Décret exécutif sur le blocage de la propriété de certaines personnes liées à la Cour pénale internationale

Par l’autorité qui m’est conférée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, y compris l’International Emergency Economic Powers Act (50 USC 1701 et suiv.) (IEEPA), le National Emergencies Act (50 USC 1601 et suiv. .) (NEA), article 212 (f) de l’Immigration and Nationality Act de 1952 (8 USC 1182 (f)), et article 301 du titre 3, United States Code,

Moi, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d’Amérique, je conclus que la situation concernant la Cour pénale internationale (CPI) et ses affirmations illégitimes de compétence sur le personnel des États-Unis et certains de ses alliés, y compris la CPI L’enquête du procureur sur les actions qui auraient été commises par l’armée américaine, les services de renseignement et d’autres membres du personnel en Afghanistan ou liés à l’Afghanistan, menace de soumettre les responsables actuels et anciens du gouvernement américain et des alliés au harcèlement, aux abus et à d’éventuelles arrestations. Ces actions de la part de la CPI menacent à leur tour de porter atteinte à la souveraineté des États-Unis et d’entraver le travail critique de sécurité nationale et de politique étrangère du gouvernement des États-Unis et des responsables alliés,et menacent ainsi la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis. Les États-Unis ne sont pas partie au Statut de Rome, n’ont jamais accepté la compétence de la CPI sur son personnel et ont systématiquement rejeté les affirmations de la CPI sur la compétence du personnel américain. De plus, en 2002, le Congrès des États-Unis a promulgué l’American Service-Members ‘Protection Act (22 USC 7421 et suiv.) Qui rejetait les affirmations de compétence trop larges et non consensuelles de la CPI. Les États-Unis restent attachés à la responsabilité et au maintien pacifique de l’ordre international, mais la CPI et les parties au Statut de Rome doivent respecter les décisions des États-Unis et d’autres pays de ne pas soumettre leur personnel à la juridiction de la CPI, conformément à leurs prérogatives souveraines.
Les États-Unis cherchent à imposer des conséquences tangibles et significatives aux responsables des transgressions de la CPI, qui peuvent inclure la suspension de l’entrée aux États-Unis de fonctionnaires, employés et agents de la CPI, ainsi que des membres de leur famille immédiate. L’entrée de ces étrangers aux États-Unis serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis et leur refuser l’entrée démontrera davantage la détermination des États-Unis à s’opposer à la démesure de la CPI en cherchant à exercer sa juridiction sur le personnel des États-Unis et notre alliés, ainsi que le personnel de pays qui ne sont pas parties au Statut de Rome ou qui n’ont pas autrement consenti à la compétence de la CPI.ce qui peut inclure la suspension de l’entrée aux États-Unis de fonctionnaires, employés et agents de la CPI, ainsi que des membres de leur famille immédiate. L’entrée de ces étrangers aux États-Unis serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis et leur refuser l’entrée démontrera davantage la détermination des États-Unis à s’opposer à la démesure de la CPI en cherchant à exercer sa juridiction sur le personnel des États-Unis et notre alliés, ainsi que le personnel de pays qui ne sont pas parties au Statut de Rome ou qui n’ont pas autrement consenti à la compétence de la CPI.ce qui peut inclure la suspension de l’entrée aux États-Unis de fonctionnaires, employés et agents de la CPI, ainsi que des membres de leur famille immédiate. L’entrée de ces étrangers aux États-Unis serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis et leur refuser l’entrée démontrera davantage la détermination des États-Unis à s’opposer à la démesure de la CPI en cherchant à exercer sa juridiction sur le personnel des États-Unis et notre alliés, ainsi que le personnel de pays qui ne sont pas parties au Statut de Rome ou qui n’ont pas autrement consenti à la compétence de la CPI.L’entrée de ces étrangers aux États-Unis serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis et leur refuser l’entrée démontrera davantage la détermination des États-Unis à s’opposer à la démesure de la CPI en cherchant à exercer sa juridiction sur le personnel des États-Unis et notre alliés, ainsi que le personnel de pays qui ne sont pas parties au Statut de Rome ou qui n’ont pas autrement consenti à la compétence de la CPI.L’entrée de ces étrangers aux États-Unis serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis et leur refuser l’entrée démontrera davantage la détermination des États-Unis à s’opposer à la démesure de la CPI en cherchant à exercer sa juridiction sur le personnel des États-Unis et notre alliés, ainsi que le personnel de pays qui ne sont pas parties au Statut de Rome ou qui n’ont pas autrement consenti à la compétence de la CPI.

