28 octobre 2020
Nouvelle étape dans l’interminable feuilleton judiciaire que constitue l’Affaire Flynn. Le contenu de cet article est une exploitation des informations contenues dans cette vidéo (très intéressante, mais le gars parle TRÈS vite!!)
Petit rappel des épisodes précédents
Pour rappel, le procureur lui-même a, depuis maintenant plusieurs mois, abandonné toutes les charges contre Flynn suite aux déclassifications de documents qui ont eu lieu ces derniers mois. En effet, ces documents attestent que le Général est innocent des charges dont on l accuse et que l’administration Obama a tout fait pour le prendre au piège et pour le pousser à démissionner.
Pourtant le juge Sullivan s’accroche à ce procès de toutes ses forces et refuse de classer l’affaire en dépit de l’accumulation massive de preuves en faveur d’un abandon de l’affaire. Et de plus en plus de voix indiquent que ce comportement totalement contraire aux procédures judiciaires pourraient être lie au fait que Sullivan prend ses ordres directement d’Obama, comme indique dans ces articles ici et ici (traductions automatiques ici et ici).
Dernièrement, afin de retarder encore un peu le classement sans suite de cette affaire, le Juge Sullivan a demande au Departement de Justice US (DOJ) de confirmer solennellement (c’est-à-dire sous peine de parjure) que certains documents (documents fournis par le DOJ pour soutenir sa demande de relaxe de Flynn) étaient authentiques.
De l’authenticité des documents
Cette demande – confirmation d’authenticité de documents fournis par le DOJ – peut sembler pour le moins singulière. Le DOJ aurait-il sciemment fourni de faux documents dans le but d’obtenir la relaxe de Flynn?
Cette – grave – accusation semble pourtant être une préoccupation du Juge Sullivan. Or qu’en est-il en réalité?
Confirmation du DOJ
Hier, le DOJ a transmis sa réponse à la requête de Sullivan.
« Le Gouvernement soumets respectueusement cette réponse et déclare, sous peine de parjure que les documents sont authentiques et corrects, sont correctement identifies, et ont été fidèlement retranscris. »
Mais d’où venaient les soupçons initiaux de Sullivan quant a la falsification de ces documents?
Et bien il s’agissait de la présence de notes autocollantes (des post-it) présents sur des notes manuscrites non datées de l’agent du FBI Peter Strzok et d’Andrew McCabe(Directeur adjoint du FBI entre 2016 et 2018), qui estimaient une date possible de rédaction de ces documents.
Les notes de Strzok et McCabe ont été accidentellement scannées avec ces notes autocollantes, mais le gouvernement confirme que le contenu est authentique.
A la lecture de cette réponse, on est a même de s’interroger sur la validité de la requête de Sullivan. Était-ce une demande légitime ou une tentative supplémentaire de rallonger encore un peu plus cette procédure interminable?
Une conséquence intéressante et inattendue
Néanmoins, cette demande de vérification a eu un une conséquence intéressante et inattendue. Dans la liste des choses que demandait Sullivan, il y avait également la transcription de notes manuscrites de certains intervenants dans cette affaire. Ces notes, difficilement exploitables pour le public a l’époque ont maintenant été transcrites, et révèlent des informations intéressantes.
La transcription des notes manuscrites de Peter Strzok datant de 2017 impliquent font référence à un meeting ou la question de l’affaire de Flynn a été abordée. Ces notes confirment la présence a ce meeting de Obama et de Biden, et entrent donc en complète contradiction avec cette déclaration de Biden selon laquelle il n’était pas au courant de cette affaire. Donc c’est encore un mensonge de plus a mettre sur le dos de Biden.
D’autres notes attribuées au FBI OGC Attorney (Avocat du « Office General Counsel » du FBI) sont très explicites. Ils n’ont rien contre Flynn, et le recours au Logan Act serait très difficilement justifiable dans ces conditions. (Le Logan Act est une loi fédérale des États-Unis qui criminalise la négociation par des citoyens américains non autorisés avec des gouvernements étrangers ayant un différend avec les États-Unis.)
D’autres notes encore, provenant de E. W. Priestap Directeur adjoint au Contre-espionnage mettent en lumière des motivations très troubles a l origine de cette enquête:
Conclusion?
Arrive-t-on enfin au bout de cette affaire? Va-t-on assister à la relaxe imminente de Flynn?
Et bien nous l’espérons! Mais il ne faut pas sous estimer l’impact de toute cette affaire qui se déroule sous les yeux du grand public américain. En cette période d’actualité politique extrêmement intense, la différence de traitement judiciaire entre les persécutions injustifiées contre Flynn et la tolérance et la mansuétude communément affichée contre les membres de l’État Profond (Hillary et ses e-mails par exemple) saute aux yeux d’une partie du public américain et va contribuer à rendre la victoire de Trump encore plus évidente dans les jours à venir.
Rudy, pour les DéQodeurs