Article original datant du 13/05/22
Kash Patel affirme que, selon des notes du FBI récemment publiées, « en mars 2017… [le directeur adjoint du FBI de l’époque, Andrew McCabe] admet – lors d’une réunion avec l’équipe chargée de l’enquête sur le Russiagate – qu’il n’y a aucun lien entre l’Alfa Bank et la Trump Tower« .
Kash affirme que ces notes manuscrites du FBI et du Département de la Justice incriminent des hauts fonctionnaires et exposent une conspiration contre Donald Trump.
« En tant qu’enquêteur principal du Russiagate, je n’ai jamais vu ces notes. Nous les avons demandées. Et ils nous ont dit – eux, le ministère de la Justice, le FBI – ils nous ont dit qu’elles n’existaient pas. »
Les notes
Des notes récemment publiées prises par des responsables de haut niveau du Département de la Justice lors d’une réunion du 6 mars 2017 avec la direction du FBI exposent certaines des extremités auxquelles le FBI s’est livré pour dissimuler son espionnage de la campagne 2016 du président Donald Trump.
Les notes ont été publiées le 8 mai par les avocats représentant l’ancien avocat de la campagne d’Hillary Clinton, Michael Sussmann, dans le cadre d’un effort visant à l’innocenter des accusations de mensonge au FBI. En réalité, les notes semblent faire peu pour disculper Sussmann mais fournissent pas mal d’informations sur le FBI.
La réunion au cours de laquelle les notes ont été prises a eu lieu deux jours seulement après le tweet de Trump du 4 mars 2017, dans lequel il accusait l’ancien président Barack Obama d’avoir mis la Trump Tower sur écoute. Le tweet de Trump a paniqué les dirigeants du FBI, qui ne savaient pas exactement à quel point Trump était au courant de leurs efforts pour le lier aux allégations de collusion avec la Russie.
Ce que les notes révèlent, c’est qu’en réponse au tweet, ils ont essayé de couvrir leurs traces.
En mars 2017, les dirigeants du FBI savaient déjà avec une quasi-certitude que les allégations de collusion Trump-Russie étaient une fausse affaire. Ils savaient que la campagne de Clinton avait un plan pour vilipender Trump en le dépeignant comme une marionnette de Poutine. Le FBI savait également que pas une seule affirmation du dossier Steele – qui était la source principale des allégations de collusion entre Trump et la Russie – n’avait été vérifiée.
L’agent du FBI Peter Strzok lors de son témoignage devant le Congrès le 12 juillet 2018. Strzok a supervisé à la fois l’enquête du FBI sur l’utilisation d’un serveur de messagerie privé par Hillary Clinton et l’enquête de contre-espionnage sur la campagne de Donald Trump. (Samira Bouaou/The Epoch Times)
En fait, à ce moment-là, le FBI avait déjà passé trois jours à interroger la principale source de Steele, Igor Danchenko, qui a désavoué à peu près toutes les affirmations du dossier de Steele. Le FBI savait également que l’histoire de l’Alfa Bank, qui prétendait qu’un serveur de Trump communiquait avec une banque russe – information qui leur avait été apportée par Sussmann – était bidon.
En bref, le FBI savait que toutes les allégations de collusion Trump-Russie s’étaient révélées fausses.
Mais les choses ont pris un tournant soudain et dramatique le 4 mars 2017, lorsque Trump a déclaré sur Twitter qu’il savait qu’Obama avait mis la Trump Tower sur écoute, une revendication d’espionnage très publique qui a déclenché des signaux d’alarme chez les dirigeants du FBI et du Département de la Justice. Le tweet de Trump a tellement alarmé ces responsables du Département de la Justice et du FBI que le sujet a dominé une réunion deux jours plus tard à laquelle participaient le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe et le procureur général des États-Unis par intérim, Dana Boente.
Le problème pour le FBI était le suivant : Ils ne savaient pas à quel point Trump était réellement au courant de leurs actions. À peine un jour plus tôt, le 3 mars 2017, l’animateur radio Mark Levin avait rapporté que l’administration Obama avait obtenu des mandats FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act – Loi sur la surveillance du renseignement étranger) impliquant Trump et plusieurs de ses conseillers de campagne. Levin a également rapporté que la blague désinvolte de Trump en juillet 2016 – « Russie, si tu écoutes, j’espère que tu pourras trouver les 30 000 courriels qui manquent » – était devenue la base des accusations de collusion avec la Russie.
Mais comme nous le savons maintenant, les mandats FISA n’étaient pas la seule chose dans laquelle la direction du FBI était impliquée. Le FBI espionnait activement les communications de la campagne Trump et de la transition de l’administration Trump entrante, un fait qui a également été révélé dans les nouvelles notes. Le FBI avait non seulement espionné le conseiller de la campagne Trump, Carter Page, mais aussi un autre assistant, George Papadopoulos, allant jusqu’à l’attirer à Londres, où ils ont essayé de le piéger dans un guet-apens maladroit mais élaboré.
Carter Page, consultant de l’industrie pétrolière et ancien conseiller en politique étrangère de Donald Trump, à New York, le 21 août 2020. (Brendon Fallon/The Epoch Times)
Il y avait aussi les nouvelles fausses accusations portées par Sussmann selon lesquelles Trump était lié à l’utilisation d’un téléphone russe Yota. Et il y avait l’affaire du cadre technologique Rodney Joffe – un homme ayant des liens profonds avec le FBI – qui avait utilisé son accès à des données non publiques pour espionner Trump à la Trump Tower et à la Maison Blanche.
Selon toute vraisemblance, Trump ne savait probablement que ce que Levin avait rapporté la veille – à savoir qu’il y avait un mandat FISA sur un assistant de sa campagne – mais les dirigeants du FBI ne savaient pas ce que Trump savait et devaient supposer qu’il en savait beaucoup plus.
La discussion lors de la réunion du 6 mars a été dominée par le tweet de Trump, McCabe du FBI ayant donné le coup d’envoi en déclarant que le bureau essayait de déterminer ce qui se cachait derrière les tweets de Trump.
Les notes de la réunion ont été prises par trois fonctionnaires du Département de la Justice – Tashina Gauhar, Mary McCord et Scott Schools. Les notes ont été publiées car l’une d’entre elles semble montrer que McCabe a déclaré que Sussmann avait représenté des clients lorsqu’il a porté les allégations d’Alfa Bank au FBI. Sussmann a initialement dit au FBI qu’il ne représentait personne et qu’il agissait simplement en tant que bon samaritain. C’est ce mensonge au FBI par Sussmann qui lui a été reproché et les avocats de Sussmann espèrent semer le doute en introduisant cette seule phrase qui semble dire le contraire. […]
Dans cet épisode, Kash explique ce qu’il a trouvé dans ces documents nouvellement publiés et pourquoi la récente ordonnance du juge dans l’affaire Michael Sussmann n’est pas un coup dur pour le dossier de l’avocat spécial John Durham, contrairement à ce que beaucoup ont affirmé.
Kash et Jan se penchent également sur la tempête de protestations qui se produit devant le domicile des juges de la Cour suprême depuis la fuite d’un projet de décision sur Roe v. Wade. Les juges seront-ils influencés ?
La vidéo se trouve dans l’article ci-dessous et est en anglais. Dans cette vidéo, il y a toutes les sources et faits qui sont mentionnés ici (article complet en anglais) :