Le FBI a cru qu’Hillary Clinton – et non Donald Trump – recevait de l’aide des influences étrangères en 2016

M. Comey a fait preuve de lenteur en obtenant un mandat de la FISA qui aurait très probablement permis à la campagne de M. Clinton d’accepter des dons étrangers en violation de la réglementation de la FEC (Commission électorale fédérale)

En 2014, des agents du FBI ont ouvert une enquête sur les flux financiers étrangers dans les débuts de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton. Mais au lieu de recevoir le mandat de la FISA qu’ils avaient demandé, la direction du FBI a informé le candidat sur la question.
Des notes de service déclassifiées révèlent que les agents du FBI sur le terrain ont été frustrés de se voir empêchés d’obtenir un mandat en vertu du Foreign Intelligence Surveillance Act – Loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA), au point de faire remonter leur demande en dehors de la chaîne de commandement jusqu’au directeur du FBI de l’époque, James Comey.

« La demande de mandat FISA est restée en suspens pendant les quatre derniers mois, même si l’enquête menée par la suite par [expurgée] a fourni une cause probable supplémentaire pour la demande FISA », a écrit un agent du FBI à Comey en avril 2015.

Cette communication indiquait que le bureau local du FBI qui menait l’enquête et demandait le mandat de la FISA « n’était toujours pas certain de la raison pour laquelle la demande n’avait pas été envoyée au DOJ (Département de la Justice) pour approbation finale, bien que plusieurs raisons aient été avancées par la CD [Criminal Division – Division criminelle], la plus récente étant que la décision de mettre la demande en attente provenait du « septième étage » ».

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Deux poids, deux mesures ? Le FBI craignait qu’une puissance étrangère ne cible l’argent d’Hillary Clinton avant sa campagne de 2016, comme le montrent des notes déclassifiées. Mais le bureau a retardé le mandat de la FISA et lui a plutôt donné un briefing défensif, ce qui contraste fortement avec l’affaire Trump.

Le septième étage du siège du FBI à Washington, DC, est l’endroit où le directeur du FBI et son personnel ont leurs bureaux.

La réponse de Comey à la communication a été un non engagement : « Je ne sais rien de tout cela, mais je vais m’informer.

Au lieu d’examiner la demande de la FISA ou les raisons pour lesquelles les agents du FBI sur le terrain ont demandé le mandat, la direction du FBI a décidé de fournir à l’équipe de Mme Clinton un « briefing défensif » en octobre 2015, juste au moment où sa campagne présidentielle se préparait.

Selon les notes de service déclassifiées, le briefing a été donné à l’équipe juridique de Mme Clinton dirigée par David Kendall et Katherine Turner.

« Kendall et Turner ont été informés que le FBI leur fournissait ce briefing pour les sensibiliser et pour que Mme Clinton puisse prendre les mesures appropriées pour se protéger », indique un mémo récapitulatif. « Ils ont également été informés que le FBI leur demandait leur aide pour identifier d’autres destinataires appropriés du briefing, le cas échéant ».

Les avocats de Mme Clinton ont été informés que « la campagne devrait accroître sa vigilance sur les contributions liées à l’un des sujets abordés ci-dessus ».

Le FBI craignait que les puissances étrangères ne ciblent l’argent vers Clinton avant la campagne de 2016, des mémos montrent [Lien]

Les mémos maintenant déclassifiés expriment le nom du pays étranger en question ainsi que celui du bureau du FBI qui a demandé le mandat de la FISA. Mais elles précisent que le complot concerne « l’argent de l’aide étrangère qui pourrait être versé à sa campagne si elle annonce sa candidature à la présidentielle ».

Les notes de service n’apportent aucune preuve que Mme Clinton elle-même était au courant du complot.

Il n’est pas clair si la demande de mandat de la FIA a jamais été véritablement prise en compte par la direction du FBI, ou si elle a été présentée au tribunal de la FISA pour examen.

Les mémos ont été déclassifiés dans un ordre de 11 heures par le président sortant Trump. Ils servent à illustrer le contraste inéquitable dans la manière dont le FBI a traité Clinton et Trump, respectivement.

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