Je conclus donc que toute tentative de la CPI d’enquêter, d’arrêter, de détenir ou de poursuivre un membre du personnel des États-Unis sans le consentement des États-Unis, ou du personnel de pays qui sont alliés des États-Unis et qui ne sont pas parties au Statut de Rome ou n’ont pas autrement consenti à la juridiction de la CPI, constitue une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis, et je déclare par la présente une urgence nationale pour faire face à cette menace. Je détermine et commande par la présente:

Section 1. (a) Tous les biens et intérêts dans des biens qui se trouvent aux États-Unis, qui viennent par la suite aux États-Unis, ou qui sont ou qui sont par la suite en possession ou sous le contrôle de toute personne américaine, des personnes suivantes sont bloqués et ne peuvent être transférés, payés, exportés, retirés ou autrement traités:
(i) toute personne étrangère déterminée par le Secrétaire d’État, en consultation avec le Secrétaire au Trésor et le Procureur général:
(A) avoir engagé directement dans tout effort de la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre tout personnel américain sans le consentement des États-Unis;
(B) avoir participé directement à tout effort de la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre tout membre du personnel d’un pays qui est un allié des États-Unis sans le consentement du gouvernement de ce pays;
(C) avoir apporté une aide matérielle, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou services à ou à l’appui de toute activité décrite aux sous-paragraphes (a) (i) (A) ou (a) ( i) (B) de cette section ou toute personne dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués conformément à la présente ordonnance; ou
(D) être détenu ou contrôlé par, ou avoir agi ou prétendu agir pour ou au nom de, directement ou indirectement, toute personne dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués conformément à la présente ordonnance.
(b) Les interdictions énoncées au paragraphe (a) du présent article s’appliquent sauf dans la mesure prévue par les lois ou dans les règlements, ordonnances, directives ou licences qui peuvent être délivrés conformément à la présente ordonnance, et nonobstant tout contrat conclu ou toute licence ou permis accordé avant la date de la présente ordonnance.

Seconde. 2. Je déclare par la présente que les dons des types d’articles spécifiés dans la section 203 (b) (2) de l’IEEEPA (50 USC 1702 (b) (2)) par, à ou au profit de toute personne dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués conformément à l’article 1 (a) de cette ordonnance compromettrait gravement ma capacité à faire face à l’urgence nationale déclarée dans cette ordonnance, et j’interdis par la présente de tels dons comme prévu à l’article 1 (a) de cette ordonnance .

Seconde. 3. Les interdictions
énoncées à la section 1 (a) de la présente ordonnance comprennent: (a) le versement de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services par, à ou au profit de toute personne dont les biens et intérêts dans la propriété sont bloqué conformément à l’article 1 (a) de la présente ordonnance; et
(b) la réception de toute contribution ou fourniture de fonds, biens ou services d’une telle personne.

Seconde. 4. L’entrée sans restriction d’immigrants et de non-immigrants aux États-Unis d’étrangers qui répondent à un ou plusieurs des critères de la section 1 a) de la présente ordonnance, ainsi que des membres de la famille immédiate de ces étrangers ou des étrangers déterminés par le Secrétaire de Un État employé ou agissant en tant qu’agent de la CPI serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis, et l’entrée de ces personnes aux États-Unis, en tant qu’immigrants ou non-immigrants, est par les présentes suspendue, sauf lorsque le Le secrétaire d’État décide que l’entrée de la personne aux États-Unis ne serait pas contraire aux intérêts des États-Unis, y compris lorsque le secrétaire le décide, sur la base d’une recommandation du procureur général, que l’entrée de la personne serait encore plus importante. Objectifs d’application de la loi des États.Dans l’exercice de cette responsabilité, le secrétaire d’État consulte le secrétaire à la sécurité intérieure sur les questions liées à la recevabilité ou à l’irrecevabilité relevant de l’autorité du secrétaire à la sécurité intérieure. Ces personnes seront traitées comme des personnes couvertes par la section 1 de la Proclamation 8693 du 24 juillet 2011 (Suspension de l’entrée des étrangers sous réserve des interdictions de voyage du Conseil de sécurité des Nations Unies et des sanctions internationales en vertu de la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence). Le secrétaire d’État est responsable de la mise en œuvre de la présente section conformément aux conditions et procédures que le secrétaire a établies ou peut établir conformément à la proclamation 8693.le secrétaire d’État consulte le secrétaire à la sécurité intérieure sur les questions liées à la recevabilité ou à l’irrecevabilité relevant de l’autorité du secrétaire à la sécurité intérieure. Ces personnes seront traitées comme des personnes couvertes par la section 1 de la Proclamation 8693 du 24 juillet 2011 (Suspension de l’entrée des étrangers sous réserve des interdictions de voyage du Conseil de sécurité des Nations Unies et des sanctions internationales en vertu de la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence). Le secrétaire d’État est responsable de la mise en œuvre de la présente section conformément aux conditions et procédures que le secrétaire a établies ou peut établir conformément à la proclamation 8693.le secrétaire d’État consulte le secrétaire à la sécurité intérieure sur les questions liées à la recevabilité ou à l’irrecevabilité relevant de l’autorité du secrétaire à la sécurité intérieure. Ces personnes seront traitées comme des personnes couvertes par la section 1 de la Proclamation 8693 du 24 juillet 2011 (Suspension de l’entrée des étrangers sous réserve des interdictions de voyage du Conseil de sécurité des Nations Unies et des sanctions internationales en vertu de la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence). Le secrétaire d’État est responsable de la mise en œuvre de la présente section conformément aux conditions et procédures que le secrétaire a établies ou peut établir conformément à la proclamation 8693.2011 (Suspension de l’entrée des étrangers assujettis aux interdictions de voyage du Conseil de sécurité des Nations Unies et aux sanctions internationales d’urgence en vertu de la Loi sur les pouvoirs économiques). Le secrétaire d’État est responsable de la mise en œuvre de la présente section conformément aux conditions et procédures que le secrétaire a établies ou peut établir conformément à la proclamation 8693.2011 (Suspension de l’entrée des étrangers assujettis aux interdictions de voyage du Conseil de sécurité des Nations Unies et aux sanctions internationales d’urgence en vertu de la Loi sur les pouvoirs économiques). Le secrétaire d’État est responsable de la mise en œuvre de la présente section conformément aux conditions et procédures que le secrétaire a établies ou peut établir conformément à la proclamation 8693.

