Le réchauffement climatique

La théorie des tempêtes solaires

Jean-Louis Daudet, auteur de « Croyez ou vous êtes morts », exprime une théorie intéressante sur le réchauffement climatique.

En effet le réchauffement climatique s’explique tout simplement par la variation des tâches solaires, c’est un mécanisme cyclique se produisant tous les 11 ans. Lorsque ces tâches solaires sont nombreuses et importantes, elles bloquent le rayonnement cosmique, qui participe à la formation des nuages. Donc les nuages se formant de moins en moins, les pluies diminuent également, cela provoque une augmentation de la température terrestre.

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D’où cela provient ?

Pour mieux comprendre, cette théorie vient de Henrik Svensmark. C’est un physicien, professeur d’université et climatologue. Il est directeur du « Center for Sun-Climate Research » à l’institut de recherche spatiale danois.

En 1997, Svensmark et Eigil Friis-Christensen ont popularisé une théorie qui liait les rayons cosmiques galactiques et le changement climatique global, provoqué principalement par les variations de l’intensité du vent solaire, qu’ils ont appelée Cosmoclimatologie. La conclusion de Svensmark est que le rôle des gaz à effet de serre dans le changement climatique est considérable,cependant, les variations solaires jouent un rôle plus important.

Henrik Svensmark a mené de nombreuses expériences de preuve de concept dans le cadre de l’expérience SKY au Danish Space Institute. Expérience reprise par le CERN, notamment dans le projet CLOUD.

Explications plus précises de la théorie des tempêtes solaires ⬇️

Les rayons cosmiques

Que deviennent les puissants rayons cosmiques, composé aux neuf dixièmes de protons, lorsqu’ils pénètrent dans l’atmosphère? Entrant en collision violente avec tout ce qu’elles rencontrent, ces particules percutent les atomes de l’atmosphère, les ionisent en leur arrachant des électrons et, d’une manière générale, génèrent des cascades de particules secondaires.

Lorsqu’une molécule d’eau est touchée par une de ces particules à haute énergie, elle aussi est ionisée, par arrachement d’électrons. Elle peut alors être attirée par des ions positifs, voire par le pôle positif d’autres molécules d’eau (dont les électrons sont préférentiellement présents du côté de l’atome d’oxygène). Le résultat devrait être la condensation de l’eau et la formation de gouttes ou de cristaux de glace, donc, à grande échelle, d’un nuage. La présence d’aérosols facilite le phénomène en constituant ce que l’on appelle des noyaux de nucléation ou CCN ( Cloud Condensation Nuclei ).

En résumé, les rayons cosmiques provoquent la formation d’ions, ceux-ci favorisent la nucléation, c’est à dire, la formation d’agrégats, ces agrégats eux mêmes donnent naissance à des nuages.

Et le Soleil dans tout ça ?

Lorsqu’une violente éruption survient à la surface du Soleil (de sa photosphère, plus précisément), elle éjecte une grande quantité de matière appartenant à la couronne (qui entoure ce que nos yeux voient du Soleil) et la projette dans l’espace. C’est une éjection de masse coronale (ou CME, pour coronal mass ejection). Chacun de ces grands volumes d’atomes ionisés et tourbillonnants génère un champ magnétique, capable de dévier les rayons cosmiques dans toutes les directions. A proximité de notre planète, cette moulinette magnétique disperse les rayons dirigés vers la Terre, qui en reçoit un peu moins, ce que les hommes mesurent avec régularité depuis maintenant des années.

Selon les auteurs, les rayons cosmiques produisent une chaîne de réactions qui fait grandir de minuscules agglomérats d’acide sulfurique et de molécules d’eau présents naturellement dans l’atmosphère (les aérosols) jusqu’à leur permettre d’atteindre la taille nécessaire à la formation de nuages : ce processus peut aller jusqu’à augmenter la couverture nuageuse de 50%.

Donc lors d’éruptions solaires, les rayons cosmiques étant déviés par cette éjection de masse coronale, la formation de nuages ne peut que diminuer, et la température globale terrestre augmente.

L’avis du CERN

2016 : l’expérience CLOUD « éclaire sur le climat préindustriel »

Le 25 mai 2016 un nouveau communiqué de presse du CERN intitulé « de nouveaux résultats de CLOUD sur le climat préindustriel » indiquait que les ions issus des rayons cosmiques galactiques augmentent fortement le taux de production de particules biogènes pures (d’un facteur de 10 à 100). Cette observation laisse penser que le rôle des rayons cosmiques dans la formation des aérosols et des nuages a peut-être été plus important pendant l’ère préindustrielle que dans l’atmosphère polluée d’aujourd’hui.

Jasper Kirkby (physicien du CERN) indique que :

«Ces résultats sont, jusqu’ici, les plus importants réalisés par l’expérience CLOUD. Le fait d’inclure la nucléation et la croissance de particules d’aérosols biogènes purs dans les modèles climatiques pourrait affiner notre compréhension de l’impact des activités humaines sur les nuages et le climat ».

Cette théorie est donc vraie jusqu’à preuve du contraire..

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