Article original datant du 08/05/21
La Chine se préparait à une troisième guerre mondiale avec des armes biologiques – dont le coronavirus – il y a SIX ans, selon un dossier produit par l’Armée Populaire de Libération en 2015 et découvert par le Département d’État américain.
- Pékin considère le potentiel militaire des coronavirus du SRAS depuis 2015.
- Les enquêteurs du département d’État américain ont eu accès à ce document qui fait l’effet d’une bombe.
- Les scientifiques ont examiné la manipulation des maladies « d’une manière jamais vue auparavant ».
- Tom Tugendhat, membre de la commission des affaires étrangères, estime que les preuves constituent une « préoccupation majeure ».
Selon un document obtenu par des enquêteurs américains, des scientifiques chinois se préparent depuis six ans à une troisième guerre mondiale menée à l’aide d’armes biologiques et génétiques, dont le coronavirus.
Ce document, auquel le département d’État américain a eu accès, insiste sur le fait qu’il s’agira de « l’arme essentielle pour la victoire » dans un tel conflit, décrivant même les conditions parfaites pour libérer une arme biologique et documentant l’impact qu’elle aurait sur « le système médical de l’ennemi ».
Cette dernière preuve que Pékin a envisagé le potentiel militaire des coronavirus du SRAS dès 2015 a également suscité de nouvelles craintes quant à la cause du Covid-19, certains responsables continuant à penser que le virus pourrait s’être échappé d’un laboratoire chinois.
Le dossier des scientifiques de l’Armée Populaire de Libération (nom officiel de l’Armée nationale de la république populaire de Chine, NdT) et des responsables de la santé, dont les détails ont été rapportés par The Australian, examine la manipulation des maladies pour fabriquer des armes « d’une manière jamais vue auparavant ».
De hauts responsables du gouvernement ont déclaré que ce dossier « soulève des inquiétudes majeures » quant aux intentions des proches du président chinois Xi Jinping, dans un contexte de craintes croissantes quant à l’absence de réglementation de l’activité des laboratoires chinois.
Les auteurs du document insistent sur le fait qu’une troisième guerre mondiale « sera biologique », contrairement aux deux premières guerres qui ont été décrites comme étant respectivement chimique et nucléaire.
Se référant à des recherches qui suggèrent que les deux bombes atomiques larguées sur le Japon l’ont forcé à se rendre, ce qui a entraîné la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils affirment que les armes biologiques seront « l’arme principale de la victoire » dans une troisième guerre mondiale.
Le document décrit également les conditions idéales pour libérer une arme biologique et causer un maximum de dégâts.
Selon les scientifiques, de telles attaques ne devraient pas être menées en plein jour, car la lumière intense du soleil peut endommager les agents pathogènes, tandis que la pluie ou la neige peut affecter les particules d’aérosol.
Les aérosols devraient plutôt être libérés la nuit, à l’aube, au crépuscule ou par temps nuageux, avec « une direction de vent stable… afin que l’aérosol puisse flotter dans la zone cible ».
Dans le même temps, l’étude note également qu’une telle attaque entraînerait un afflux de patients nécessitant un traitement hospitalier, ce qui « pourrait provoquer l’effondrement du système médical de l’ennemi ».
D’autres préoccupations concernent la recherche chinoise sur le « gain de fonction » à l’Institut de virologie de Wuhan – près de l’endroit où la première épidémie de Covid a été découverte – où les virologues créent de nouveaux virus censés être plus transmissibles et plus mortels.
Le député Tom Tugendhat, président de la commission des affaires étrangères des Etats-Unis, a déclaré : « Ce document suscite de grandes inquiétudes quant aux ambitions de certains de ceux qui conseillent la direction du Parti. Même sous les contrôles les plus stricts, ces armes sont dangereuses ».
Hamish de Bretton-Gordon, expert en armes chimiques, a déclaré : « La Chine a déjoué toutes les tentatives de réglementation et de contrôle de ses laboratoires où de telles expérimentations ont pu avoir lieu ».
Cette révélation tirée du livre ‘What Really Happened in Wuhan’ (Ce qui s’est réellement passé à Wuhan) a été rapportée hier.
