Article original datant du 04/06/21
Depuis le début de 2020, les Américains ont fait d’énormes sacrifices – tout cela pour le bien de tous.
Ils ont vu mourir des centaines de milliers d’êtres chers. Leurs entreprises ont été fermées. Ils ne pouvaient pas payer leur loyer. Leurs enfants ont manqué une partie de leur enfance. Les activités sportives des lycées ont été interrompues et les rites de passage comme le bal de fin d’année ont été annulés.
Tout cela sous la direction du Dr Anthony Fauci.
Les écoles ont été fermées avec sa bénédiction. Ses directives ont influencé les décisions sur les confinements et presque tout le reste. Il a pris note de ceux qui n’ont pas suivi ses conseils et les a attaqués dans les médias. Il a critiqué les prédictions du président Trump sur la réouverture du pays. Il a critiqué la réponse de l’administration Trump au COVID-19 quelques jours avant l’élection de 2020. Il a fait des compliments à la Chine – puis a critiqué le président Trump pour avoir fait pression sur la Chine. Il a réprimandé le gouverneur de Floride Ron DeSantis pour avoir voulu ouvrir les écoles.
Ce petit docteur dirigeait, à sa manière, son propre royaume. Il tirait les ficelles et il aimait ça. Il s’en est délecté. Il s’est fait le chouchou des médias. Fauci, l’autopromoteur avisé, s’est présenté comme l’humble expert qui dirait la vérité à l’Amérique. Le petit docteur qui pouvait.
Il a fait la couverture des magazines et a été nommé Gardien de l’année par le Time Magazine. Fauci était si efficace que (bien qu’étant l’employé fédéral le mieux payé) il a reçu un prix prestigieux d’un million de dollars pour avoir « dit la vérité au pouvoir » pendant la crise du COVID-19.
Comme il l’a déclaré au Financial Times en juillet 2020 :
« J’ai la réputation, comme vous l’avez probablement compris, de dire la vérité à tout moment et de ne pas édulcorer les choses. »
Il s’avère, cependant, que Fauci nous a menti pendant tout ce temps pour préserver ce pouvoir. Des mensonges non seulement sur lui-même et son « honnêteté » mais aussi sur les origines du COVID-19.
Cela met l’année écoulée en perspective :
Vous avez perdu votre famille. Vous avez fait des sacrifices. Vous avez fait ce que Fauci a demandé. Vous avez payé son salaire. Pendant que vous portiez le fardeau, Fauci – et ceux du gouvernement américain – ont décidé que vous ne méritiez pas d’entendre la vérité sur les origines du COVID-19.
Les courriels de Fauci et les origines du COVID-19
Le 1er février 2020, Fauci a été informé par le scientifique Kristian Andersen que les caractéristiques du virus » semblent (potentiellement) modifiées » et que le groupe d’Andersen a trouvé » le génome incompatible avec les attentes de la théorie de l’évolution. «
DE : Fauci, Anthony […]
A : Kristian G. Andersen […]Merci, Krisitian. On s’appel bientôt.
DE : Kristian G. Andersen […]
A : Fauci, Anthony […]Bonjour Tony,
Merci pour le partage. Oui, j’ai vu cet article plus tôt dans la journée et Eddie et moi-même y sommes cités. C’est un excellent article, mais le problème est que nos analyses phylogénétiques ne sont pas en mesure de répondre à la question de savoir si les séquences sont inhabituelles au niveau des résidus individuels, sauf si elles sont complètement fausses. Sur un arbre phylogénétique, le virus semble tout à fait normal et le regroupement étroit avec les chauves-souris suggère que ces dernières servent de réservoir. Les caractéristiques inhabituelles du virus ne représentent qu’une infime partie du génome (<0,1 %). Il faut donc examiner de très près toutes les séquences pour s’apercevoir que certaines d’entre elles ont (potentiellement) l’air d’être modifiées.
Nous avons une bonne équipe qui se penche sur cette question de manière très détaillée, nous devrions donc en savoir beaucoup plus à la fin du week-end. Je dois préciser qu’après les discussions de la journée, Eddie, Bob, Mike et moi-même trouvons tous que le génome ne correspond pas aux attentes de la théorie de l’évolution. Mais nous devons examiner cela de beaucoup plus près et il y a encore d’autres analyses à faire, donc ces opinions pourraient encore changer.
