à des méta-analyses. L’étude frauduleuse du Lancet mentionnée dans la première partie est toujours abondamment citée.
Mais dans le cas de l’hydroxychloroquine, il y a eu une volonté d’influencer de manière fondamentale la façon dont l’hydroxychloroquine était perçue et utilisée dans le monde entier.
Tout d’abord, l’OMS a fait pression sur les gouvernements et les organismes professionnels pour que les médecins cessent de prescrire de l’hydroxychloroquine. La Belgique, la France et l’Italie sont quelques-uns des pays qui ont interdit son utilisation pour le traitement du Covid-19. Le Jakarta Post/Reuters a rapporté le 27 mai que l’OMS avait demandé au ministère indonésien de la santé de suspendre l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour le traitement du Covid-19. L’Indonésie, le 4e pays le plus peuplé du monde, avait utilisé ce médicament de manière précoce pour tous les cas, indépendamment de la gravité, avec de bons résultats. Heureusement, l’Indonésie a refusé d’obtempérer.
De même, le Costa Rica, dont le taux de mortalité était particulièrement bas et qui était censé être le seul pays d’Amérique centrale à utiliser l’HCQ pour le traitement précoce, a envisagé d’arrêter l’hydroxychloroquine à la suite des déclarations de l’OMS.
La FDA (Food and Drug Administration aux Etats-Unis) a d’abord délivré une autorisation d’utilisation d’urgence pour les médicaments à base de chloroquine, puis l’a suspendue. Chacune de ces mesures a servi à restreindre l’utilisation du médicament de différentes manières.
L’arrêt de l’utilisation de l’hydroxychloroquine en Suisse a créé une expérience naturelle. Pendant environ 2 semaines après l’arrêt de l’utilisation de l’hydroxychloroquine, les taux de mortalité ont approximativement triplé, pendant environ 15 jours. Puis, après que son utilisation ait été à nouveau autorisée, deux semaines plus tard, les taux de mortalité dus à la Covid sont retombés à leur niveau de base. Mais ce phénomène n’a pas reçu l’attention qu’il méritait.
De grandes études sur les patients ambulatoires ont également été suspendues en réponse à ces études.
Par exemple, COPCOV, un vaste essai clinique mondial qui visait à recruter 40 000 travailleurs de la santé dans un cadre ambulatoire, semble avoir été temporairement interrompu après avoir recruté 226 participants. Les chercheurs impliqués dans l’étude affirment que l’HCQ avait le potentiel de sauver des dizaines de milliers de vies. Ils ont attribué cette suspension aux « données frauduleuses [de l’étude publiée par le Lancet, puis rétractée], à une extrapolation injustifiée et à des problèmes de sécurité exagérés ».
De même, un autre essai décrit comme « l’essai ambulatoire le plus important et le plus systématique mis en œuvre par les US National Institutes of Health« , qui prévoyait d’inclure environ 2000 patients ambulatoires atteints de Covid-19 précoce, a été définitivement arrêté après que seuls 20 patients aient été recrutés en un mois.
Cela a été particulièrement dommageable pour l’utilisation potentielle de l’hydroxychloroquine, car c’est dans un contexte ambulatoire qu’elle a le plus de valeur à jouer.
Et c’est ainsi que l’exclusion systématique de l’hydroxychloroquine du paysage médical du COVID19 a progressé.
L’encyclopédie médicale américaine la plus consultée, UptoDate, conseille aux médecins de limiter l’hydroxychloroquine aux seuls essais cliniques, en citant la FDA.
Sanofi a annoncé qu’elle ne fournirait plus le médicament destiné à être utilisé avec Covid, et a annulé ses essais cliniques, dont un pour les patients externes, qui aurait dû être un domaine de recherche clé.
Sanofi a également commencé à agir comme un organisme de réglementation, en écrivant aux professionnels de la santé en Australie pour leur rappeler que l’hydroxychloroquine n’était pas approuvée pour une utilisation en dehors d’un essai clinique. Sanofi a également commencé à recueillir des informations sur toutes les utilisations non autorisées de l’hydroxychloroquine en Nouvelle-Zélande et en Australie, en fournissant des mécanismes permettant aux gens de faire des rapports anonymes.
Si quelqu’un devait se demander pourquoi Sanofi, une entreprise de fabrication de médicaments, devrait devenir un mécanisme de surveillance/exécution pour effrayer les prestataires de soins médicaux d’utiliser le médicament pour le COVID19, il convient de noter que Sanofi, en partenariat avec GSK, a ensuite reçu un potentiel de 2,1 milliards de dollars du gouvernement américain pour 100 millions de doses de vaccin contre le coronavirus. C’est peut-être là que se trouve la réponse.
