Dr Bret Weinstein : « Incitations perverses » dans le déploiement des vaccins et la censure de la science

Article original datant du 03/07/21

« Nous exposons une énorme fraction de la population à ce qui est en fait une expérience scientifique, sauf que ce n’est pas une expérience scientifique car nous évitons délibérément de collecter les données qui nous permettraient d’en évaluer l’impact », déclare le Dr Bret Weinstein, biologiste, évolutionniste et co-animateur du podcast DarkHorse.

Dans cette plongée en profondeur avec le Dr Weinstein, nous discutons de la sécurité du vaccin COVID-19, de l’efficacité des médicaments reconditionnés, de la théorie de la fuite du laboratoire de Wuhan et de cette nouvelle ère de censure. Quelles données et informations scientifiques sont actuellement refusées au public ?


Jan Jekielek : Bret Weinstein, quel plaisir de vous avoir sur ‘American Thought Leaders‘.

Dr. Bret Weinstein : Merci de m’avoir invité.

M. Jekielek : Bret, ce dont nous devons parler aujourd’hui est la censure – en fait, une myriade de formes et certaines choses qui ressemblent à de la censure. Je ne suis même pas sûr que ce soit le bon terme pour les appeler, mais cela va certainement dans ce sens. Vous avez été démonétisé sur YouTube récemment. Votre chaîne DarkHorse est en péril, d’après ce que j’ai compris.

L’un de vos récents invités, le Dr Robert Malone, semble avoir été viré de LinkedIn. Je pense qu’il fait appel et pourrait revenir. Nous ne le savons pas. Au moment où nous filmons ici, c’est l’état des choses. Espérons qu’elles changeront. Que se passe-t-il ?

Dr Weinstein : Ce qui se passe, c’est que quelque chose tente de garder le contrôle du narratif. Je pense que dans un certain sens, ce quelque chose été piqué au vif en étant forcé de faire marche arrière sur l’hypothèse de la fuite de laboratoire, et tente de maintenir la discussion dans certaines limites sur d’autres sujets.

M. Jekielek : Qu’est-ce que ce « quelque chose » ?

Dr Weinstein : Nous ne le savons pas. Nous pouvons déduire certaines choses du schéma. Nous savons que ce « quelque chose » est très intéressé par le contrôle de la discussion autour des preuves entourant les médicaments repositionnés (utilisés contre d’autres pathologies que celles pour lesquelles ils ont été créés, NdT) et les dommages possibles des vaccins COVID-19, mais il est difficile de dire comment ce quelque chose fonctionne et quel est son objectif. Nous pouvons seulement dire qu’il y a des lignes de démarcation, et que si on les franchit, on met en péril son gagne-pain – dans mon cas – et sa capacité à s’adresser à un auditoire.

M. Jekielek : Creusons un peu le sujet, d’accord ? Vous avez mentionné deux domaines. L’un est les médicaments repositionnés, les thérapeutiques pour le COVID. L’autre est, bien sûr, la sécurité des vaccins. Que constatez-vous ? Eh bien, choisissons-en un. Commençons par la sécurité des vaccins.

Dr Weinstein : Je ne suis même pas sûr qu’il soit possible de faire l’un sans l’autre. Les deux semblent être la même histoire vue de deux côtés différents. Je pense que ce que les gens doivent suivre, c’est le fait que pour que les vaccins soient administrés, ils ont dû obtenir une autorisation d’utilisation d’urgence. L’une des exigences de l’autorisation d’utilisation d’urgence est qu’il n’y ait pas de traitements sûrs et efficaces disponibles.

Donc, si les médicaments repositionnés sont aussi bons que certains le pensent, les vaccins ne seraient pas du tout disponibles. Ils seraient encore en phase de test. Ajoutez à cela le fait que les sociétés pharmaceutiques qui fabriquent ces vaccins ont obtenu l’immunité de responsabilité, et ces deux éléments combinés, je crois, ont créé une fuite en avant pour administrer les vaccins à tout le monde sans tenir compte des besoins médicaux ou épidémiologiques.

M. Jekielek : C’est, bien sûr, très intéressant. Où la censure se produit-elle ? Comment la censure s’exerce-t-elle ?

Dr Weinstein : J’ai vu une partie de la censure sur YouTube. YouTube a, dans ses directives communautaires, une disposition qui interdit en fait la discussion de l’ivermectine si la discussion implique l’affirmation que cela fonctionne. Et le problème est qu’il existe des preuves substantielles que cela fonctionne. Et le mot « efficace » ne signifie pas une chose – il signifie en fait deux choses distinctes.

Il existe des preuves solides que l’ivermectine fonctionne pour le traitement du COVID, surtout si elle est administrée au début de l’évolution de la maladie. Elle est également apparemment très efficace en tant que prophylaxie. Ces éléments sont clairement visibles dans les méta-analyses récentes qui ont été publiées et qui montrent un schéma clair.

D’une manière ou d’une autre, sur YouTube, la discussion des preuves qui ont été examinées par des pairs et livrées dans la littérature scientifique est interdite parce qu’elle contredit le point de vue du CDC, qui est que l’ivermectine ne fonctionne pas ou qu’il n’y a aucune preuve qu’elle fonctionne.

Narration : Notre équipe a contacté YouTube, mais nous n’avons pas reçu de réponse immédiate.

M. Jekielek : Il s’agit d’un médicament en particulier, mais je veux y réfléchir sous un angle un peu différent, juste une seconde. Le processus de découverte scientifique – il doit y avoir des opinions contradictoires, dissidentes, des hypothèses qui sont testées rigoureusement. Vous devez avoir cette discussion. Il ne faut pas se contenter de choisir un point de vue et de dire : « C’est la panacée », surtout dans une situation où, je suppose, il y a beaucoup de chaos.

Dr Weinstein : Il existe deux types de consensus scientifique. Je pense que nous assistons à une sorte de jeu de passe-passe qui prétend que nous en examinons un type alors qu’en fait, nous examinons l’autre. Un consensus scientifique peut émerger lorsque quelque chose devient clair au fil du temps.

