Les exigences de Black Lives Matter

1. Condamner et interdire à Trump toute fonction politique future :

Nous nous joignons aux représentants Ilhan Omar, Ayanna Pressley, Cori Bush, Jamaal Bowman et d’autres qui demandent que Trump soit immédiatement condamné par le Sénat des États-Unis. Trump doit également être interdit d’exercer des fonctions électives à l’avenir. Appelez les membres du Congrès de votre Etats et exigez qu’ils soutiennent la condamnation en composant le (202) 224-3121.

2. Expulser les membres républicains du Congrès qui ont tenté d’annuler l’élection et incité à une attaque suprémaciste blanche :

Plus de la moitié des représentants républicains et plusieurs sénateurs ont alimenté les théories du complot de Trump et encouragé les suprémacistes blancs à agir pour renverser l’élection. Nous soutenons la résolution de la représentante Cori Bush visant à les expulser du Congrès pour leurs actions dangereuses et traîtresses. Nous soutenons également les mesures visant à leur interdire de briguer un autre poste.

3. Lancer une enquête complète sur les liens entre la suprématie blanche et la police du Capitole, les forces de l’ordre et l’armée :

Le Capitole a pu être pris d’assaut et envahi par des suprémacistes blancs qui tentaient de perturber un processus politique fondamental pour notre démocratie. Nous savons que les services de police ont été un refuge pour les suprémacistes blancs qui ont pu cacher leurs intentions derrière un badge, car ce dernier a été créé dans ce but. Nous savons également que des policiers et des militaires hors service faisaient partie de la foule au Capitole le 6 janvier. Les coupables doivent être tenus pour responsables et licenciés. Nous soutenons la loi COUP (Congressional Oversight of Unjust Policing Act – Loi sur la surveillance par le Congrès des activités policières injustes, NdT) du représentant Jamaal Bowman pour enquêter sur ces connexions.

4. Bannir définitivement Trump de toutes les plateformes de médias numériques :

Trump a toujours utilisé les plateformes de médias numériques de manière imprudente et irresponsable pour diffuser des mensonges et de la désinformation. Maintenant, il est plus clair que jamais qu’il utilise également les médias numériques pour inciter à la violence et promouvoir sa perpétuation. Il faut l’empêcher d’encourager ses foules et de mettre davantage en danger nos communautés, même après l’investiture.

5. Cesser de financer la police :

La police qui a affronté nos manifestants BLM cet été avec des fusils d’assaut, des gaz lacrymogènes et des équipements de protection de qualité militaire était la même police qui, mercredi, a affronté les suprémacistes blancs avec patience et le bénéfice du doute, allant même jusqu’à poser pour des selfies avec les émeutiers. Le contraste était saisissant, mais pas pour les Noirs. Nous avons toujours su qui la police protège et sert vraiment. D.C. a le plus grand nombre de policiers par habitant du pays ; un financement accru n’est pas la solution.

6. Ne pas laisser le coup d’État servir d’excuse pour réprimer notre mouvement :

En réponse au coup d’État, les politiciens ont déjà introduit la loi sur la prévention du terrorisme domestique de 2021. Nous avons déjà vu ce scénario. Ces lois sont utilisées pour cibler les communautés noires et métis pour une surveillance accrue. Les républicains sont déjà occupés à essayer de créer une équivalence entre la foule du 6 janvier et notre Freedom Summer. Nous n’avons pas besoin de nouvelles lois sur le terrorisme intérieur, de reconnaissance faciale ou de tout autre nouveau pouvoir de police pour l’État. Notre gouvernement devrait protéger les protestations légitimes et rester concentré sur le vrai problème : l’éradication de la suprématie blanche. Il y a suffisamment de lois, de ressources et de renseignements, mais ils n’ont pas été utilisés pour arrêter le coup d’État. Nos élus doivent découvrir pourquoi.

7.Adopter la loi BREATHE :

La police est née des patrouilles de surveillance d’esclaves. Nous ne pouvons pas réformer une institution construite sur la suprématie blanche. Nous avons besoin d’une approche nouvelle et radicale de la sécurité publique et de l’investissement communautaire. Le président Biden s’est déjà inspiré de la loi BREATHE (Loi qui propose de retirer l’argent des contribuables affecté au maintien de l’ordre pour investir dans des approches alternatives et communautaires de la sécurité publique, NdT) dans ses actions exécutives appelant à des écrans d’équité raciale dans les programmes fédéraux, investissant dans la justice environnementale à des niveaux historiques et s’engageant auprès des communautés affectées par le système. La loi BREATHE donne une vision d’un monde où les Vies des Noirs Comptent (Black Lives Matter, NdT) grâce à des investissements dans le logement, l’éducation, la santé et la justice environnementale.

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