Et dans ce qui semble être une étrange guerre contre l’hydroxychloroquine, à Taiwan, un pays qui s’est remarquablement bien comporté dans la bataille contre le Covid19, une usine essentielle à la production d’hydroxychloroquine a été incendiée.
Le barrage de publicité négative que les études sur l’hydroxychloroquine ont précipité a influencé ce qui a été publié. Lorsqu’on publie des recherches empiriques, il est plus facile de publier des résultats positifs. Mais lorsqu’il s’agissait de l’hydroxychloroquine, il y avait une tendance à publier des résultats négatifs. Les études provenant d’Amérique du Nord étaient presque quatre fois plus susceptibles de rapporter des résultats négatifs que les études provenant du reste du monde combiné.
Richard Smith, ancien rédacteur en chef du British Medical Journal (BMJ), nous aide à comprendre pourquoi : Les revues médicales sont une extension de la branche marketing des entreprises pharmaceutiques. Richard Horton lui a emboîté le pas : « Les revues sont devenues des opérations de blanchiment d’informations pour l’industrie pharmaceutique ».
Richard Horton était le rédacteur en chef lorsque The Lancet a publié les recherches frauduleuses sur l’hydroxychloroquine. Il devrait le savoir.
Le traitement de l’hydroxychloroquine par les médias sociaux a fourni une étude sur le fonctionnement des « fake news ». Susan Wojcicki, PDG de YouTube, a déclaré : « YouTube interdira tout contenu contenant des avis médicaux qui contredisent les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur le coronavirus ». Si cela semble raisonnable à première vue, il n’en reste pas moins que les déclarations de l’OMS n’étaient pas fiables. Lorsque ceux qui ont le pouvoir contrôlent le récit, il est plus difficile de déchiffrer la vérité.
Un exemple de cette censure s’est produit lorsqu’un groupe se faisant appeler « America’s Frontline Doctors » (Les médecins de première ligne de l’Amérique) a donné une conférence de presse et des discussions en livestream (vidéo en direct) sur la pandémie de Covid-19 et la nécessité pour les médecins de pouvoir prescrire librement l’HCQ. Alors que les médias n’ont pas assisté à la conférence de presse, le livestream a été visionné par des millions de personnes. En quelques heures, leur livestream a été interdit par Google, YouTube, Facebook et Twitter. Bien que l’on puisse les retrouver sur YouTube, ils ont fait l’objet d’une campagne de diffamation et ont été accusés d’avoir un programme politique. Il est difficile de voir ce qu’ils gagnent à s’exposer aux critiques et à l’humiliation publique, si ce n’est de savoir qu’ils ont fait de leur mieux pour sauver la vie d’autres personnes.
Les médecins qui se prononçaient en faveur de l’hydroxychloroquine étaient systématiquement pris pour cible. Le professeur Didier Raoult, un microbiologiste faisant autorité et l’un des scientifiques les plus publiés au monde, a écrit l’article original qui a mis l’hydroxychloroquine sur la carte. En conséquence, il a fait l’objet d’un nombre important d’attaques. Par exemple, lorsque le New York Times Magazine a fait un reportage sur lui, au final l’article détaillé et biaisé visant à le dénigrer. Aux États-Unis, Raoult est maintenant considéré comme un excentrique peu fiable.
Vinay Prasad, un médecin chef, a expliqué : « Au cours des derniers mois, j’ai vu des articles universitaires et des articles d’opinion de professeurs rétractés ou qualifiés de « fake news » par les plateformes de médias sociaux. Souvent, aucune explication n’est fournie. Je suis préoccupé par cette lourdeur et, parfois, par la censure pure et simple ».
TROISIÈME PARTIE
Dans la première partie, nous avons examiné comment les essais de l’hydroxychloroquine semblaient avoir été conçus pour obtenir des résultats négatifs. Dans la deuxième partie, nous avons examiné comment ces essais ont influencé les stratégies de traitement du COVID19. Aujourd’hui, nous nous demandons pourquoi l’hydroxychloroquine a fait l’objet d’une attaque sans précédent ?
Au départ, il peut y avoir eu des motivations politiques.
Comme c’était l’année des élections américaines, il ne manquait pas de personnes prêtes à critiquer la mauvaise gestion de la pandémie par Trump. Il a d’abord été attaqué pour avoir minimisé la gravité de la situation, puis pour son enthousiasme excessif à l’égard d’un traitement potentiel. Cette stratégie était considérée comme risquée et pouvait conduire (et a conduit) certaines personnes à s’automédicamenter. En conséquence, l’approche de Trump a suscité une forte réaction négative de la part de certains membres du corps médical.