Par exemple, la tectonique des plaques était profondément controversée lorsqu’elle a été suggérée pour la première fois. L’idée que les continents puissent réellement flotter et se déplacer était considérée comme très improbable par la plupart des gens. Elle est désormais bien acceptée et fait l’objet d’un consensus, mais c’est un consensus qui a mis du temps à émerger.

Dans le cas de COVID-19, nous sommes en présence de consensus qui émergent soudainement et qui sont imperméables aux nouvelles preuves. C’est un processus très peu naturel et très peu scientifique. Le consensus dans un système complexe chaotique comme celui-ci est peu probable parce que, franchement, le bruit qui résulte de tant d’entrées différentes dans le système rend intrinsèquement l’ensemble des données confuses.

M. Jekielek : Vous avez mentionné quelque chose dans l’un de vos podcasts que je regardais – en fait, vous l’avez mentionné à plusieurs reprises – il y a certains types de données qui semblent être très importantes, à votre avis et pour certains experts, qui ne sont tout simplement pas recueillies. J’ai trouvé cela vraiment fascinant. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Dr Weinstein : Oui. J’ai appris cela de Robert Malone, qui est l’inventeur de la technologie des vaccins à ARNm, et c’est aussi quelqu’un qui a été impliqué à titre professionnel dans l’appareil réglementaire. Ce qu’il a dit, c’est qu’au moment où les autorisations d’utilisation d’urgence des vaccins ont été accordées, il y avait la possibilité d’exiger que des données supplémentaires soient collectées pour découvrir l’impact de ces vaccins sur les personnes qui les recevaient.

On a choisi de ne pas recueillir les données, ce que je trouve assez alarmant compte tenu du fait que le processus d’établissement de l’innocuité de ces vaccins a nécessairement été tronqué afin de les présenter au public aussi rapidement.

M. Jekielek : Quelles sont les ramifications de cela ?

Dr Weinstein : Eh bien, les ramifications de cela sont que nous exposons une énorme fraction de la population à ce qui est en fait, une expérience scientifique, sauf que ce n’est pas une expérience scientifique parce que nous évitons délibérément de recueillir des données qui nous permettraient d’évaluer l’impact.

Je trouve cela choquant. C’est une chose d’argumenter que nous n’avons pas le choix, que le COVID-19 est une urgence et que nous devons prendre des raccourcis que nous n’envisagerions pas d’ordinaire. J’accepte cet argument. J’accepte également que ces vaccins semblent fonctionner, du moins à court terme.

Mais la bonne chose à faire pour prendre des décisions appropriées médicalement justifiées et épidémiologiquement justifiées est de recueillir les données sur ce qui se passe après l’administration.

Ces technologies sont toutes nouvelles. Elles ont de nombreuses façons différentes d’échouer, et il est de notre obligation, surtout envers les personnes qui reçoivent ces vaccins, de recueillir les données sur ce qui s’est passé. Et ne pas le faire signifie que nous risquons fort de mettre des gens en danger à l’avenir sans que cela ne soit justifié.

M. Jekielek : Pensez-vous que c’est une sorte de censure ? C’est une de ces choses qui me semble être une sorte de censure parce que nous ne pouvons tout simplement pas accéder à un certain type d’informations qui pourraient s’avérer très précieuses.

Dr Weinstein : Je ne considère pas cela comme de la censure exactement, mais cela fonctionne dans le même sens. Il existe de nombreuses façons différentes d’ajuster une conclusion scientifique en faveur de quelque chose qui ne se manifeste pas réellement dans les phénomènes en question ou dans les données. S’arranger pour ne pas collecter certaines données est une façon d’éviter certaines conclusions.

En particulier dans le contexte d’une exonération de responsabilité, on peut imaginer que l’industrie pharmaceutique pourrait ne pas être intéressée par la collecte de ces données, car s’il y a un signal d’événements indésirables, les vaccins pourraient alors ne plus être administrés. Bien que les vaccins soient gratuits pour les Américains, ils sont payés, et il y a donc des profits à faire.

M. Jekielek : Par exemple, il y a certains effets indésirables de ces vaccins. Cette étonnante nouvelle technologie ARNm qui est déployée n’a jamais été vue auparavant, n’est-ce pas ? Et nous savons que le CDC a dit : il y a quelques cas, par exemple, d’inflammation cardiaque chez les jeunes. Ce qui me frappe, c’est que dans ce genre de situations où il y a ce genre d’effets, on dit aux gens : « Il ne se passe rien. C’est parfaitement sûr ».

Cela crée une situation où vous finissez en fait par avoir tout un tas de théories de conspiration créées autour de ce qui se passe réellement, parce que les gens peuvent sentir qu’il y a quelque chose qui ne va pas, mais ils ne savent pas quoi. Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?

Dr Weinstein : Eh bien, la première chose est que je pense qu’il est nécessaire de dire que je suis enthousiaste à propos des vaccins en général, et je suis en fait enthousiaste à propos de ces nouvelles plateformes de vaccins en principe. Je suis alarmé par ce que je vois dans le cas de ces vaccins qui sont administrés actuellement, et cela a quelque chose à voir avec un évitement des schémas qui semblent émerger.

Maintenant, je ne sais pas si nous pouvons dire que ces vaccins ont ces effets. Ce que nous avons, ce sont des signaux alarmants d’événements indésirables dans les différentes données. Nous avons de bonnes raisons de penser que les diverses données constituent une sous-déclaration significative de ces événements indésirables. Ce que nous devons nous demander, c’est : si les événements indésirables apparaissent à proximité de ces vaccinations, y a-t-il une autre explication ? Je n’en ai entendu aucune avancée.

En l’absence d’une autre hypothèse, nous devons dire qu’il semble que quelque chose se passe. La myocardite et la péricardite sont des exemples évidents de choses qui se sont manifestées de manière ostensible, mais nous devons au moins examiner ces données attentivement et faire une analyse appropriée. L’instinct semble être à l’opposé.