Le document, intitulé New Species of Man-Made Viruses as Genetic Bioweapons (Nouvelles espèces de virus artificiels en tant qu’armes biologiques génétiques), indique : « À la suite des développements dans d’autres domaines scientifiques, des progrès majeurs ont été réalisés dans l’administration d’agents biologiques.
Par exemple, la nouvelle capacité à lyophiliser les micro-organismes a permis de stocker des agents biologiques et de les vaporiser lors d’attaques ».
Selon les analystes, 18 auteurs ont travaillé dans des laboratoires « à haut risque ».
Le directeur exécutif de l’Australian Strategic Policy Institute (Institut australien de politique stratégique), Peter Jennings, s’est également inquiété du fait que la recherche biologique chinoise sur les coronavirus pourrait être utilisée comme arme à l’avenir.
Il n’y a pas de distinction claire entre les capacités de recherche, car la décision de les utiliser à des fins offensives ou défensives n’est pas prise par ces scientifiques », a-t-il déclaré.
Si vous développez des compétences apparemment pour protéger votre armée d’une attaque biologique, vous donnez en même temps à votre armée la capacité d’utiliser ces armes de manière offensive. Vous ne pouvez pas séparer les deux.
Les agences de renseignement soupçonnent que le Covid-19 pourrait être le résultat d’une fuite accidentelle du laboratoire de Wuhan. Mais pour l’instant, rien ne permet de penser qu’il a été diffusé intentionnellement.
Cette semaine encore, le président brésilien Jair Bolsonaro a semblé critiquer vivement la Chine en l’accusant d’avoir créé le Covid pour déclencher une « guerre » chimique.
Les commentaires ont été faits au cours d’une conférence de presse mercredi, alors que le dirigeant à la ligne dure cherchait à se distancer davantage des attaques croissantes sur sa gestion nationale d’une pandémie qui a produit le deuxième plus grand nombre de morts dans le monde.
« C’est un nouveau virus. Personne ne sait s’il est né dans un laboratoire ou si un humain a mangé un animal qu’il n’aurait pas dû manger », a déclaré M. Bolsonaro.
« Mais il est là. Les militaires savent ce qu’est la guerre chimique, bactériologique et radiologique. Ne sommes-nous pas confrontés à une nouvelle guerre ? Quel pays a connu la plus forte croissance de son PIB ? Je ne vous le dirai pas ».
Bien que Bolsonaro n’ait pas nommé la Chine dans son discours, les données de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques ont montré que la Chine était le seul membre du G20 dont le PIB a connu une croissance pendant la pandémie en 2020, augmentant de 2,3 %.
Et le chef de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré, pas plus tard qu’en mars, que toutes les théories sur les origines du Covid-19 restaient ouvertes après avoir lu l’étude de l’OMS et de la Chine – bien que le rapport ait rejeté l’idée que le virus se soit échappé d’un laboratoire comme étant « extrêmement improbable ».
Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que toutes les hypothèses étaient « sur la table » et nécessitaient un examen plus approfondi après avoir lu le rapport de la mission d’experts internationaux à Wuhan.
Mais ses commentaires sont intervenus quelques heures seulement après qu’il est apparu que le rapport rejetait la théorie de la fuite du laboratoire et affirmait que la transmission du virus de la chauve-souris à l’homme par un autre animal était le scénario le plus probable.
La publication du rapport a été retardée à plusieurs reprises, ce qui a suscité des interrogations quant à la possibilité que la partie chinoise tente de fausser les conclusions pour éviter que la responsabilité de la pandémie ne retombe sur la Chine.
Des critiques, dont l’ex-président Trump, ont accusé l’OMS de reprendre la propagande chinoise sur le virus depuis l’annonce de l’épidémie au monde entier.
Les commentaires du Dr Tedros sont intervenus après que Lee Zeldin, représentant républicain de l’État de New York, a reproché à la Chine de « dissimuler au monde les origines de la pandémie », tandis que l’OMS « a joué le jeu à maintes reprises ».
Entre-temps, le Dr Anthony Fauci, principal conseiller médical du président Biden, a révélé qu’il était « préoccupé » par la mission d’enquête controversée de l’OMS.
Les retards répétés dans la publication du rapport ont soulevé la question de savoir si la partie chinoise n’essayait pas de fausser ses conclusions.