Seconde. 5. (a) Toute transaction qui élude ou évite, a pour but d’éluder ou d’éviter, provoque une violation ou tente de violer l’une des interdictions énoncées dans la présente ordonnance est interdite.
(b) Tout complot formé pour violer l’une des interdictions énoncées dans la présente ordonnance est interdit.

Seconde. 6. Rien dans le présent arrêté n’interdit les transactions pour la conduite des affaires officielles du gouvernement fédéral par les employés, les bénéficiaires ou les entrepreneurs de celui-ci.

Seconde. 7. Aux fins de la présente ordonnance:
(a) le terme «personne» désigne un individu ou une entité;
(b) le terme «entité» désigne un gouvernement ou une institution d’un tel gouvernement, partenariat, association, fiducie, coentreprise, société, groupe, sous-groupe ou autre organisation, y compris une organisation internationale;
c) le terme «personne des États-Unis» désigne tout citoyen des États-Unis, étranger résident permanent, entité organisée en vertu des lois des États-Unis ou de toute juridiction des États-Unis (y compris les succursales étrangères), ou toute personne aux États-Unis;
d) le terme «personnel des États-Unis» désigne tout membre actuel ou ancien des forces armées des États-Unis, tout fonctionnaire actuel ou ancien élu ou nommé du Gouvernement des États-Unis, et toute autre personne actuellement ou anciennement employée par ou travaillant au nom du gouvernement des États-Unis;
(e) le terme «personnel d’un pays qui est un allié des États-Unis» désigne tout membre du personnel militaire actuel ou ancien, actuel ou ancien représentant élu ou nommé, ou toute autre personne actuellement ou anciennement employée ou travaillant pour le compte d’un gouvernement d’un pays membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ou d’un «allié majeur non OTAN», tel que ce terme est défini par l’article 2013 (7) de l’American Service-Members ‘Protection Act (22 USC 7432 (7)); et
f) l’expression «membre de la famille immédiate» désigne les conjoints et les enfants.

Seconde. 8. Pour les personnes dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués en vertu de la présente ordonnance qui pourraient avoir une présence constitutionnelle aux États-Unis, j’estime qu’en raison de la possibilité de transférer instantanément des fonds ou d’autres actifs, notification préalable à ces personnes à prendre conformément à l’article 1 de la présente ordonnance rendrait ces mesures inopérantes. Je conclus donc que pour que ces mesures soient efficaces pour faire face à l’urgence nationale déclarée dans la présente ordonnance, il n’est pas nécessaire de donner un avis préalable d’une inscription ou d’une décision prise conformément à l’article 1 de la présente ordonnance.

Seconde. 9. Le secrétaire au Trésor, en consultation avec le secrétaire d’État, est par la présente autorisé à prendre de telles mesures, y compris l’adoption de règles et de règlements, et à utiliser tous les pouvoirs qui me sont accordés par l’IEEEPA qui peuvent être nécessaires pour mettre en œuvre la présente ordonnance. Le Secrétaire au Trésor peut, conformément à la loi applicable, redéléguer l’une de ces fonctions au sein du Département du Trésor. Tous les départements et agences des États-Unis prendront toutes les mesures appropriées en leur pouvoir pour mettre en œuvre cette ordonnance.

Seconde. 10. Le Secrétaire au Trésor, en consultation avec le Secrétaire d’État, est autorisé à présenter au Congrès des rapports périodiques et définitifs sur l’urgence nationale déclarée dans cet ordre, conformément à l’article 401 (c) de la NEA (50 USC 1641 (c)) et l’article 204 (c) de l’IEEEPA (50 USC 1703 (c)).

Seconde. 11. a) Rien dans le présent arrêté ne doit être interprété comme portant atteinte ou autrement affectant:
(i) le pouvoir accordé par la loi à un département ou une agence exécutive, ou à son chef; ou
(ii) les fonctions du Directeur du Bureau de la gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) Cet arrêté sera exécuté conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) La présente ordonnance ne vise pas et ne crée aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par une partie contre les États-Unis, ses départements, agences ou entités, ses dirigeants, employés. , ou des agents, ou toute autre personne.

DONALD J. TRUMP

LA MAISON BLANCHE,
le 11 juin 2020.

https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/executive-order-blocking-property-certain-persons-associated-international-criminal-court/

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