M. Jekielek : Pourquoi ? Pourquoi pensez-vous que c’est le cas ?

Dr Weinstein : Eh bien encore une fois, je pense que la seule façon d’évaluer correctement ces choses est d’utiliser des outils scientifiques. C’est mon terrain de prédilection, pour ainsi dire. Je dirais que nous devons penser en termes d’hypothèse. Le problème pour moi est que la seule hypothèse, dont j’ai entendu parler ou à laquelle j’ai pensé, qui explique nos apparents préjugés est que ce qui nous motive est le désir de vacciner autant de personnes que possible. La seule raison de vacciner autant de personnes que possible semble être qu’il y a du profit à en tirer.

M. Jekielek : C’est une affirmation énorme, car ostensiblement, cela est fait pour le bien de la société.

Dr Weinstein : Eh bien, ce n’est pas une affirmation énorme. Si l’on veut dire, « Oui, c’est ce qui se passe », alors cela va au-delà de la preuve. Mais dire qu’aucune autre hypothèse ne rend compte de nos biais, je pense que c’est tout simplement un fait maintenant. Toute personne qui pense avoir une hypothèse différente est la bienvenue pour l’avancer, mais prenons l’exemple le plus évident.

Nous vaccinons actuellement des personnes qui ont déjà eu le COVID-19. Il n’y a aucune justification médicale pour faire cela. Si vous consultez le site Web du CDC, ils disent que la raison de le faire est que nous ne savons pas combien de temps durera l’immunité contre la maladie. Si les vaccins semblaient être inoffensifs, cette justification ne tiendrait toujours pas, car nous ne savons rien des effets à long terme, mais elle pourrait au moins être compréhensible.

Mais dans le contexte d’un signal d’événements indésirables importants, cela n’a aucun sens. Nous pourrions prendre la grande fraction de la population qui a le COVID et ne pas l’exposer aux risques des vaccins, et s’il devenait évident que les vaccins fournissent une immunité alors que l’immunité de la maladie elle-même échoue, nous pourrions alors les administrer. Ce serait une approche médicalement raisonnable.

Mais ce n’est pas ce que nous faisons. Nous vaccinons des personnes qui ne semblent pas bénéficier d’un avantage, qui semblent avoir un risque excessif d’événements indésirables apparaissant par la suite, et elles ne reçoivent pas quelque chose de spécial. Le fait est que ce qu’ils ont effectivement obtenu de leur rencontre avec le COVID-19 est une immunité plus large que celle qu’ils obtiendront avec les vaccins très étroitement ciblés qu’ils reçoivent actuellement.

Ce n’est donc pas comme si les vaccins contenaient une information nouvelle qui leur conférerait un nouveau type d’immunité contre les variantes ou quelque chose du genre. Il se pourrait qu’un jour, les vaccins soient modifiés pour offrir une immunité aux variante, mais pour l’instant, ils sont effectivement redondants avec l’immunité naturelle qui provient de la maladie.

M. Jekielek : Je dois dire que je me suis interrogé sur cette politique. En gros, vous dites qu’il n’y a aucune justification médicale que vous ayez trouvée. Je sais que vous avez fait des recherches.

Dr Weinstein : J’ai cherché. Je dirai aussi que, puisque la chaîne semble aller du CDC aux plateformes de médias sociaux qui déploient ensuite la sagesse du CDC comme justification de leur politique de censure, je ne pense pas qu’il faille chercher plus loin que ce que dit le CDC lui-même et ce que dit le CDC lui-même ne colle pas.

Il n’y a aucune raison de vacciner les personnes qui ont déjà eu le COVID-19 jusqu’à ce que nous sachions que l’immunité qui vient du COVID-19 est défaillante. Et il y a des raisons de ne pas le faire qui commencent par le signal d’événement indésirable dans les diverses données.

M. Jekielek : Voici une autre hypothèse que j’ai entendue, n’est-ce pas ? Comme vous l’avez mentionné, il y a une sorte de nuance ici. Il est peut-être compliqué de savoir qui a quoi ? Quand ont-ils contracté la maladie ? Je ne sais pas, n’est-ce pas ? Alors faisons une politique très, très simple. Tout le monde se fait vacciner, et cela créera le meilleur bien social.

Je n’ai aucune idée si c’est ce que les gens pensent, mais c’est une idée qui m’a été transmise. C’est juste trop compliqué d’essayer d’entrer dans toutes les différentes nuances ici.

Dr Weinstein : Je dois dire que j’ai entendu cela aussi, mais je trouve cela choquant, parce que les conditions que nous voyons apparaître dans les différentes données sont très graves et le nombre de décès est très important, bien au-delà de ce que serait la condition d’arrêt pour un vaccin ordinaire dans des conditions normales.

Chaque fois que nous vaccinons une personne qui n’en a pas besoin afin de simplifier notre politique et qu’elle meurt, elle laisse une famille dans le deuil. Ils laissent peut-être une famille qui se bat pour savoir comment s’en sortir dans le monde. Le préjudice causé par un seul décès est si important que nous ne pouvons justifier d’exposer les gens à ce risque pour simplifier une politique.

Qui plus est, bien qu’il existe une ambiguïté pour de nombreuses personnes quant à savoir si elles ont eu le COVID-19, une partie de cette ambiguïté est presque inexplicable. Nous avons fait un très mauvais travail pour trouver des tests définitifs qui vous donneraient une bonne idée.

Cela dit, il y a beaucoup de personnes qui ont un cas presque sans ambiguïté pour avoir eu le COVID-19. Les personnes qui ont été testées positives et qui ont perdu leur goût et leur odorat, ces personnes avaient le COVID-19. Il n’y a aucune raison de les exposer à ce danger supplémentaire, et ce n’est pas substantiellement plus compliqué de le dire.

M. Jekielek : Vous avez qualifié la vaccination de masse du COVID-19 de plus grande expérience de gain de fonction jamais réalisée. Qu’est-ce que cela signifie ?

Dr Weinstein : Eh bien, ce que nous faisons est inhabituel. Nous déployons une nouvelle technologie qui contient le code d’un signal antigénique très étroit, et nous la déployons dans une pandémie active. Et comme les vaccins ne sont pas parfaitement efficaces pour prévenir les cas de percée, ils exercent effectivement une sorte de sélection très forte sur le virus.