« Nous avons de réelles inquiétudes quant à la méthodologie et au processus d’élaboration de ce rapport, y compris le fait que le gouvernement de Pékin a apparemment contribué à sa rédaction », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors d’une récente interview sur CNN.
La Chine a rejeté cette critique et a accusé les États-Unis d’exercer une « pression politique » sur les experts de la mission d’enquête.
« Les États-Unis se sont exprimés sur le rapport. En agissant ainsi, les États-Unis n’essaient-ils pas d’exercer une pression politique sur les membres du groupe d’experts de l’OMS ? », a demandé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian.
De nouveaux indices inquiétants sur les origines du Covid : comment les scientifiques du laboratoire de Wuhan ont aidé l’armée chinoise dans le cadre d’un projet secret de recherche de virus animaux, écrit IAN BIRRELL.
Des scientifiques étudiant les maladies des chauves-souris dans le laboratoire de haute sécurité de Wuhan, en Chine, ont participé à un vaste projet d’étude des virus animaux aux côtés de hauts responsables militaires, bien que ceux-ci aient nié l’existence de tels liens.
Des documents obtenus par The Mail on Sunday révèlent qu’un programme national, dirigé par un organisme d’État de premier plan, a été lancé il y a neuf ans pour découvrir de nouveaux virus et détecter la « matière noire » de la biologie impliquée dans la propagation des maladies.
Un éminent scientifique chinois, qui a publié la première séquence génétique du virus Covid-19 en janvier de l’année dernière, a découvert 143 nouvelles maladies au cours des seules trois premières années du projet.
Le fait qu’un tel projet de détection de virus soit dirigé à la fois par des scientifiques civils et militaires semble confirmer les affirmations incendiaires des États-Unis, qui prétendent qu’il existe une collaboration entre l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) et les forces armées du pays, qui comptent 2,1 millions de membres.
Parmi les cinq chefs d’équipe du projet figurent Shi Zhengli, la virologue du WIV surnommée « Bat Woman » (femme chauve-souris) en raison de ses voyages pour trouver des échantillons dans des grottes, et Cao Wuchun, un officier supérieur de l’armée et conseiller du gouvernement en matière de bioterrorisme.
Le professeur Shi a démenti les allégations américaines le mois dernier, déclarant : « Je ne suis pas au courant d’un quelconque travail militaire au WIV. Cette information est incorrecte ».
QUESTIONS : Le colonel Cao Wuchun, conseiller du WIV, et, à droite, le général de division Chen Wei, principal expert chinois en biodéfense.
Pourtant, le colonel Cao figure sur les rapports de projet en tant que chercheur de l’Académie des sciences médicales militaires de l’Armée de libération du peuple, travaille en étroite collaboration avec d’autres scientifiques militaires et est directeur du Comité d’Experts en Biosécurité Militaire.
Cao, un épidémiologiste qui a étudié à l’université de Cambridge, siège même au conseil consultatif de l’institut de virologie de Wuhan. Il était le commandant en second de l’équipe militaire envoyée dans la ville sous la direction du général de division Chen Wei, le plus grand expert en biodéfense du pays, pour réagir au nouveau virus et développer un vaccin.
Le département d’État américain a également fait part de ses inquiétudes concernant les expériences risquées de « gain de fonction » visant à manipuler les coronavirus au laboratoire de Wuhan et a laissé entendre que des chercheurs étaient tombés malades avec des symptômes de type Covid quelques semaines avant que l’épidémie n’apparaisse plus largement dans la ville chinoise.
Le mois dernier, la Grande-Bretagne, les États-Unis et douze autres pays ont critiqué Pékin pour son refus de partager des données et des échantillons essentiels, après qu’une étude conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé et de la Chine sur les origines de la pandémie a jugé » extrêmement improbable » une fuite de laboratoire.
Filippa Lentzos, expert en biosécurité au King’s College de Londres, a déclaré que les dernières divulgations s’inscrivaient dans le » schéma d’incohérence » de Pékin.
Ils ne sont toujours pas transparents avec nous », a-t-elle déclaré. Nous ne disposons d’aucune donnée concrète sur les origines de la pandémie, qu’il s’agisse d’un débordement naturel à partir d’animaux ou d’une sorte de fuite accidentelle liée à la recherche, et pourtant nous sommes incapables d’obtenir des réponses directes, ce qui n’inspire tout simplement pas confiance ».
