Les regards se tournent vers Hillary Clinton et non vers Trump dans le scandale du RussiaGate

Article original datant du 13/02/22

Et voilà.

Le Russiagate, l’illusion collective que Donald Trump était secrètement un agent russe aidé et encouragé par le Kremlin, le sujet d’un nombre incalculable d’exemplaires du Washington Post et du New York Times et de tout le programme des « primetimes » de MSNBC, était un coup bas de la campagne d’Hillary Clinton. Pas seulement une partie. La totalité. L’une des campagnes de désinformation les plus diaboliques et les plus réussies jamais concoctées.

Nous savions déjà que le dossier Steele était du grand n’importe quoi. Christopher Steele a été payé indirectement par la campagne Clinton pour déterrer des infos compromettantes, ce qu’il a fait en se tournant vers d’autres agents de Clinton, blanchissant toutes les rumeurs farfelues sur Trump qu’il pouvait trouver dans un document « d’investigation« .

Il a transmis ce document au FBI, qui n’a pas pu vérifier ses sources ni aucune de ses histoires, mais l’agence a fait traîner l’enquête pour jeter un maximum de soupçons sur le nouveau président. Pendant ce temps, Steele a trouvé des complices dans les médias pour diffuser sa propagande. Les dupes de BuzzFeed ont même décidé d’imprimer tout le paquet de mensonges, avec le raisonnement peu convaincant de « Pourquoi pas ?« .

Les démocrates demandent que Clinton fasse l’objet d’une enquête pour son rôle dans le Russiagate.
Le président Donald Trump brandit des papiers alors qu’il parle du coronavirus dans la salle de presse James Brady.

Nous en sommes arrivés au point où le New York Magazine publiait un article qui n’était qu’un long morceau de fiction selon lequel Trump était secrètement une version réelle de « The Americans« , un agent dormant maintenant assis dans la plus haute fonction du pays. Le Times et le Washington Post ont gagné un prix Pulitzer, p***** !

Une histoire inventée

Maintenant, un autre morceau de « Russie, Russie, Russie est kaputski ». Un serveur informatique exploité par la société de M. Trump communiquait secrètement avec une entreprise russe, selon le magazine Slate et les interminables fils Twitter de prétendus experts en technologie.

Mais comme le souligne l’avocat spécial John Durham dans son dernier acte d’accusation, ce n’était qu’une histoire inventée par le cadre technologique Rodney Joffe, qui voulait désespérément un emploi dans l’administration Clinton. Il a piraté les serveurs de Trump, a sélectionné des données Internet privilégiées auxquelles il avait accès et les a façonnées pour qu’elles ressemblent à quelque chose d’infâme.

Des dépositions récentes de Durham ont montré que les soupçons de Trump d’être espionné étaient vrais.

Il a été coaché par l’avocat Michael Sussmann – qui était payé par l’administration Clinton, bien qu’il ait menti à ce sujet aux enquêteurs. Sussmann se rend au FBI en tant que « citoyen concerné » – et non en tant que « larbin de Clinton » – pour essayer de les faire mordre à l’hameçon. Le but ultime : pouvoir divulguer au Times que Trump fait l’objet d’une enquête officielle.

Durham « a définitivement montré que la campagne d’Hillary Clinton a directement financé et ordonné à ses avocats de Perkins Coie d’orchestrer une entreprise criminelle pour fabriquer un lien entre le président Trump et la Russie », affirme Kash Patel, l’ancien enquêteur en chef de la commission du renseignement de la Chambre des représentants.

Au-delà du scandale

Bien sûr, Hillary n’a pas obtenu ce qu’elle voulait – la présidence. Mais ses agents ne se sont pas arrêtés, allant sur CNN pour donner des interviews « très inquiètes » sur une théorie qu’ils savaient être complètement fausse. Tout cela pour saper la présidence de Trump. Il faudra trois ans pour que le rapport Mueller mette enfin fin au mensonge, et nous sommes maintenant, cinq ans après, au point où Durham détaille la conspiration complète.

Si cela était arrivé à un démocrate, la presse aurait perdu la tête. Un candidat à la présidence a utilisé le ministère de la Justice de la nation pour mener une enquête sur son adversaire politique sur la base de ce qu’il savait être des mensonges. Des Américains ont été mis sur écoute ! Certains ont été piégés pour de piètres déclarations de parjure. Le directeur du FBI s’est rendu dans le bureau ovale pour dire au président qu’une rumeur sexuelle circulait, afin qu’elle soit rapidement transmise aux médias. « Scandaleux » ne suffit même pas à décrire cela. Et toujours aucune honte de la part d’Hillary Clinton et de ses partisans, parce que c’est Donald Trump – tout est permis pour le faire tomber.

Toutes ces choses sur lesquelles on nous a sermonnés ces quatre dernières années : La violation des normes, la désinformation sur Internet, la perversion du gouvernement – tout cela se produisait. Ce sont les démocrates qui l’ont fait. Vous pensez que quelqu’un dans les médias de gauche va le remarquer ?

Eyes turn to Hillary Clinton, not Trump in the Russiagate scandal
Russiagate, the collective delusion that Donald Trump was secretly a Russian agent aided and abetted by the Kremlin, the topic of uncountable inches of Washington Post and New York Times copy and t…

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