Le National Pulse a identifié des courriels provenant du disque dur de Hunter Biden qui semblent révéler que ce dernier et ses partenaires commerciaux coordonnent les présentations de Joe Biden, alors vice-président, afin de concrétiser un accord impliquant des obligations d’un milliard de dollars.
Un fil de discussion par e-mail intitulé « Engagement » de juin 2011 révèle un associé de Hunter Biden – Sean Conlon – disant à l’ancien fils de Veep : « Nous devons amener ces gars à un événement ou quelque chose où ils pourront simplement rencontrer officiellement votre père. Pour la suite, ils peuvent s’adresser au chef de cabinet ».
On peut lire dans son intégralité le courrier électronique mettant à profit une rencontre avec Joe Biden en échange de « plus d’obligations à bouger » :
« Nous avons donc une lettre d’engagement, s’ils obtiennent d’autres 10 obligations, elles ont une valeur nominale de 10 Milliards. Bien que ce soit tiré par les cheveux, M. Devon a déclaré avoir parlé à son professeur et ces obligations ont été échangées. Nous percevons 10 % de frais. Nous devons les emmener à un événement ou quelque chose où ils pourront simplement rencontrer officiellement votre père. Pour la suite, ils peuvent parler au chef de cabinet. Faites-moi savoir dans quel délai nous pouvons le faire. V bref. Si Nagi réussit, nous aurons d’autres obligations à déplacer. Je salue votre partenaire de Positano qui travaille dur ! Sean »
Selon les courriels suivants, « chaque obligation vaut plus de 2,1 milliards de dollars ».
Le courriel est arrivé moins de 30 minutes après que Hunter Biden ait demandé « que devons-nous faire pour avancer » – sa réponse à Conlon faisant suivre un courriel avec la configuration du paiement pour un accord accompagné de « nécessité de discuter ».
Devon Archer, le partenaire de longue date de Hunter Biden, a ensuite répondu à Conlon en lui faisant suivre le fil de discussion par e-mail, insistant sur le fait qu’il était « dans le coup » pour l’accord « intéressant » malgré le fait qu’il trouvait « difficile d’imaginer que ça marche ».
Bien que l’on ne sache pas encore si la réunion et les arrangements de suivi avec Biden et son chef de cabinet se sont matérialisés, les courriels déterrés révèlent comment le vice-président a été utilisé comme un point de levier dans les relations d’affaires de son fils. Une fois de plus.
