Vous croyez que 2020 est fini ? Que les mauvaises surprises sont derrière nous ? Il semblerait que 2020 n’était qu’un aperçu de ce qui s’annonce devant nous. Cette nouvelle est une des plus importantes de 2020 car elle indique qu’une étape a été franchie. La France est entré dans une ère obscure où la démocratie n’est plus qu’un lointain souvenir. Pourquoi ?
Le Pr. Fourtillan a été interné en hôpital psychiatrique hier soir contre son gré. C’est le préfet du Gard qui aurait ordonné son internement. Plusieurs personnes ayant appelé l’hôpital ont confirmé que le standard était difficile à contacter, et que ce dernier avait bien confirmé sa présence. Donc quand on ne peut pas écarter par la voie légale et judiciaire quelqu’un qui dérange par ses prises de positions, et bien, on l’interne en toute impunité… C’est donc cela que l’on appelle un Etat de Droit ?
Si vous voulez avoir plus de détails sur son internement, le pourquoi du comment, etc, je vous conseille fortement de lire cet article de France soir :
[Alerte info] Le Pr Fourtillan, apparu dans « Hold-Up », interné en hôpital psychiatrique contre son gré
Dans ce contexte très particulier, qu’aucun de nous pensait voir pendant son vivant, les personnes comme le Pr. Fourtillan DOIVENT être considérés comme des héros ! La raison est très simple. S’il a été interné contre son gré, c’est parce qu’il était devenu trop dérangeant pour le pouvoir en place qui est en train de s’asseoir sur la loi, la constitution et les droits de l’homme. Les travaux et les propos du Pr. Fourtillan posaient problème, car il était certainement dans le vrai.
De ce fait, il est de notre devoir en tant que Soldats Digitaux dans cette guerre d’informations, de propager ses travaux et ses propos. Il est de notre devoir de ne pas abandonner cet homme courageux qui a tout perdu, car il ne voulait pas vendre son âme au diable. Il est de notre devoir de ne pas les laisser faire, car si on ne fait rien, notre tour est proche, puis celui de nos familles, etc.
Je sais de quoi je parle. Je suis né en Albanie et ma famille a subi la colère du dictateur albanais pendant 40 ans car ils ne voulaient pas se plier à la volonté de ce dernier. La méthode de l’internement forcé est la méthode préférée des dictateurs ou des pouvoirs tyranniques pour éliminer l’opposition sans faire trop de vagues. Les nazis ont utilisé les hôpitaux psychiatriques pour régler leurs comptes mais ils n’étaient pas les seuls. Je vous invite à vous rappeler ce qui se passait en Russie pendant le règne d’un des régimes les plus oppressants et dévastateurs de notre histoire. Lisez bien ces lignes en dessous et si vous voulez approfondir, lisez l’article complet, accessible ici :
Les dérives éthiques de la psychiatrie à la remorque de l’État
L’internement abusif des dissidents politiques dans l’ex-Union soviétique
À la suite des dénonciations par Khrouchtchev, en 1956, des répressions sanglantes de Staline en URSS, la psychiatrie soviétique s’est mise à la remorque de l’État dans la répression moins sanguinaire des dissidents politiques. Ne pouvant plus utiliser les méthodes de terreur stalinienne, le KGB a dû faire appel à des moyens plus subtils pour réprimer l’opposition au régime. En collant l’étiquette de malades mentaux aux dissidents politiques et en les internant dans les hôpitaux psychiatriques, l’État soviétique et le KGB, son organe de répression, n’avaient plus besoin d’utiliser le peloton d’exécution ou le goulag arctique pour réprimer la dissidence politique. En utilisant la psychiatrie plutôt que la police, la nouvelle forme de répression avait meilleure apparence puisqu’il s’agissait d’un problème de santé plutôt que de déviation politique.