Cependant, il semble également possible que si Trump avait réussi à promouvoir l’hydroxychloroquine, cela l’aurait transformé en héros. Et il y avait de nombreuses forces qui voulaient que le Président parte.
Avant même que l’OMS ne se mette au travail sur « solidarity », le président Trump avait, sur la base des résultats d’essais cliniques de moindre envergure, obtenu des dons de médicaments gratuits pour le stock stratégique national d’hydroxychloroquine et de chloroquine, qui ont été mis à disposition pour être distribués aux gouvernements des États. À la fin du mois de mai, les entreprises pharmaceutiques avaient fait don de plus de 150 millions de doses, soit suffisamment pour traiter entièrement plus de 15 millions de personnes dans le cadre de leurs efforts de « prévention et de traitement de l’épidémie de coronavirus ».
Cependant, Rick Bright, un fonctionnaire nommé par Obama, s’est personnellement opposé à la distribution à grande échelle de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine données, en insistant pour qu’elles soient enregistrées uniquement pour une autorisation d’utilisation en urgence (EUA). Cela limitait considérablement son utilisation aux seuls patients hospitalisés, tout en empêchant la distribution aux patients ambulatoires souffrant d’une maladie précoce, chez qui elle serait censée être la plus efficace. Cela n’était pas nécessaire puisqu’il s’agissait d’un médicament dûment autorisé. Cet usage était particulièrement discriminatoire à l’égard des personnes âgées résidant dans des maisons de retraite, qui ne pouvaient plus y avoir accès en tant que traitement prophylactique.
Il s’agissait d’une mascarade pour perturber les médecins. La FDA a participé à cette mascarade en émettant des avis selon lesquels l’utilisation du médicament nécessitait un niveau de surveillance qui ne pouvait être assuré que dans un hôpital. Ainsi, même si les médecins pouvaient légalement prescrire ce médicament de manière non autorisée, ils étaient conscients que s’ils le faisaient, ils seraient probablement poursuivis pour faute professionnelle si quelque chose tournait mal.
Quelle que soit la maladresse avec laquelle certains estiment que Trump a articulé son plan, celui-ci aurait pu sauver des milliers de vies.
Mais ce qui est peut-être plus pertinent, c’est que les empreintes digitales des grandes entreprises pharmaceutiques étaient partout dans les décisions qui ont été prises.
L’une des premières études lancées en réponse au plan de Trump a révélé que les patients recevant de l’hydroxychloroquine étaient plus susceptibles de mourir que ceux recevant des soins ordinaires. Toutefois, il a rapidement été reconnu que cela était dû au stade grave de la maladie et au fait que les personnes du groupe ayant reçu le médicament étaient beaucoup plus malades que celles qui ne l’avaient pas reçu. Comme le note l’étude, « l’hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine, était plus susceptible d’être prescrite à des patients dont la maladie était plus grave… Ainsi, comme prévu, une mortalité accrue a été observée chez les patients traités par l’hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine ». L’étude n’a pas fait l’objet d’un examen par des pairs, et n’a pas inclus l’azithromycine et le zinc, bien que des études antérieures aient suggéré que cette combinaison produisait les meilleurs résultats. On pourrait dire que l’essai semble avoir été conçu pour s’assurer que l’hydroxychloroquine donnerait de mauvais résultats.
L’un des co-auteurs avait été impliqué dans la société Gilead qui produisait le Remdesivir, un médicament concurrent du covid19.
Les différents liens avec les producteurs de vaccins sont peut-être plus révélateurs. En effet, c’est la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), quasi-synonyme de vaccins, qui était l’expert pour déterminer les doses d’hydroxychloroquine. Ce sont eux qui avaient développé un modèle de pénétration de la chloroquine dans les tissus pour le paludisme. Lors du groupe de travail des experts, ils ont expliqué qu’ils auraient un protocole d’essai clinique de prophylaxie post-exposition pour l’hydroxychloroquine dans la semaine à venir, mais nous n’avons pas pu le trouver.
Quoi qu’il en soit, la BMGF était influente. Lors de la première réunion où le groupe de travail de l’OMS a discuté du rôle potentiel de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19, cinq des 25 participants à la réunion venaient de la BMGF. Lorsqu’il s’est agi de décider du dosage pour les essais désastreux de SOLIDARITY, un représentant de la fondation était l’un des quatre participants impliqués.
De même, la BMGF a lourdement financé l’étude Recovery.
En tant que défenseurs de la vaccination, les conflits d’intérêts étaient inévitables. Mais si le dosage décidé pour les essais de l’hydroxychloroquine était une erreur, il nous a coûté très cher et a très bien servi le BMGF.
