Article original datant du 22/09/21
Cet économiste universitaire, qui contribue régulièrement au Daily Sceptic, a examiné plus en détail les données d’Israël, pays pionnier en matière de vaccins, et a trouvé des indications selon lesquelles les vaccins ne protègent pas contre les maladies graves et les décès aussi bien qu’on le pense généralement.
Israël reste la référence en matière de macro-données sur l’efficacité des vaccins. Comme beaucoup le savent, le pays a lancé son programme de vaccination très tôt et son déploiement a été remarquablement rapide. Plus de 60 % de la population est entièrement vaccinée, tandis que les taux de vaccination dans les groupes vulnérables dépassent les 90 %.
Ce n’est un secret pour personne que, malgré ces chiffres, Israël connaît une nouvelle vague du virus. Cela apparaît clairement dans les données sur le taux de tests positifs (données de Our World in Data).
Nous avons tous fini par accepter que les vaccins ont peu d’impact sur l’infection – et ce, même si l’on nous a dit un jour qu’ils étaient efficaces à 95 % contre l’infection. Mais peu importe – il faut oublier toute cette version. La dernière « opinion scientifique obligatoire » est que le vaccin empêche les cas d’évoluer vers des cas graves qui nécessitent des hospitalisations et, finalement, la mort.
Compte tenu des données recueillies en Israël, nous pouvons maintenant tester cette hypothèse.
Commençons par les hospitalisations. Si le vaccin prévient les hospitalisations, alors le taux d’hospitalisations par taux de test positif devrait avoir chuté de manière spectaculaire par rapport à l’histoire. Est-ce le cas ? Voici les données.
Réponse courte : non. Il a baissé par rapport au pic du printemps 2021 (une période de faible prévalence). Mais il est plus élevé qu’il ne l’était en été/automne 2020. Il est juste de dire qu’il n’y a pas d’impact ici.
Eh bien, peut-être que l’impact du vaccin est visible dans le manque de patients hospitalisés admis en soins intensifs ? Voyez par vous-même.
Sur cette métrique, nous constatons une certaine baisse. Mais pas beaucoup. Et une grande partie de cette baisse pourrait être attribuée aux meilleurs traitements désormais disponibles pour les patients Covid. C’est une explication plus logique étant donné que ces patients sont déjà hospitalisés. Mais quelle que soit votre interprétation, la baisse du nombre de patients hospitalisés passant en soins intensifs n’est pas énorme – et elle semble repartir à la hausse.
Enfin, pour couronner le tout, qu’en est-il des décès par taux de test positif ?
Une fois encore, Israël ne connaît pas les extrêmes du printemps 2021 (période de faible prévalence). Mais les décès par taux de test positif sont à peu près en ligne avec ce qu’ils étaient en 2020. Aucun impact clair ici.
Enfin, regardons les décès par hospitalisation.
Une fois de plus, Israël enregistre des décès par hospitalisation à des taux qui sont parfaitement cohérents tout au long de la pandémie.
Dans l’ensemble, on peut dire que les vaccins n’ont pas d’impact sur les macro-donées (qui donnent une vue d’ensemble, NdT). Les gens continuent d’attraper le Covid. Les gens sont toujours hospitalisés à cause du Covid. Des gens meurent encore du Covid.
Accuser les personnes non vaccinées est absurde : avec plus de 60 % de la population et plus de 90 % des personnes vulnérables vaccinées, nous devrions constater un certain impact dans les macro-données. Le fait que ce ne soit pas le cas montre que les micro-données qui montrent que la plupart des cas graves et des décès concernent les personnes non vaccinées sont probablement faussées.
Une partie de cette situation peut être due à un effet de confusion, c’est-à-dire que le statut vaccinal se superpose à l’état de santé (peut-être que les hassidiques pauvres sont plus vulnérables et ne sont pas vaccinés). Mais une partie de ces résultats est probablement due à une folie statistique. Comme le dit la loi de Goodhart : « Quand une mesure devient une cible, elle cesse d’être une bonne mesure. »
Avant d’abandonner l’ancienne Sion, il convient d’utiliser ses données pour une brève incursion sur un terrain plus controversé : les dangers du vaccin pour les groupes d’âge non vulnérables. Étant donné qu’Israël est entré dans le domaine de la vaccination depuis plus longtemps que la plupart des autres pays, assistons-nous à une augmentation de la surmortalité dans les groupes non vulnérables ?
Le graphique suivant montre la surmortalité cumulée en pourcentage de la moyenne pour les Israéliens âgés de 0 à 44 ans, par semaine (OCDE).
Comme nous pouvons le constater, la surmortalité parmi les groupes non vulnérables est bien plus élevée en 2021 qu’en 2020. Nous pouvons exprimer ces mêmes données de manière légèrement différente en disant qu’à la semaine 32 en 2020, la surmortalité moyenne en pourcentage de la moyenne était de moins 7 %, alors qu’à la même période en 2021, elle était de 5,3 %.
Quoi qu’il en soit, l’année 2020 a vu une surmortalité négative chez les Israéliens âgés de 0 à 44 ans, tandis que l’année 2021 a vu une surmortalité positive dans ce groupe d’âge. Cela ne prouve pas que les vaccins provoquent une surmortalité dans ce groupe, mais les données sont au moins cohérentes avec cette interprétation.