Dans un chat en direct publié lundi, Catherine Engelbrecht et Gregg Phillips, sont apparus ensemble sur « truethevote.locals.com » pour discuter de leur participation de 15 mois à ce qui leur a été décrit comme une « opération de contre-espionnage » avec le Federal Bureau of Investigation dans la société électorale américaine Konnech Inc.
Konnech, qui est basée à East Lansing, dans le Michigan, crée des logiciels pour gérer le personnel électoral, les bureaux de vote, les campagnes, les actifs et les fournitures nécessaires à la tenue d’élections aux États-Unis, au Canada et en Australie.
En janvier 2021, M. Phillips a déclaré que le cyber-analyste avec lequel il travaillait avait rencontré une « bizarrerie dans certaines URL » telles que vote4la.com, vote4detroit.com et vote4boston.com, que l’application logicielle « PollChief » de M. Konnech utilisait pour recueillir des informations permettant d’identifier personnellement les travailleurs électoraux.
À l’aide de Binary Edge, un logiciel que les entreprises utilisent pour identifier et évaluer le risque de cyber-violation, « nous avons commencé à regarder à quoi aboutissent réellement ces URL. Nous avons constaté que la plupart d’entre elles aboutissaient en une seule adresse IP et que cette adresse IP – l’URL – aboutissait en Chine », a déclaré Phillips.
« Ce que nous avons également appris lors de notre examen, c’est qu’apps.konnech.com [.net] aboutissait dans cette même URL en Chine, ce qui signifie que l’application elle-même réside en Chine », a-t-il poursuivi.
« Dans Binary Edge, vous pouvez découvrir le type de base de données qu’ils utilisent, leur port de base de données, et tous les différents services offerts par les ports de cette application particulière résidant en Chine. Il s’est avéré que non seulement elle était basée là-bas, mais qu’ils avaient laissé la base de données ouverte. »
Cette base de données « stocke les informations d’identification personnelle de plus d’un million d’Américains », a-t-il souligné.
Engelbrecht et Phillips ont décidé que « c’était un risque majeur pour la sécurité nationale » et ont immédiatement transmis l’information au FBI.
