Cour Suprême, Fondation Clinton et pêche à la ligne.

J’ai publié la semaine dernière cet article la question de la nomination d’un nouveau juge à la cour suprême suite au décès de Ruth Bader Ginsburg (RBG). Or, un développement assez inattendu est apparu dans ce narratif, et je me propose de vous l’exposer ici.

Le choix de Trump

Comme annoncé, Trump vient de nommer ce week-end quelqu’un à la cour suprême.

Il s’agit de Amy Coney Barrett.

La juge Amy Coney Barrett est nommée à la Cour suprême des États-Unis par le président Donald Trump dans la roseraie de la Maison Blanche à Washington, DC, le 26 septembre 2020. – Barrett, si sa nomination est confirmée par le Sénat américain, remplacera la juge Ruth Bader Ginsburg, décédée le 18 septembre. (Photo by Olivier DOULIERY / AFP) (Photo by OLIVIER DOULIERY/AFP via Getty Images)

Amy Coney Barrett est une constitutionnaliste, mère de sept enfants, dont deux enfants adoptés en Haïti et un avec des besoins spéciaux. Catholique pratiquante, c’est une pro-life (nom donné aux US aux personnes qui s’opposent à l’avortement) décomplexée.

Jusqu’ici, rien de très étonnant, mais on constate que Trump sert un candidat aux valeurs très conservatrices, ce qui détonne sacrément du positionnement de sa prédécesseur RBG. Il est évident que Trump s’attend à ce que ce contraste génère des frictions.

Il faut ici se rappeler d’une stratégie que Trump a déjà utilisée dans le passé:

Proposer un premier candidat dont il sait très bien que personne ne voudra et qui sera très critiqué. Puis se rétracter et proposer un remplaçant qui est la personne qu’il souhaitait nommer en premier lieu, s’octroyant ainsi une victoire tout en laissant croire au camp adverse qu’il a fait une bonne affaire.

Peut-être est-ce cette stratégie qui est encore ici à l’œuvre? Les prochains jours ne tarderont pas à nous le faire savoir.

Il faut donc s’attendre à des salves de critiques de toutes part pour attaquer et affaiblir la nomination d’Amy Coney Barrett. Rappelons-nous que cette candidature doit être validée par le Sénat, et que le Deep State va tout faire pour empêcher ou freiner cette validation. Je vous renvoie à l’article précèdent si vous vous demandez pourquoi.

Les premières attaques

Et effectivement, les premières attaques ne se sont pas fait attendre.

Ici Adam Schiff qui l’accuse de vouloir s’attaquer aux lois sur l’avortement et à l’Obamacare (ce qui par ailleurs risque de se produire). Rien de bien original:

Mais, et ça le point très croustillant de toute cette histoire, on a aussi eu ce genre d’attaques:

 « Les démocrates lancent des attaques diffamatoires contre les enfants adoptés d’Amy Coney Barrett »

 « Voici donc une question : la presse enquête-t-elle sur les détails des adoptions de Barrett en Haïti ? » écrit Houle dans un tweet de suivi. « Certaines adoptions d’Haïti étaient légales. Beaucoup étaient très sommaires. Et si la presse apprenait qu’elles étaient contraires à l’éthique et peut-être même illégales, le signaleraient-ils ? Ou pas en Colombie, cela implique ses enfants »

Dans un troisième tweet de suivi, Houle a ajouté : « Serait-il important que ses enfants soient ramassés par des Américains ultra-religieux, ou que les Américains ne soient pas des intermédiaires scrupuleux et les enfants ont été pris alors qu’il y avait de la famille en Haïti ? Je ne sais pas. Je pense que oui, mais peut-être que non, ou que ça ne devrait pas. »

Avez-vous noté?

Avez-vous vu l’hameçon ENORME que les Patriotes viennent de faire gober au Deep State ?

Catching Bait in the Florida Keys

En effet, pour les gens qui se sont intéressés à la question, lorsqu’on mentionne Haïti, des enfants, et des adoptions dans des conditions pas toujours cachère, on tombe assez rapidement sur la Fondation Clinton.

Comprenez-moi bien, je ne sais pas si les enfants d’Amy Coney Barrett ont été adoptes illégalement, même si je doute que ce soit le cas.

En revanche, comment introduit-on Haïti, les crimes contre les enfants, la fondation Clinton, dans le circuit médiatique et sous les yeux du grand public? Comme Trump vient de le faire, en se débrouillant pour que ces sujets émergent suite à des critiques ou des suspicions contre lui et chacune de ses décisions politiques.

Ça vous parait tiré par les cheveux?

C’est pourtant une stratégie qu’il a joué de nombreuses fois et qui semble encore une fois porter ses fruits. C’est d’ailleurs exactement ce qu’il a fait dans l’histoire de Quid Pro Quo avec l’Ukraine.

Petit retour en arrière:

Après avoir fuité de fausses informations sur un possible quid pro quo avec le président ukrainien Porochenko, c’est ensuite Biden qui s’est retrouve épinglé sur un véritable quid pro quo cette fois.

Et les médias se trouvent dans la position délicate de couvrir au moins un petit peu le sujet puisqu’ils se sont eux-mêmes mobilisés pendant des jours pour expliquer au grand public -pensant nuire à Trump – pourquoi c est très grave un quid pro quo.

Et Biden ne leur encore une fois pas la tache facile puisqu’il a eu la brillante idée de s’en vanter devant des caméras.

On pourrait en rester là, et se dire qu’en effet, ces explications constituent une hypothèse intéressante.  

J’aimerais quand même mentionner encore une petite chose:

Des Anons ont émis une hypothèse intéressante concernant le drop 4759 récemment publié par Q.

Notez son commentaire: N’oubliez jamais ceux qui se trouvent en arrière-plan.

Et à l’arrière-plan justement, à droite de l’écran de télévision, on voit le chiffre 09 mentionne à deux reprises. Et en allant voir le drop 9 on lit cette phrase:

Que se passe-t-il si la vérité sur Haïti est dévoilée ? Les D perdent-ils la majorité des voix ?

Intéressante coïncidence non?

Mais ce n’est pas tout. Une nouvelle vient d’être dévoilée qui vient me fournir la parfaite conclusion à cet article.

« La Fondation Clinton est maintenant transformée en une enquête criminelle par le procureur américain John Durham.

 Cela signifie que Durham peut forcer le témoignage.  Il peut délivrer des assignations à comparaître.  Il peut émettre des grands jurys, pour aller au fond de ces allégations sur le pay-to-play et savoir si l’ex-secrétaire d’État était impliqué ou non. »

BOOM.

Rudy, pour les DéQodeurs.

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