Et il y a tout lieu de craindre que cette sélection entraîne l’évolution de variants. C’est-à-dire une sélection en faveur de mutations qui rendent le virus invisible pour le système immunitaire conscient qui a été alerté par les vaccins. Et cela pourrait produire une pandémie continue, alors que nous pourrions mettre fin à la pandémie si nous l’abordions différemment.

M. Jekielek : Alors en quoi est-ce différent d’une situation typique où vous utiliseriez des vaccins traditionnels, par exemple ?

Dr Weinstein : Eh bien, un vaccin traditionnel, vous le déploieriez là où il y a une très faible chance de contact et une immunité de longue durée. Cela signifie que la majorité des personnes qui rencontrent l’agent pathogène sont immunisées au moment où elles le rencontrent, car le vaccin a eu le temps de développer complètement l’immunité et la sélection en faveur des mutants d’échappement est négligeable.

Dans ce cas, nous avons deux choses. L’une, nous avons l’efficacité incomplète des vaccins, ce qui signifie que chez les personnes qui ont des cas de percée, le système immunitaire exerce une pression sélective contre les variants qui sont facilement visibles et vers les variants qui…

M. Jekielek : Juste pour être clair, les cas de percée sont des cas où une personne est vaccinée et où elle attrape quand même la maladie.

Dr Weinstein : Correct.

M. Jekielek : Juste pour le bénéfice de nos téléspectateurs.

Dr Weinstein : Mais l’autre chose que nous avons en plus des personnes chez qui vous auriez la sélection, c’est que nous avons aussi des personnes qui sont en train de développer une immunité parce qu’elles ont été vaccinées et qu’elles sont peut-être entre les deux injections ou que le système immunitaire prend simplement le temps d’apprendre la leçon de la protéine qui est utilisée pour l’entraîner. Pour ces personnes, leur immunité incomplète constitue également un environnement dans lequel la sélection peut provoquer l’évolution du variant.

M. Jekielek : Je vais revenir à la question de la censure à laquelle nous sommes confrontés. Nous avons un exemple de quelque chose, un sujet qui a été complètement interdit pendant longtemps, qui est l’idée que le virus aurait pu s’échapper du laboratoire de Wuhan. Pendant près d’un an … le suggérer, même s’il y avait quelques personnes, la plupart étaient du genre « C’est un truc de dingue de dire ça. C’est un truc de cinglé. Comment pouvez-vous dire ça ? » Pas vrai ?

Beaucoup d’entre nous pensaient ce genre de choses et écrivaient à ce sujet. Il y avait une énorme censure et une énorme pression pour ne pas en parler, mais cela a en quelque sorte changé.

Dr Weinstein : En effet, oui. Votre question est : pourquoi ?

M. Jekielek : Eh bien, je suppose que cela donne l’espoir d’un côté que le scénario que vous décrivez pourrait changer. L’autre est pourquoi ?

Dr Weinstein : Eh bien, commençons par la question du pourquoi. Je dois dire que ma chaîne a été très tôt sur ce sujet. C’était assez clair pour beaucoup d’entre nous, à commencer par l’énorme coïncidence de ce virus ayant émergé en premier à Wuhan, où il y a un laboratoire de niveau de biosécurité quatre qui étudie ces virus et les améliore. Il était tout à fait clair qu’il y avait au moins une hypothèse viable qui devait être discutée.

Comme vous le soulignez, ceux d’entre nous qui en ont discuté ont été stigmatisés, diabolisés et dépeints comme racistes ou réactionnaires, alors qu’en fait, nous ne faisions que suivre les preuves.

Le changement dans cette histoire a été, je dois le dire, complètement mystérieux. Ce que nous avons eu, c’est un moment dans le temps où un article écrit par Nicholas Wade a émergé, et soudainement, il est devenu discutable. C’était un événement très anormal, car même si l’article était très bon et qu’il présentait des arguments très solides, ce n’était pas le premier article de ce type.

C’était comme si, sur la base d’aucune nouvelle preuve, l’affaire était soudainement résolue. Je dois dire que cela a donné un coup de fouet à ceux d’entre nous qui y prêtaient attention.

Tous ceux qui s’étaient trompés dans l’histoire se sont ensuite empressés de s’expliquer, et leurs explications n’avaient aucun sens. Ils semblaient se concentrer sur le fait que, parce que Donald Trump avait été favorable à l’idée que cela aurait pu sortir d’un laboratoire, cela rendait l’histoire fausse, ce qui bien sûr est une conclusion tellement illogique qu’il est difficile d’imaginer comment quelqu’un qui se considère comme un journaliste a pu un instant être trompé.

Au pire, si vous pensiez que tout ce que Donald Trump a dit était un mensonge, il vous faudrait considérer qu’il n’y a aucune preuve dans un sens ou dans l’autre. Mais ce n’est pas ainsi que les gens l’ont traité. Ils l’ont traité presque comme si la vérité était toujours le contraire de ce qu’il disait.

Quoi qu’il en soit, lorsque l’histoire a changé, j’ai eu la nette impression que ce qui s’était passé, c’est que ceux d’entre nous qui s’étaient acharnés à révéler les preuves, à discuter de ce qu’elles signifiaient et à en souligner les implications – les implications étant que, bien qu’il n’y ait pas de preuve concluante, il y a de bonnes raisons de penser que cela provenait d’un laboratoire, c’est en fait l’explication la plus probable – Finalement, je pense que nous avons rendu impossible le maintien du mensonge public selon lequel une origine de laboratoire était en quelque sorte en contradiction évidente avec les preuves.

Nous savons maintenant, grâce aux courriels du Dr Fauci, que dans les coulisses, les hauts responsables n’y croyaient pas non plus. Ils ne faisaient que nourrir le public d’un mensonge qu’ils avaient leurs propres raisons de vouloir faire croire au public. La réponse à votre question est simple. Il arrive un moment où vous êtes pris en flagrant délit de mensonge et où votre meilleur geste est de réviser l’histoire. Et c’est ce qui leur est arrivé.

M. Jekielek : Est-ce que cela donne un peu d’espoir pour essayer d’élucider ? Fondamentalement, nous parlons de censure ici, mais la censure est autour d’avoir une discussion significative, éduquée sur ce qui se passe, ces choses profondes qui se produisent dans la société autour de notre santé et ainsi de suite, n’est-ce pas ? Y a-t-il de l’espoir ici dans votre esprit ?

