…et maintenant ils veulent 1,6 milliard de dollars de M. Murdoch (Rupert Murdoch, propriétaire du réseau Fox, NdT).
Dominion Voting Systems a intenté un procès à Fox News, et naturellement, toute la couverture médiatique crie « MON DIEU, FOX SAVAIT QUE CE N’ÉTAIT PAS VRAI MAIS MENT ! ».
TUCKER CARLSON ℹ️ : « Sidney Powell ment d’ailleurs. Je l’ai découvert. C’est insensé. »
LAURA INGRAHAM ℹ️ : « Sidney est complètement folle. Plus personne ne veux travailler avec elle. Pareil avec Rudy. »
TUCKER CARLSON : « C’est incroyablement offensant pour moi. Nos téléspectateurs sont des gens bien et ils y croient. »
Selon une pièce légale du dossier de Dominion Voting Systems
CNN a choisi de ne rapporter que la déposition de Dominion, et non la réponse de Fox.
En fait, je pense que nous nous souvenons tous de Tucker Carlson grillant Sidney Powell (ℹ️🇬🇧), et du fait que la chaîne d’information a à peine trempé un orteil dans un quelconque travail d’investigation dans le domaine. Comme leurs avocats l’ont soutenu en réponse à Dominion, le rôle de Fox (Fox News ℹ️ 🔗) se limitait à rapporter à ses téléspectateurs les réclamations et les contre-réclamations entourant l’élection.
En passant, les documents du dossier déposé par Fox, que vous pouvez lire dans leur intégralité ici et ici (il s’agit de 183 pages), révèlent également que les 1,6 milliard de dollars réclamés par Dominion sont 42 fois plus importants que ce que Staple Street Capital 🔗 a payé pour acquérir la majeure partie de la société pas plus tard qu’en 2018. Staple Street a d’ailleurs déjà récupéré la majeure partie de son argent, la découverte révélant que « Dominion prévoit des revenus de 98 millions de dollars » pour 2022.
Plus exaspérant, cependant, est le refus de couvrir les aveux découverts par Fox, à savoir que les employés de Dominion eux-mêmes n’étaient pas sûrs de la sécurité de leurs propres systèmes.
[…] Systems » et « Scytl 🔗, qui fournit des rapports sur les soirées électorales et d’autres outils de gestion des élections en ligne » et qui est « basée en Espagne ». Id.
La page 15 du dossier de la Fox révèle des éléments de découverte fascinants.
La découverte dans cette affaire a révélé que les propres employés de Dominion ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité de ses machines. Mark Beckstrand, un directeur commercial de Dominion, a confirmé que d’autres parties » ont mis la main sur l’équipement [de Dominion] de manière illicite » dans le passé. I Ex.E3, Beckstrand Dep. Tr. 127:8-127:22.
Voici quelques-uns des exemples les plus critiques (c’est nous qui soulignons) :
La découverte dans cette affaire a révélé que les propres employés de Dominion ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité de ses machines. Mark Beckstrand, un directeur commercial de Dominion, a confirmé que d’autres parties « ont mis la main sur l’équipement [de Dominion] de manière illicite » dans le passé.
Beckstrand a identifié des cas spécifiques en Géorgie et en Caroline du Nord et a témoigné qu’une machine Dominion avait été « piratée » dans le Michigan.
Beckstrand a confirmé que ces défaillances de sécurité ont été « rapportées dans les nouvelles ».
Et quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2020, le directeur de la stratégie produit et de la sécurité de Dominion, Eric Coomer, a reconnu en privé que « notre bazar est tout simplement criblé de bugs. » En effet, Coomer fustigeait les défaillances de Dominion depuis des années. En 2019, Coomer a noté que « nos produits sont nuls ».
Il a déploré que » la quasi-totalité » des défaillances technologiques de Dominion étaient » dues à notre merdage complet dans l’installation. » Et dans un autre cas, il a identifié un « bug critique conduisant à des résultats INCORRECTS« . Il a poursuivi en notant : « On ne peut pas faire pire que ça« .
Et alors que de nombreuses entreprises auraient pu résoudre leurs erreurs, M. Coomer a déploré que « nous ne nous attaquions pas efficacement à nos faiblesses ! »
Il s’agissait de messages récents (2019), qui ne justifient pas seulement qu’une chaîne d’information couvre l’exploitation potentielle des machines à voter, mais sont suffisants pour justifier une enquête plus large sur Dominion, State Street Capital, et leurs produits et services.
Mais aucune mention de ces détails par la plupart des réseaux d’information au cours des 36 dernières heures. L’Associated Press ℹ️, je suppose que c’est tout à son honneur (?), a mis ceci dans son 10e paragraphe sur l’histoire : « [Les avocats de Fox] mettent également en avant un e-mail du 30 octobre 2020, quelques jours avant l’élection, dans lequel le directeur de la stratégie produit et de la sécurité de Dominion se plaignait que les produits de l’entreprise étaient « tout simplement criblés de bugs » ».
Tant que les concurrents de Fox dans le domaine des médias d’entreprise continueront à se réjouir du dossier déposé légalement que leurs correspondants n’ont manifestement pas lus et dont ils n’ont pas rendu compte avec exactitude, ils se rendront coupables de ce pour quoi ils veulent que Fox soit condamnée à une amende de 1,6 milliard de dollars : la prise de décisions éditoriales courantes en matière d’information.
Il s’agit d’une mise en danger gratuite et d’un mépris de la soi–disant presse libre et du Premier amendement des États-Unis ℹ️. Mais là encore, personne n’a jamais accusé Oliver Darcy (Un journaliste éditorialiste de CNN, NdT) de croire en ces choses en premier lieu.