Article original datant du 18/15/2015
Selon un nouveau rapport choquant, des enfants âgés d’à peine neuf ans ont échangé des rapports sexuels oraux contre de la nourriture de la part de soldats de la paix de l’ONU dans des zones de guerre, tandis que les responsables fermaient les yeux.
Selon le rapport, les notes de service relatives aux abus sexuels commis en République centrafricaine sont « passées d’un bureau à l’autre, d’une boîte de réception à l’autre, dans plusieurs bureaux de l’ONU, sans que personne ne veuille en assumer la responsabilité ». Et d’ajouter : « Le bien-être des victimes et la responsabilité des auteurs semblent avoir été envisagés après coup, si tant est qu’ils aient été pris en compte. »
L’enquête a révélé que les casques bleus français de l’agence de l’ONU pour l’enfance, l’UNICEF, n’ont pas donné suite aux signalements d’abus sexuels au début de 2014, en pleine guerre civile.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exprimé son « profond regret que ces enfants aient été trahis par ceux-là mêmes qui avaient été envoyés pour les protéger » et a déclaré qu’il acceptait les larges conclusions de l’enquête.
Personne n’a encore été arrêté plus d’un an et demi après que les autorités de l’ONU ont été informées des allégations d’abus sexuels.
Quatre soldats français ont été interrogés la semaine dernière et relâchés sans charge.
Il a fallu près d’un an au personnel de l’ONU pour répondre aux allégations de viol de six enfants.
Un enfant a déclaré avoir été « violé oralement et analement ».