Dr Weinstein : J’ai de l’espoir, mais il est subordonné aux différentes histoires qui entourent le COVID et qui nous révèlent à quel point notre système est devenu corrompu. L’hypothèse de la fuite de laboratoire s’est comportée différemment d’une histoire normale.

En général, il y a des gens qui voient ce qui se passe et qui essaient d’attirer l’attention du public sur les preuves, des dénonciateurs en quelque sorte. Et en général, ils ne réussissent pas. Parfois, nous les découvrons rétrospectivement lorsqu’une histoire éclate, parce qu’une catastrophe s’est produite et que nous découvrons soudain que quelqu’un avait prévenu qu’elle se produirait.

Dans ce cas, les dénonciateurs étaient en grande partie un certain nombre de personnes désignées par l’acronyme DRASTIC sur Twitter. Il s’agit de personnes dotées de compétences scientifiques et de perspicacité qui ont fait l’analyse sur le public, ont déterré des preuves qui n’étaient pas connues et ont monté l’histoire. Et cela fournit un modèle pour la façon dont vous pouvez traiter de telles histoires lorsque les preuves sont disponibles.

Le problème est que les autres pattes du tabouret impliquées dans l’histoire du COVID sont d’un type différent. Et l’appareil qui souhaite garder le contrôle et nous faire adhérer au récit officiel a renforcé son jeu de censure. J’ai pu parler de l’hypothèse de la fuite de laboratoire, et j’ai eu des problèmes périodiques, mais ma chaîne n’a pas été mise en péril sur YouTube, pour autant que je sache.

Cette fois-ci, nous faisons face à une pression importante pour nous retirer et ne pas parler des preuves des médicaments repositionnés qui semblent être efficaces pour prévenir et traiter le COVID-19 et pour ne pas parler du signal d’événement indésirable dans les diverses données concernant les vaccins. Cela va rendre plus difficile l’émergence de cette histoire. J’espère qu’elle émergera.

Les gens doivent comprendre que cet ensemble d’histoires où il y a un récit soutenu par les preuves et puis il y a un récit officiel qui prétend être soutenu par les preuves mais qui a le poids du secteur technologique et des responsables gouvernementaux, c’est le symptôme d’un problème plus profond. C’est un symptôme de quelque chose qui porte le nom de captation.

Malheureusement, la captation est trop étroitement associée à l’idée de captation de la réglementation, où ce terme apparaît. Ce à quoi nous sommes confrontés est quelque chose qui est beaucoup plus large que ce que ce terme connote habituellement.

M. Jekielek : Peut-être pourriez-vous nous dire ce qu’est la captation de la réglementation ? Et puis développons à partir de là.

Dr Weinstein : La captation de la réglementation, c’est lorsqu’une entreprise ou une industrie s’empare de l’appareil qui est censé la réglementer dans l’intérêt du public et commence à transformer cette agence ou sa structure, quelle qu’elle soit, de manière à ce qu’elle fasse réellement l’affaire de l’entreprise ou de l’industrie. C’est un phénomène assez courant et les gens en sont conscients.

Il ne s’agit généralement pas de choses comme le secteur de la technologie qui fait des offres à l’industrie pharmaceutique. La raison de ce lien n’est pas claire, mais nous pouvons constater qu’il existe. Considérez la question de savoir ce qui serait idéal du point de vue des fabricants de vaccins. Ce serait idéal s’il était recommandé que toutes les personnes reçoivent le vaccin, quel que soit leur âge, qu’elles soient enceintes ou non, qu’elles aient eu ou non le COVID-19.

M. Jekielek : En supposant que l’éthique n’entre pas du tout en jeu. C’est ce que vous êtes en train de dire. N’est-ce pas ?

Dr. Weinstein : Eh bien, je suppose que ce que je dis vraiment, c’est que je ne sais pas comment l’éthique s’interface avec quelque chose comme la responsabilité fiduciaire au sein de ces sociétés, et je ne vais pas prétendre le faire, mais elles ont une incitation perverse à injecter autant de doses de vaccin que possible.

Cette incitation perverse s’aligne sur une conclusion médicale selon laquelle tout le monde devrait être vacciné, et cette conclusion médicale, maintenant la recommandation du CDC, reflète exactement ce qui serait dans l’intérêt de l’industrie pharmaceutique.

Et le secteur technologique, les plateformes de médias sociaux ont maintenant pris les recommandations du CDC et les ont encodées comme base de leur politique de censure. Cela suggère que la captation est maintenant descendue jusqu’au niveau de Facebook, YouTube et Twitter. Le danger que cela représente est que nous ne pouvons pas avoir de conversation sur la captation des agences de santé publique, même lorsqu’il est urgent de le faire.

M. Jekielek : Parce que nos plateformes de conversation ne le permettent pas essentiellement.

Dr. Weinstein : Oui. Si vous le faites de manière hypothétique, imaginez que vous ne croyez pas que la captation a pris le contrôle du CDC, mais qu’elle pourrait le faire, dans le cas où nous prenons les croyances et les recommandations du CDC et que nous les encodons comme base d’une politique de censure. Ce que nous verrions alors, c’est que les preuves ne correspondent pas aux recommandations du CDC.

Nous devrions avoir une conversation qui dit : « Le CDC a-t-il été compromis ? Y a-t-il des preuves qu’il a été compromis ? Y a-t-il des mécanismes que nous pouvons voir qui permettraient qu’il soit compromis ? » Nous devrions avoir cette discussion.

Mais si cette discussion même est fermée, parce qu’elle est considérée comme de la désinformation médicale, alors il y a un silence effectif. Il semble, pour ceux qui ne prêtent qu’une attention superficielle, qu’il n’y a pas de suggestion que le CDC a été capté, parce que personne n’en parle.

M. Jekielek : Dans cette situation, vous auriez également tout un tas de gens qui perdent rapidement confiance dans le système, si le système ne peut pas être testé d’une manière ou d’une autre ou tenu pour responsable ou même évalué.