Les grandes entreprises pharmaceutiques sont très fortement investies dans le système décisionnel de la santé publique britannique, du haut en bas de l’échelle. À la lumière de ce que nous savons déjà, il semblerait que leur intérêt financier dans la production de vaccins prime sur le désir de sauver des vies individuelles.
Par exemple, beaucoup pourraient se demander pourquoi Neil Ferguson, avec ses piètres résultats en matière de modélisation des maladies, pourrait être autorisé à avoir une telle influence. Mais en tant que directeur par intérim du Groupe de Modélisation de l’Impact des Vaccins (financé par le BMGF et GAVI, l’Alliance pour les vaccins), il pourrait sans aucun doute jouer un rôle utile.
Le gouvernement britannique est également le principal bailleur de fonds de GAVI, l’Alliance pour les vaccins. Les liens entre les grandes entreprises pharmaceutiques, l’OMS et nos stratégies de santé ont été documentés en détail ici et ici. Lorsqu’un gouvernement britannique en perte de vitesse est si lourdement investi dans l’industrie du vaccin, le gain financier potentiel d’un déploiement réussi du vaccin, plutôt que la santé et le bien-être de la population, détermine tout ce que le gouvernement choisit de faire.
Lorsque l’on examine les décisions en matière de santé publique, il devient évident qu’elles ont été façonnées par les grandes entreprises pharmaceutiques d’une manière qui conduira inévitablement aux vaccins. Les tests PCR ont été utilisés pour augmenter artificiellement le taux de contamination, le confinement a détruit l’économie, et des remèdes potentiels comme l’hydroxychloroquine (et peut-être plus récemment l’ivermectine) semblent avoir été stratégiquement supprimés. En conséquence, nous sommes acculés dans un coin dont les vaccins semblent être la seule issue.
Que pouvons-nous apprendre de cette triste saga de l’hydroxychloroquine ?
L’OMS et d’autres agences sanitaires nationales, des universités et des organisations caritatives ont mené de vastes essais cliniques qui semblent avoir été conçus pour que l’hydroxychloroquine et sa cousine la chloroquine ne montrent aucun avantage dans le traitement de la Covid-19, peut-être pour avantager des concurrents et des vaccins beaucoup plus coûteux en cours de développement. Ce faisant, ces agences et organisations caritatives ont de facto conspiré pour augmenter le nombre de décès dans ces essais. Ce faisant, ils ont privé des milliards de personnes de bénéficier potentiellement d’un médicament sûr et peu coûteux, lorsqu’il est utilisé correctement, pendant une pandémie majeure. Cela pourrait contribuer à la prolongation de la pandémie, à des pertes économiques massives et à une augmentation du nombre de cas et de décès.
Les grandes entreprises pharmaceutiques ne travaillent pas dans notre intérêt. Certaines des personnes impliquées dans ce scandale semblent être motivées par des raisons financières et ces motivations influencent les décisions politiques d’une manière qui, certainement dans le cas du COVID19, est finalement destructrice pour la santé humaine. En outre, leur propre agenda, consciemment ou non, façonne les décisions et les résultats de ceux qui se trouvent en aval.
Nous avons besoin d’une forme de déréglementation où, en tant qu’individus, nous avons un plus grand contrôle sur nos propres décisions en matière de santé. Il est peu probable que les risques soient plus grands que ceux encourus en nous confiant à ceux qui sont influencés par des intérêts financiers lorsqu’ils prennent des décisions en matière de santé publique. Leurs récents résultats parlent d’eux-mêmes.
Les arbitres des « fake news », consciemment ou non, agissent comme des défenseurs de ceux qui ont le financement et l’influence nécessaires pour produire les rapports, les études et les essais qui plaident en leur faveur. Bien qu’il y ait beaucoup de fiction sur Internet, les vérificateurs de faits eux-mêmes n’ont pas l’autorité nécessaire pour déterminer la « vérité » et, en fait, ils ont récemment été mis sur la sellette pour avoir censuré un article sur l’hydroxychloroquine. Dans le cas de l’hydroxychloroquine (et plus récemment de l’ivermectine), les « fact checkers » anonymes revendiquent une plus grande autorité pour les résultats de grands essais cliniques qui peuvent produire des informations sérieusement trompeuses.
En empêchant une utilisation de l’hydroxychloroquine non indiquée sur l’étiquette pour le stade précoce de la covid19, un nombre énorme de personnes âgées et de personnes souffrant de comorbidités, parmi lesquelles les hommes sont représentés de manière disproportionnée, sont mortes. Il s’agit d’un génocide par défaut.
Dans cette étrange guerre contre l’hydroxychloroquine, ce n’est pas seulement l’hydroxychloroquine qu' »ils » attaquent. C’est une guerre contre nous.