Article original datant du 05/08/21
Une nouvelle étude a révélé que les personnes qui ont déjà contracté le COVID-19 présentent une réponse des anticorps plus puissante que celles qui ont été uniquement vaccinées contre le virus respiratoire.
Menée par une équipe de recherche de l’Université Rockefeller à New York, l’analyse a révélé « qu’entre une première (initiale) et une deuxième (rappel) injection du vaccin Pfizer-BioNTech ou Moderna, les cellules B à mémoire des individus n’ayant jamais été contaminé ont produit des anticorps qui ont évolué vers une activité neutralisante accrue contre le SRAS-CoV-2 », mais aussi que « aucune augmentation supplémentaire de la puissance ou de l’étendue de cette activité n’a été observée par la suite ».
Parallèlement, les chercheurs ont déterminé que non seulement les patients guéris du COVID-19 possèdent des anticorps neutralisants jusqu’à un an après l’infection, mais que cette infection contribue simultanément à offrir une protection contre les variants en développement.
« L’infection par le syndrome respiratoire aigu sévère du coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) produit des réponses des cellules B qui continuent à évoluer pendant au moins un an », peut-on lire dans l’étude. « Pendant cette période, les cellules-mémoire B expriment des anticorps de plus en plus étendus et puissants qui sont résistants aux mutations trouvées dans les variants préoccupants. »
L’analyse conclut ensuite que « les anticorps-mémoire sélectionnés au fil du temps par la contamination naturelle sont plus puissants et au spectre plus étendu que les anticorps suscités par la vaccination. »
De plus, les résultats suggèrent que « le renforcement des individus vaccinés par des vaccins à ARNm actuellement disponibles produirait une augmentation quantitative de l’activité neutralisante plasmatique, mais pas l’avantage qualitatif contre les variants obtenu par la vaccination des individus convalescents ».
Les résultats de l’étude viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses qui détaillent le niveau de protection que l’immunité naturelle offre aux patients précédemment infectés par le COVID-19. Le mois dernier, l’Université Emory a publié une enquête approfondie décrivant l’efficacité de l’immunité à long terme contre le virus respiratoire. Des découvertes similaires ont également été identifiées dans des recherches publiées par la Cleveland Clinic et la Washington University School of Medicine à St. Louis, respectivement.