Dr Weinstein : Malheureusement, ce que vous obtenez est le pire des deux mondes. D’une part, vous n’avez pas la conversation nécessaire pour savoir si l’appareil qui est censé nous garder en sécurité fonctionne toujours dans notre intérêt. Cela laisse ceux qui détectent que quelque chose ne va pas à fantasmer sur ce qui pourrait se passer.

Et donc la compréhension de la gravité des choses, de leur nature, se déchaîne, parce que les seules conversations dans lesquelles le fait d’une divergence entre les preuves et la politique peut être discuté sont aussi des conversations dans lesquelles les gens sont indisciplinés et laissent leur imagination prendre le dessus.

M. Jekielek : Je continue à penser à cela, parce que nous sommes dans cette période – je ne sais pas combien d’années cela fait maintenant – où vous avez des législateurs, vous avez des portions importantes de la société, qui plaident en général pour la censure, pour le bien de la société ostensiblement. J’ai certainement entendu beaucoup de citations à ce sujet.

Ce n’est pas quelque chose à quoi je m’attendais nécessairement, mais c’est là où nous en sommes. Cette réalité ou cet ethos s’entrecroise avec tout ce phénomène d’une manière ou d’une autre. C’est ce que je pense, mais je n’ai pas réfléchi beaucoup plus loin que cela.

Dr Weinstein : Je dois dire que j’en suis choqué, mais je sais aussi que j’ai été averti encore et encore. J’ai été mis en garde contre le bûcher des sorcières, le bûcher des livres et Big Brother. Et je sais que l’histoire ne se répète pas, mais qu’elle rime, et celle-ci rime d’une manière qui, je pense, nous a pris au dépourvu.

Oui, nous avons des gens qui applaudissent les choses mêmes dont nos ancêtres ont compris qu’elles constituaient une menace pour notre capacité à persévérer dans le monde. Je ne suis pas sûr de ce que nos ancêtres avaient besoin de nous dire pour nous avertir que cela pourrait arriver, mais le nombre d’avertissements est grand. La mesure dans laquelle nous voyons maintenant [cela est effrayant].

Des personnes qui, jusqu’à très récemment, étaient apparemment d’accord avec l’idée que la liberté d’expression était une bonne idée, nous voyons maintenant ces mêmes personnes applaudir les censeurs et les aider. C’est effrayant.

M. Jekielek : Voici la question. Il y a une partie de la population qui semble croire que c’est une bonne idée, et ce n’est pas une infime partie. Comment cela se recoupe-t-il avec ce type de censure que nous voyons exactement ?

Dr Weinstein : Eh bien, je ne pense pas que cela fonctionne exactement de cette façon. En fait, je pense que nos fondateurs ont compris quelque chose d’assez contre-intuitif. Tout le monde peut imaginer que beaucoup de discours n’ont aucune valeur, et que certains discours sont destructeurs. Il est donc évident que nous pourrions peut-être améliorer le monde en éliminant simplement les discours qui sont manifestement inacceptables.

Le problème, c’est que le discours qui dépasse manifestement les bornes n’est pas une catégorie facile à opérationnaliser. Ce que vous avez souvent, ce sont des excentriques et des hétérodoxes qui voyagent ensemble. Ce mélange est malheureux. En général, il y a 100 excentriques pour chaque idée hétérodoxe vraiment intéressante, et ils se ressemblent très souvent pour des raisons qui ne valent probablement pas la peine d’être exposées.

Le fait est qu’il devient intéressant pour un penseur paresseux de parier contre toutes les choses à la marge, parce que les choses à la marge ont si fortement tendance à être fausses que si vous pariez contre elles, vous aurez raison 99 fois sur 100. Mais si vous pariez contre la frange et que vous cessez de penser au fait que c’est dans cette frange que se trouvent les idées hétérodoxes qui sont à l’origine du prochain échelon de progrès, alors vous gèlerez le progrès et vous ne saurez pas ce qui s’est passé.

Nos fondateurs, reconnaissant qu’il n’y avait pas de bon moyen de séparer chirurgicalement les mauvaises idées des bonnes idées de la frange, ont dit : « Eh bien, nous devons accepter le coût de la protection des mauvaises idées. » C’est le prix à payer pour que les bonnes idées qui se trouvent parmi elles puissent s’exprimer librement.

Il est difficile de dépasser leur formulation. Nous ne savons toujours pas comment séparer l’hétérodoxie des mauvaises idées. Et nous avons besoin de l’hétérodoxie. Le fait est que toute grande idée commence par une minorité d’une personne. Si vous n’êtes pas prêt à renoncer à l’avantage qui découle de toutes ces autres grandes idées, alors nous sommes obligés de composer avec ce qui est en marge. Ce n’est pas que le coût en soit nul.

M. Jekielek : Est-ce que tout ce scénario dont nous discutons ici aujourd’hui, en ce qui concerne la santé et l’expression, est en quelque sorte au-dessus du fait que nous nous dirigeons vers cette stase à cause de la façon dont la pensée collective de la société change ou est en quelque sorte guidée pour changer ?

Dr Weinstein : Je ne sais pas pourquoi cela se produit, mais je peux dire que cela se produit dans toutes les industries que je connais. Cela se produit dans toutes les institutions dont j’ai connaissance. Et franchement, cela se produit dans tous les sujets dont il est important que nous discutions. Nous sommes en train de défaire tous les principes de base qui nous permettent de penser, qui nous permettent d’être en désaccord les uns avec les autres de manière productive pour découvrir ce qui est vrai.

La conséquence pour nous va être catastrophique. Je veux dire, en réalité, nous prenons un système qui, oui, est profondément défectueux, mais qui s’améliore avec le temps. Nous prenons ce système le plus dynamique, le plus productif, le plus innovant, et nous le défaisons à la poursuite de ce qui semble être des idées utopiques qui n’ont aucune chance d’être vraies.

M. Jekielek : C’est en fait assez intéressant. En gros, c’est comme si nous avions décidé ou qu’une partie de la population, la classe d’élite ou autre, avait décidé que le coût l’emportait sur les avantages.