Cordialement, Kristian
C’était un problème. Les USA avaient-ils financé les recherches qui ont créé le COVID-19 ?
Apparemment, Fauci était inquiet. Le laboratoire de Wuhan avait mené des recherches sur le gain de fonction des virus provenant des chauves-souris. Selon un courriel de son collègue Hugh Auchincloss du NIH, un article indiquait que « les expériences ont été réalisées avant la mise en pause de la recherche sure le gain de fonction mais ont depuis été revues et approuvées par le NIH ».
DE : Fauci, Anthony […]
A : Kristian G. Andersen […]Ok, restez à l’écoute.
—Message original—
DE : Auchincloss, Hugh […]
A : Fauci, Anthony […]Le document que vous m’avez envoyé indique que les expériences ont été réalisées avant la mise en pause de la recherche sure le gain de fonction mais qu’elles ont depuis été revues et approuvées par les NIH. Je ne suis pas sûr de ce que cela signifie puisque Emily est sûre qu’aucun travail sur le Coronavirus n’est passé par le dispositif P3. Elle va par déterminer si nous avons des liens lointains avec ce travail à l’étranger.
Envoyé depuis mon iPad
Ces informations étaient préjudiciables à Fauci, au NIH et au gouvernement des États-Unis. Imaginez l’indignation et la réaction de ceux qui ont mené ou financé ces recherches. Et c’est ainsi que la dissimulation a commencé.
Fauci ne pouvait pas dire la vérité car cela aurait diminué son autorité. Il a passé plus d’un an à escroquer le public. Il a déclaré à National Geographic que ce virus « ne pouvait pas avoir été artificiellement ou délibérément manipulé. » Au lieu de cela, le virus a probablement « évolué dans la nature et a ensuite changé d’espèce ».
Cela est devenu un effort multi-agences. Alors que Fauci et le NIH/CDC nous promettaient qu’il s’agissait d’un virus naturel, le Département d’Etat a étouffé l’enquête sur les origines du COVID-19, menaçant les enquêteurs que cela « attirerait l’attention sur le financement par le gouvernement américain » de la recherche sur le gain de fonction à Wuhan.
Dans un mémo interne obtenu par Vanity Pair, Thomas DiNanno, ancien secrétaire adjoint par intérim du Bureau du Contrôle des Armes, de la Vérification et de la Conformité du Département d’État, a écrit que le personnel de deux bureaux, le sien et le bureau de la Sécurité Internationale et de la Non-prolifération, « a mis en garde les dirigeants de son bureau contre la poursuite de l’enquête sur l’origine du COVID », car cela « ouvrirait la boîte de Pandore » si elle continuait.
Le Bureau du directeur du Renseignement Rational – et la communauté du renseignement dans son ensemble – n’étaient pas non plus très enthousiastes à l’idée de faire la lumière sur les origines du COVID-19. Le 30 avril 2020, il a publié un communiqué de presse confirmant « le large consensus scientifique selon lequel le virus COVID-19 n’a pas été fabriqué par l’homme ou génétiquement modifié ».
Cette même communauté du renseignement n’est plus sûre de la science – bien que la science n’ait pas changé. Elle est revenue sur son évaluation d’avril 2020 et reconnaît la possibilité que le virus ait fuité d’un laboratoire.
Cette embarrassante volte-face ne fait aucune différence pour le président Biden, qui a récemment demandé à la communauté du renseignement de « redoubler ses efforts pour collecter et analyser les informations » sur l’origine du COVID-19.
Cette mission est dangereuse pour la vérité. Le président Biden ne demande pas aux scientifiques de découvrir les origines. Au lieu de cela, il a confié cette tâche à la communauté du renseignement, un ensemble d’agences gouvernementales qui, par leur nature même, ne sont pas concernées par la vérité. La communauté du renseignement trouvera ce qu’elle veut trouver.
Entre-temps, après la publication des courriels de Fauci, le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a exprimé le soutien de l’administration au Dr Fauci, le qualifiant d' »atout indéniable ».
Psaki n’a pas tort. Fauci a été un atout. La question est : pour qui ?