Les documents obtenus par le Mail on Sunday détaillent un grand projet intitulé « la découverte des agents pathogènes transportés par les animaux sauvages », qui visait à trouver des organismes susceptibles d’infecter les humains et à étudier leur évolution.
Ce projet a été lancé en 2012 et financé par la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine. Le projet était dirigé par Xu Jianguo, qui s’est vanté lors d’une conférence en 2019 qu' »un réseau géant de prévention et de contrôle des maladies infectieuses est en train de prendre forme ».
Le professeur a également dirigé le premier groupe d’experts enquêtant sur l’émergence de Covid à Wuhan. Il a d’abord nié la transmission humaine, malgré les preuves fournies par les hôpitaux, puis a insisté à la mi-janvier sur le fait que « cette épidémie est limitée et prendra fin s’il n’y a pas de nouveaux cas la semaine prochaine ».
Une revue de son projet de chasse aux virus a admis qu' »un grand nombre de nouveaux virus ont été découverts, ce qui a suscité une grande inquiétude dans la communauté internationale de virologie ».
Il a ajouté que si les agents pathogènes se propageaient aux humains et au bétail, ils pourraient provoquer de nouvelles maladies infectieuses « constituant une grande menace pour la santé humaine et la sécurité des personnes et pouvant entraîner des pertes économiques importantes, voire affecter la stabilité sociale ».
Une mise à jour en 2018 indiquait que les équipes scientifiques – qui ont publié nombre de leurs résultats dans des revues internationales – avaient trouvé quatre nouveaux agents pathogènes et dix nouvelles bactéries, tandis que « plus de 1 640 nouveaux virus ont été découverts grâce à la technologie métagénomique ». Ce type de recherche repose sur l’extraction de matériel génétique d’échantillons tels que ceux recueillis par le professeur Shi dans les fèces et le sang des chauves-souris dans les réseaux de grottes du sud de la Chine.
C’est grâce à un échantillonnage aussi important que le professeur Shi a pu révéler rapidement l’an dernier l’existence de RaTG13, le plus proche parent connu de la nouvelle souche de coronavirus à l’origine du Covid.
Cette souche a été conservée au laboratoire de Wuhan, le plus grand dépôt de coronavirus de chauve-souris en Asie.
Il s’est avéré par la suite qu’elle avait changé son nom pour celui d’un autre virus identifié dans un article précédent, occultant ainsi son lien avec trois mineurs décédés d’une étrange maladie respiratoire qu’ils avaient attrapée en nettoyant des excréments de chauve-souris.
Le professeur Shi a également admis que huit autres virus du SRAS non identifiés avaient été collectés dans la mine. L’institut a mis hors ligne sa base de données d’échantillons de virus en septembre 2019, quelques semaines seulement avant l’explosion des cas de Covid à Wuhan.
Un commentaire a été fait sur les médias sociaux après que le colonel Cao a publié un article sur une morsure de tique mortelle, disant que lui et le professeur Shi ‘pourront toujours trouver un virus qui n’a jamais été trouvé chez l’homme’, ajoutant : « Je soupçonne qu’il s’agit d’une autre soi-disant « recherche scientifique » réalisée en laboratoire ».
Ces dernières années, l’armée chinoise a intensifié l’embauche de scientifiques après que le président Xi Jinping a déclaré qu’il s’agissait d’un élément clé dans la marche de la nation vers la suprématie mondiale.
Lianchao Han, un dissident qui a travaillé pour le gouvernement chinois, a déclaré que l’implication de Cao faisait naître des soupçons selon lesquels les chercheurs militaires experts en coronavirus pourraient également être impliqués dans des opérations de bio-défense.
Nombreux sont ceux qui travaillent depuis des années avec des instituts de recherche occidentaux pour nous voler notre savoir-faire, mais la Chine refuse toujours de partager des informations essentielles, un an après que la pandémie a fait plus de trois millions de morts.
David Asher, expert en prolifération biologique, chimique et nucléaire, qui a dirigé les enquêtes du département d’État sur les origines du Covid-19, a déclaré : « Les Chinois ont clairement indiqué qu’ils considéraient la biotechnologie comme un élément important de l’avenir de la guerre hybride. La grande question est de savoir si leur travail dans ces domaines est offensif ou défensif ».