Dr Weinstein : Eh bien, je ne pense pas que ce soit exactement comme ça que ça fonctionne. Je pense que chacun voit son petit quadrant, et qu’il a ses intérêts. Je peux imaginer qu’à l’intérieur de l’industrie pharmaceutique, par exemple, il serait très frustrant qu’il y ait des médicaments à usage multiple qui ont un signal prometteur d’utilité.

Il y a des gens qui poursuivent des choses qui ne fonctionneront absolument pas. Et toute cette discussion sur les alternatives est contre-productive pour la mission de quelqu’un qui fait carrière dans la vente de vaccins. Ils pourraient donc cibler une petite quantité de discours, et ils pourraient considérer cela comme une partie tout simplement normale de la concurrence, de la même manière que les gens qui fabriquent Tide pourraient chercher à surpasser la concurrence des gens qui fabriquent Cheer (Deux marques de lessive américaines, NdT).

Le problème est qu’il ne s’agit pas de Tide contre Cheer, n’est-ce pas ? Il s’agit de différentes technologies médicales avec différents niveaux d’inconnus liés à leur utilisation, et les conséquences sont des dommages pour les êtres humains. Franchement, rien de tout cela n’est sûr. Les médicaments à usage unique ne sont pas non plus intrinsèquement sûrs lorsqu’ils sont utilisés hors étiquette.

Mais la question est de savoir où se trouve le plus grand risque ? Nous ne pouvons même pas avoir cette conversation, car il y a certaines affirmations qui sont soutenues par des preuves substantielles, que nous ne sommes même pas autorisés à faire publiquement sur ces plateformes.

M. Jekielek : De votre point de vue actuel, où voyez-vous cela aller ?

Dr Weinstein : Eh bien, j’ai un espoir, et j’ai une crainte. J’espère que ce qui est sur le point de se produire, c’est que la preuve évidente que nous avons un petit groupe de médicaments hors brevet repositionnés qui semblent être efficaces, à la fois comme traitements pour le COVID-19 et dans un cas comme prophylactique pour prévenir le COVID-19.

Le fait qu’il y ait un signal alarmant dans les diverses données concernant les effets indésirables, suite aux vaccins, j’espère qu’un nombre suffisant d’entre nous se sont présentés pour discuter de ces questions et que nous l’avons fait d’une manière prudente. Et je ne dis pas que nous n’avons pas fait d’erreurs – j’en ai fait – mais que nous les avons traitées honorablement.

J’espère que cela est devenu suffisamment clair pour qu’il y ait un autre pivot. Comme ce fut le cas avec la théorie de la fuite de laboratoire, la personne qui décide de ce que sera le récit officiel devra battre en retraite.

Et lorsqu’elle se retirera, j’espère que les gens feront la part des choses et reconnaîtront que ce qui a été révélé par la fuite dans les laboratoires, par la suppression des informations sur les médicaments repositionnés et par le silence des discussions sur les dommages qui semblent découler des vaccins, que la véritable implication est que quelque chose ne va pas du tout dans les systèmes qui sont censés servir nos intérêts, qu’il y a eu captation, que nous devons découvrir comment cela fonctionne et que nous devons y mettre fin, car nous devons absolument avoir notre gouvernement. Nous devons avoir nos universités. Nous devons avoir nos journalistes qui travaillent au nom du public, car sans eux, nous sommes perdus.

M. Jekielek : C’est donc votre espoir. Qu’en est-il de la peur ?

Dr Weinstein : Ma crainte est qu’à chaque fois que nous traversons une de ces épreuves, les antagonistes de la vérité apprennent. Ils évoluent. Ce qui s’est passé avec la théorie de la fuite de laboratoire les a alertés sur le danger de permettre aux gens de trier les preuves en public, et que leur niveau de tolérance pour cela va être poussé à son paroxysme, qu’ils seront effectivement motivés pour payer un prix plus élevé en termes de ridicule qui survient lorsque les gens censurent afin de s’assurer que les discussions n’ont pas lieu.

C’est ce que je ressens sur ma chaîne. Et je crains que cela ne fonctionne, que ceux d’entre nous qui sont confrontés à cela, certains d’entre nous choisissent de ne pas plier, et nous serons purgés de ces plateformes. Une fois que nous serons purgés de ces plateformes et que d’autres personnes auront été incitées à s’autocensurer, la conversation n’aura tout simplement pas lieu. Cela signifie que le récit officiel fonctionnera comme une sagesse reçue.

M. Jekielek : Je sais que vous avez manifestement beaucoup de personnes qui communiquent avec vous. Que vous disent les gens en réponse à l’annonce de cette démonétisation et à la suppression de certaines de ces vidéos, comme celle que vous avez réalisée avec le Dr Malone ?

Dr Weinstein : Eh bien, je reçois deux types de réponses dans ce cas. D’une part, il y a une réponse massive où les gens sont reconnaissants que quelqu’un tente de régler ce problème de manière responsable en public, et il y a beaucoup d’enthousiasme et de soutien et des offres d’aide.

Puis il y a un autre signal que je dois dire, je trouve troublant à tant de niveaux différents, où les gens veulent effectivement me tenir, moi et d’autres personnes impliquées dans ces discussions, responsables des préjudices possibles qui surviendront si les gens sont amenés à comprendre, par exemple, qu’il y a des événements indésirables qui semblent survenir à la suite de la vaccination.

M. Jekielek : Je veux juste revenir sur cette idée, encore une fois. Je suis en train de lancer des idées comme ça, mais il semble que les gens aient besoin d’une réponse simple, n’est-ce pas ? La réponse simple est de vacciner tout le monde, donc ce sera socialement bon. Je ne sais pas. C’est troublant.

Dr Weinstein : Il y a plusieurs choses qui se passent en même temps. Tout d’abord, la discussion se déroule dans le contexte d’une grande fraction de la population ayant été vaccinée. Je peux certainement imaginer que pour toute personne qui a été vaccinée, il serait tout simplement beaucoup plus facile d’imaginer que ces choses sont si sûres, qu’il n’y a aucune raison d’y penser plus que vous ne le feriez pour n’importe quel autre vaccin.