Anatoly Koryagin, alors jeune psychiatre débutant sa carrière en Sibérie, décrit bien les pressions exercées sur lui, au début des années 1960, par le KGB et des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur pour effectuer des expertises psychiatriques de soi-disant « malades mentaux », qui n’étaient autres que des déviants politiques trop de visibles. Koryagin, qui avait résisté à ces pressions, devient lui-même objet des persécutions de l’État soviétique et a dû quitter le pays.
Tel que rapporté par Cohen, une des victimes les plus notoires de l’utilisation abusive de la psychiatrie par l’État soviétique était le major général Grigorenko, qui avait eu une carrière militaire des plus distinguée au cours de la deuxième guerre mondiale. Il avait dénoncé le sort des Tatars, peuple minoritaire persécuté par l’État stalinien.
Les activités politiques de Grigorenko à la défense des nationalistes tatars devenaient de plus en plus gênantes pour l’État. En mai 1969, il fut assigné pour témoigner dans un procès intenté contre une nationaliste tatar à Taskent. À son arrivée à l’aéroport de Taskent, Grigorenko fut mis en état d’arrestation et déféré à une commission de trois psychiatres. Cette commission statua que Grigorenko était sain d’esprit, responsable de ses actes et ne nécessitait aucune hospitalisation dans un hôpital psychiatrique. Évidemment, cette décision ne satisfaisait pas le KGB, qui voulait à tout prix éviter un procès public pour Grigorenko, qui fut alors transféré à l’institut Serbsky à Moscou.
Une nouvelle commission de psychiatres, présidée par le docteur G. Morosof, fut plus respectueuse des directives du KGB en concluant que Grigorenko souffrait d’un « développement paranoïaque de la personnalité associé à des idées réformistes ». Avec ce diagnostic, Grigorenko n’eut pas à comparaître au procès de Taskent, ayant alors été jugé inapte à comparaître à cause de sa maladie mentale. Par la suite, il fut jugé non responsable de l’accusation de fabrication et de diffusion d’informations diffamatoires sur l’URSS et fut interné quatre ans dans un hôpital psychiatrique spécialisé à Chernyakhovsk
Au début des années 1970, le cas de Grigorenko et d’autres encore, comme celui du biologiste Thomas Medvedev et du défenseur des droits de l’homme Vladimir Bikovsky, commençaient à défrayer la chronique internationale particulièrement dans les pays occidentaux. En 1977, à Honolulu, et en 1983, à Vienne, l’Association mondiale de psychiatrie commençait à discuter ouvertement des abus de la psychiatrie soviétique. L’Association des psychiatres américains et le Collège royal des psychiatres du Royaume-Uni demandaient une enquête impartiale, qui fut évidemment rejetée par l’Association des neuropathologistes et psychiatres de l’URSS, qui préféra quitter l’Association mondiale de psychiatrie, en 1982, plutôt que de risquer l’expulsion.
Quels sont les facteurs qui ont contribué à mettre toute une profession telle que la psychiatrie à la remorque de l’État soviétique ? Évidemment, les facteurs politiques prédominent dans un État totalitaire tel que l’URSS. Mais il faut aussi tenir compte de la plus grande complexité des problèmes inhérents aux questions psychiatriques, qui entraînent une moins grande précision dans le diagnostic que dans les autres spécialités médicales.
Les psychiatres soviétiques avaient alors utilisé des diagnostics farfelus tels que « la forme fruste de schizophrénie », « la paranoïa avec délire de réforme », pour psychiatriser des dissidents politiques. De plus, l’État soviétique avait en place deux réseaux de services psychiatriques. Le premier, consistant en dispensaires et en hôpitaux psychiatriques relevant du ministère de la Santé intégrés aux autres services de santé ; le deuxième, consistant en hôpitaux spéciaux à mission médico-légale relevant du KGB et du ministère de l’Intérieur, et le plus notoire étant l’institut Serbsky de Moscou.
Vous comprenez ce qui se passe ? Vous comprenez pourquoi nous devons ABSOLUMENT réagir à l’internement forcé du Pr. Fourtillan ?
Psaume 27:1