Le coronavirus provient-il d’un laboratoire du gouvernement chinois ?
L’Institut de Virologie de Wuhan a collecté de nombreux coronavirus de chauves-souris depuis l’épidémie de SRAS en 2002.
Ils ont également publié des articles décrivant comment ces virus de chauve-souris ont interagi avec des cellules humaines.
Le personnel de l’ambassade des États-Unis a visité le laboratoire en 2018 et s’est dit « gravement préoccupé par la sécurité » des protocoles observés dans l’établissement.
Le laboratoire se trouve à seulement 13 km du marché humide de Huanan, où la première vague d’infections a éclaté à Wuhan.
Le marché se trouve à quelques centaines de mètres d’un autre laboratoire, le Centre de prévention et de contrôle des maladies de Wuhan (WHCDC).
Le WHCDC conservait dans ses laboratoires des animaux atteints de maladies, dont 605 chauves-souris.
Ceux qui soutiennent cette théorie affirment que le Covid-19 a pu s’échapper de l’une ou l’autre de ces installations, voire des deux, et se répandre sur le marché humide.
La plupart d’entre eux soutiennent qu’il s’agirait d’un virus qu’ils étudiaient plutôt que d’un virus fabriqué.
L’année dernière, un article retentissant de l’Université technologique de Chine du Sud, parrainée par Pékin, racontait que des chauves-souris avaient attaqué un chercheur du WHCDC et que « sa peau était couverte de sang de chauve-souris ».
Le rapport indique que « les séquences génomiques des patients étaient identiques à 96 % ou 89 % au coronavirus Bat CoV ZC45 initialement trouvé chez Rhinolophus affinis (chauve-souris à fer à cheval intermédiaire) ».
Il décrit comment les seules chauves-souris indigènes se trouvent à environ 600 miles du marché des fruits de mer de Wuhan et que la probabilité que des chauves-souris volent depuis les provinces du Yunnan et du Zhejiang était minime.
En outre, rien ne permet de penser que la population locale mange les chauves-souris, comme le prouvent les témoignages de 31 résidents et 28 visiteurs.
Au contraire, les auteurs soulignent que des recherches sont menées dans un rayon de 300 mètres au WHCDC.
Selon le rapport, l’un des chercheurs du WHCDC a déclaré s’être mis en quarantaine pendant deux semaines après que le sang d’une chauve-souris se soit retrouvé sur sa peau. Ce même homme s’est également mis en quarantaine après qu’une chauve-souris ait uriné sur lui.
Et il mentionne également avoir découvert une tique vivante provenant d’une chauve-souris – des parasites connus pour leur capacité à transmettre des infections par le sang d’un animal hôte.
Le WHCDC était également adjacent à l’Union Hospital (image en bas), où le premier groupe de médecins a été infecté pendant cette épidémie indique un rapport.
Il est plausible que le virus se soit propagé et que certains d’entre eux aient contaminé les premiers patients de l’épidémie, bien que des preuves solides soient nécessaires pour des études futures ».
Le président brésilien à la ligne dure semble affirmer que la Chine a créé le Covid pour déclencher une « guerre chimique ».
Cette semaine encore, le président brésilien Jair Bolsonaro a semblé critiquer vivement la Chine en l’accusant d’avoir créé le Covid pour déclencher une « guerre chimique ».
Les commentaires ont été faits au cours d’une conférence de presse mercredi, alors que le dirigeant à la ligne dure cherchait à se distancer davantage des attaques croissantes sur sa gestion nationale d’une pandémie qui a produit le deuxième plus grand nombre de morts dans le monde.
« C’est un nouveau virus. Personne ne sait s’il est né dans un laboratoire ou si un humain a mangé un animal qu’il n’aurait pas dû manger », a déclaré M. Bolsonaro.
« Mais il est là. Les militaires savent ce qu’est la guerre chimique, bactériologique et radiologique. Ne sommes-nous pas confrontés à une nouvelle guerre ? Quel pays a connu la plus forte croissance de son PIB ? Je ne vous le dirai pas ».
Bien que Bolsonaro n’ait pas nommé la Chine dans son discours, les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques ont montré que la Chine était le seul membre du G20 dont le PIB a connu une croissance pendant la pandémie en 2020, augmentant de 2,3 %.