Je pense également que les gens, parce qu’ils ne sont pas en mesure d’évaluer les réalités biologiques ici, ne sont pas conscients qu’il y a une incertitude générale par rapport à ce que nous faisons et que ce n’est pas évident. Même si j’admets volontiers qu’il semble que ces vaccins fonctionnent à court terme, cela ne signifie pas qu’ils constituent un avantage net à long terme.

Il y a des façons dont ces vaccins pourraient mal tourner et des indications que certaines de ces choses pourraient se produire. Il y a la question de savoir s’ils entraîneront ou non l’évolution de variants qui prolongeront la pandémie et tueront davantage de personnes.

Enfin, il y a la question de la possibilité d’un renforcement dépendant des anticorps, qui pourrait faire en sorte que les personnes qui ont été vaccinées soient plus sensibles à un virus à long terme. Cela s’est produit lors des tentatives précédentes de production de vaccins à ARNm. Et il y a la question des dommages à long terme pour les personnes vaccinées.

Ce que ma femme Heather Heying et moi-même avons dit dans notre podcast, c’est que nous avons en fait une série de systèmes complexes. Nous avons trois niveaux. Le système immunitaire est un système complexe intégré à une personne, qui est un système complexe intégré à une société, qui est un système complexe. Et ces trois éléments sont en jeu en ce qui concerne les préjudices.

Cela ne signifie pas qu’en fin de compte nous verrons toutes ces choses se produire, mais cela signifie que toute personne qui dit : « Ces vaccins sont tout simplement bons. Ils sont la voie de sortie de la pandémie. Et donc nous devons faire en sorte que tout le monde se fasse vacciner parce que c’est manifestement une bonne idée pour nous de le faire. » Ce n’est pas clair.

Ceux qui partent de l’idée que c’est clair semblent être motivés par une suppression des contraintes normales qui entourent habituellement la discussion. Ils se battent comme s’ils avaient affaire à un ennemi maléfique, mais ils n’ont pas affaire à un ennemi maléfique. Ils ont affaire à des personnes qui, sur la base des preuves, et sur la base de ce que nous comprenons de ce système complexe à trois couches, sont alarmées par ce que nous faisons.

À tout le moins, même si nous nous trompons, il est d’une importance vitale que nous soyons attentifs à ce qui pourrait être erroné ici, afin de découvrir si nous faisons du mal ou non et, entre autres, d’y mettre fin si c’est ce que nous faisons.

M. Jekielek : Bret, une dernière pensée avant que nous terminions ?

Dr. Weinstein : Pour comprendre où nous en sommes, les gens doivent reconnaître que la conversation existe à deux niveaux différents. Il y a un désaccord entre ceux qui ont examiné les preuves de l’efficacité des médicaments repositionnés contre le COVID-19 et du signal d’événements indésirables en ce qui concerne les vaccins.

Le fait que nous ne soyons pas tous d’accord sur ce que cela signifie est en fait une bonne chose. C’est le signe d’une discussion scientifique saine. Il s’agit d’un phénomène complexe, et les données ne racontent pas une seule histoire. Cette histoire émergera au fil du temps si nous sommes autorisés à avoir cette discussion.

Mais quelle que soit votre position quant à l’implication des preuves, aucune d’entre elles n’explique la politique que nous voyons se mettre en place. Et c’est alarmant. Ce serait alarmant dans des circonstances normales, mais c’est particulièrement alarmant dans le contexte de l’immunité contre la responsabilité et des autorisations d’utilisation d’urgence.

En effet, nous assistons à une politique médicale qui, pour une raison quelconque, correspond parfaitement à ce qui serait dans l’intérêt des fabricants de produits pharmaceutiques et ne semble pas correspondre aux intérêts médicaux du public.

Maintenant, j’ai le sentiment qu’il y a cinq ans, trois ans, si nous avions demandé aux gens s’ils faisaient confiance ou non à l’industrie pharmaceutique pour ne pas corrompre les législateurs et provoquer la production d’une politique qui sert leurs intérêts et n’est pas dans l’intérêt du public, la plupart des gens auraient reconnu qu’il y avait un certain danger à ce que ces sociétés aient une influence indue sur le gouvernement.

D’une manière ou d’une autre, dans le contexte de la pandémie, les gens ont oublié cela, et ils ne réalisent pas que même les protections normales ont été supprimées par la manière dont ces produits ont été fabriqués. Le fait que les vaccins exigent qu’il n’existe aucun médicament sûr et efficace, et qu’il y a maintenant un débat sur les médicaments qui existent, que certains d’entre nous, après avoir examiné les preuves, croient efficaces et que d’autres jurent qu’il n’y a aucune preuve pour – c’est un fait intéressant et évident.

Les gens devraient le considérer dans le contexte d’une arme dont la sécurité a été effectivement retirée. C’est ce qui se passe lorsque vous immunisez une société de toute responsabilité. Elle devient plus enthousiaste à propos de son produit parce qu’elle n’a pas peur de se retrouver devant les tribunaux.

Est-ce que cela s’est produit ici ? Je pense que c’est probable, mais à tout le moins, nous devons certainement être en mesure d’avoir cette conversation. … La censure est maintenant sur la table au même moment. Et les sujets sur lesquels nous sommes censurés sont au cœur de cette question de la sécurité que nous offrent les personnes chargées de veiller à ce que la politique médicale du gouvernement nous serve. C’est certainement quelque chose qui nécessite une discussion.

J’espère que les membres de votre auditoire comprendront, peu importe où ils se situent sur ces questions, peu importe ce qu’ils pensent qu’il se passe, il est évident qu’il y a un danger qui découle du fait d’immuniser les entreprises de leur responsabilité. Ce danger nous impose une obligation supplémentaire de discuter si oui ou non quelque chose a mal tourné.

M. Jekielek : Eh bien, Bret Weinstein, c’est un tel plaisir de vous avoir à l’antenne.

Dr Weinstein : Merci de m’avoir invité. C’était une discussion très intéressante.

Cette interview a été éditée dans un souci de clarté et de brièveté.

Dr. Bret Weinstein: ‘Perverse Incentives’ in the Vaccine Rollout and the Censorship of Science
“We are exposing a huge fraction of the population to what is in effect a scientific experiment, except ...

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