Article original datant du 08/06/21
Oliver Down, de l’UNN (Unity News Network), a entrepris une enquête spéciale et a découvert des liens surprenants en ce qui concerne le degré d’implication de la Chine et du PCC (Parti Communiste Chinois) dans le milieu universitaire et les services de santé britanniques.
Un certain nombre d’universitaires, ainsi que les universités dans lesquelles ils travaillent, annoncent ouvertement leurs liens avec la Chine. Par exemple, l’Imperial College de Londres du controversé professeur Ferguson déclare sur son site web que : « L’Imperial College est la première université du Royaume-Uni à collaborer avec des institutions de recherche chinoises » et : « Plus de 600 articles de recherche sont publiés chaque année avec des institutions chinoises ». Étant donné que beaucoup attribuent le premier confinement mis en place par le gouvernement à la modélisation des prédictions de décès du professeur Neil Ferguson de l’Imperial College London, cette information peut susciter de nouvelles inquiétudes.
Le magazine Unherd a écrit que Ferguson faisait l’éloge des confinements du PCC :
« Je pense que le sentiment des gens sur ce qui est possible en termes de contrôle a changé de manière assez spectaculaire entre janvier et mars », déclare le professeur Ferguson. Lorsque le SAGE (Scientific Advisory Group for Emergencies – Conseil scientifique pour les urgences) a observé l' »intervention innovante » de la Chine, consistant à enfermer des communautés entières et à leur interdire de quitter leur domicile, il a d’abord supposé que cette option ne serait pas disponible dans une démocratie occidentale libérale :
« C’est un État communiste à parti unique, avons-nous dit. Nous pensions que nous ne pourrions pas nous en sortir en Europe… et puis l’Italie l’a fait. Et nous avons réalisé que nous pouvions le faire. »
En outre, de nombreuses autres institutions universitaires britanniques entretiennent des relations approfondies avec la Chine. L’University College London a envoyé une délégation académique à Pékin en 2017 et dispose également de « fonds de partenariat stratégique UCL-Université de Pékin (PKU) » qui financent la recherche à hauteur de 10 000 £ par projet. Via un recours à la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act de 2000) est une loi britannique promulguée par le gouvernement de Tony Blair, visant à permettre et réguler la liberté d’accès aux documents administratifs, NdT), il est apparu qu’au cours de l’année universitaire 2019/20, la proportion des frais payés par les étudiants chinois était de 32%. Le pourcentage d’étudiants chinois au sein de l’UCL en étonnera plus d’un.
Le professeur Jonathan Van Tam, qui est aujourd’hui l’un des trois médecins en chef adjoints d’Angleterre, est diplômé de l’Université de Nottingham. Sur son site Internet, l’Université de Nottingham affirme être « au cœur de la Chine ». En outre, le Vision Times a affirmé que Yang Fujia, qui a été chancelier de l’Université de Nottingham de 2001 à 2013, était un « vétéran du PCC ».
Cependant, les liens des institutions avec la Chine ne s’arrêtent pas là. En 2019, la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) a organisé un symposium conjoint dans le but de montrer les collaborations en matière de politique de recherche sur les vaccins entre le Royaume-Uni et la Chine. L’un des intervenants de cet événement, aux côtés de nombreux représentants chinois, était John Edmunds. M. Edmunds est un épidémiologiste qui s’est récemment exprimé et a déclaré que la « variante indienne » est incroyablement grave et a été un partisan de premier plan du confinement.
Les liens entre la Chine et le Royaume-Uni existent également au cœur du gouvernement. En 2018, le secrétaire d’État britannique à la santé, Matt Hancock, s’est rendu à Pékin pour « promouvoir la coopération en matière d’innovation dans le domaine des soins de santé ». Oliver Down de l’UNN croit également savoir que ce voyage a coïncidé avec une réunion du Forum Economique Mondial à Tianjin que la Grande-Bretagne a coprésidé.
Un communiqué de presse relatif à cet événement indiquait :
Au cours de sa visite, [Matt Hancock] co-organisera le dialogue sur la santé entre le Royaume-Uni et la Chine à Pékin et assistera au Forum Economique Mondial pour défendre le secteur des sciences de la vie de classe mondiale du Royaume-Uni.
Le secrétaire d’État à la santé et aux affaires sociales promouvra sa vision d’un Royaume-Uni doté du secteur des technologies de la santé le plus avancé au monde.
À Pékin, il rencontrera le ministre chinois de la santé, Ma Xiaowei, pour discuter de la manière dont le Royaume-Uni et la Chine peuvent travailler ensemble pour aider les patients à vivre plus longtemps, en meilleure santé et plus heureux, en exploitant le potentiel de la technologie.
Le secrétaire d’État assistera également au Forum Economique Mondial de Tianjin, qu’il copréside, afin de souligner l’intérêt partagé autour de l’innovation dans les technologies de la santé. Il discutera de la manière dont les patients peuvent avoir accès aux médicaments les meilleurs et les plus rentables lorsqu’il rencontrera le ministre Hu Jinglin de l’Administration Nationale de la Sécurité des Soins de Santé.
Matt Hancock a déclaré :
En tant que leaders mondiaux, le Royaume-Uni et la Chine doivent collaborer étroitement pour s’attaquer aux principaux problèmes émergents dans le domaine des soins de santé, tels que la résistance croissante aux antibiotiques, les problèmes liés au vieillissement de la population et la manière dont nous pouvons exploiter la puissance de la technologie pour aider les patients à vivre plus longtemps, en meilleure santé et plus heureux.
Je veux que le Royaume-Uni dispose du système de soins de santé le plus avancé au monde, et c’est une excellente occasion de défendre nos secteurs des sciences de la vie et des technologies de la santé de classe mondiale.
Lorsque tous ces liens sont évalués, un réseau de collaboration indéniable est évident pour beaucoup. Beaucoup peuvent spéculer et évaluer la proéminence et l’importance de ces liens entre le Royaume-Uni et la Chine sur l’ordre mondial que nous voyons.