Article original datant du 13/04/21
Le NIH (National institutes of Health – Instituts américains de la santé) du Dr. Fauci a versé l’argent des contribuables américains – environ 7 millions de dollars – au laboratoire de Wuhan.
ANALYSE/AVIS :
L’ancien directeur des ‘Centers for Disease Controle and Prevention’ (CDC – Centre pour le contrôle des maladie), le Dr Robert Redfield, pense que le virus SRAS-CoV-2 provient de l’Institut de virologie de Wuhan.
Si le Dr Redfield a raison – et il est presque certain que c’est le cas – alors le Dr Anthony Fauci, du ‘National Institutes of Health’ (NIH – Institut national de la santé), doit assumer une responsabilité importante pour une pandémie mondiale qui a tué plus d’un demi-million d’Américains, poussé des dizaines de millions d’Américains au chômage et vidé des milliards de dollars de richesse de l’économie américaine.
Le SRAS-CoV-2 est apparu pour la première fois à l’automne 2019 à plusieurs kilomètres à la fois d’un marché humide (marché d’animaux vivants) de Wuhan en Chine, et du laboratoire de Wuhan. La théorie du marché humide postule que le virus est passé d’un animal à l’homme alors que l’animal infecté était dépecé, cuisiné et consommé. L’autre théorie, celle du « laboratoire de Wuhan », postule que le virus s’est échappé du laboratoire.
La théorie du marché humide a un précédent historique récent. Le premier virus du SRAS en Chine, le SRAS-CoV-1, a rapidement été relié à un virus presque identique trouvé chez des chiens viverrins et civette palmée de l’Himalaya consommés sur les marchés.
Pourtant, après avoir testé des milliers d’animaux, aucun virologue n’a trouvé un « progéniteur direct » similaire du deuxième virus chinois du SRAS. Il est donc extrêmement improbable que le SRAS-CoV-2 provienne du marché humide de Wuhan. Il reste donc la théorie concurrente du laboratoire de Wuhan.
Avec un niveau de biosécurité de « P4« , le laboratoire de virologie de Wuhan abrite les agents pathogènes les plus dangereux de la planète, dont le mortel Ebola. Cependant, aucun laboratoire P4 n’est jamais sûr à 100 %, car il existe de nombreux exemples d’agents pathogènes qui s’échappent.
Une diffusion accidentelle du SRAS-CoV-2 à partir du laboratoire de Wuhan est donc tout à fait raisonnable. Cette hypothèse est d’autant plus plausible que le Département d’État américain a mis en garde en 2018 contre le manque de précautions de sécurité au laboratoire de Wuhan et la possibilité d’une « nouvelle pandémie de type SRAS ». (On ne pourra pas dire qu’on n’a pas été prévenu).
Il y a aussi la logique du rasoir d’Occam : si un virus mortel surgit à plusieurs kilomètres du seul laboratoire d’armes biologiques d’Asie, l’explication la plus simple, selon le rasoir d’Occam, est généralement la bonne. Par conséquent, le SRAS-CoV-2 provient du laboratoire de Wuhan.
Ensuite, il y a ceci : Le SRAS-CoV-2 ressemble le plus aux virus trouvés chez les chauves-souris en fer à cheval (Rhinolophes), et le laboratoire de Wuhan possède une vaste collection de ces virus rares et nouveaux. Pour ajouter de l’huile sur le feu de cette grotte à chauves-souris, nombre de ces virus ont été apportés à Wuhan par la « Bat Lady » chinoise Shi Zhengli. Avant d’être muselée par le gouvernement chinois, Mme Shi s’est inquiétée de la possibilité que le virus ait fuité de son laboratoire.
Quant à savoir si le SRAS-CoV-2 a été fabriqué par génie génétique, c’est ici que le Dr Fauci entre dans ce dangereux tableau : En 2017, sans prévenir suffisamment la Maison Blanche de Trump, le Dr Fauci et son collègue du NIH, le Dr Francis Collins, ont ré-autorisé l’utilisation de la recherche dite de gain de fonction à l’intérieur du laboratoire chinois de Wuhan.
Le gain de fonction est un outil de génie génétique qui améliore la capacité d’un virus à provoquer une maladie. En faisant pression pour le gain de fonction, le Dr Fauci et le Dr Collins ont unilatéralement annulé une décision prise en 2014 par la Maison Blanche d’Obama de restreindre de telles expériences en raison de leurs dangers inhérents.
En fait, le SRAS-CoV-2 présente plusieurs caractéristiques fonctionnelles très inhabituelles qui suggèrent que le virus a été génétiquement modifié. Par exemple, contrairement au SRAS-CoV-1 et à la plupart des autres virus, le SRAS-CoV-2 se caractérise par un degré élevé de « propagation asymptomatique ». Cela rend le virus beaucoup plus contagieux – et donc beaucoup plus mortel.
Le degré élevé de propagation asymétrique, ainsi que les mutations rapides et mortelles du virus que nous observons actuellement, suggèrent la possibilité d’un virus utilisé comme une arme. Ici, le département d’État américain a révélé que le laboratoire de Wuhan s’est engagé dans des recherches pour le compte de l’Armée populaire de libération depuis 2017 – l’année même où les docteurs Fauci et Collins ont approuvé la recherche par gain de fonction à Wuhan.
La dernière pièce de ce puzzle « Fauci comme père de la pandémie » est la suivante : Le NIH du Dr Fauci a fait transiter l’argent des contribuables américains – environ 7 millions de dollars – vers le laboratoire de Wuhan par l’intermédiaire d’un personnage de l’ombre nommé Peter Dasak. M. Dasak s’est lui-même vanté d’avoir manipulé génétiquement des virus au laboratoire de Wuhan avant la pandémie.
Si le Dr Redfield et le rasoir d’Occam ont raison de dire que le laboratoire de Wuhan a engendré le SRAS-CoV-2, l’histoire jugera que le Parti communiste chinois et le Dr Fauci sont deux des plus étranges, sinon des plus mortels, compagnons de l’histoire. Car c’est le Dr Fauci – et ces faits ne sont pas contestés – qui a fourni au laboratoire de Wuhan le financement et le feu vert pour les expériences de gain de fonction. C’est une enquête du Congrès qui attend d’être menée.
- Peter Navarro a été assistant du président pendant l’administration Trump.