Michael Flynn dépose une réclamation de 50 millions de dollars contre les fédéraux en prélude à un procès sur l’enquête russe

Article original datant du 15/05/22

L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, général à la retraite, allègue des « poursuites malveillantes », une « motivation politique » et un « abus de procédure » de la part du FBI, du Département de la Justice, de la Maison Blanche d’Obama et du conseiller spécial Robert Mueller.

En prélude à un procès formel, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, Michael Flynn, a discrètement déposé une plainte de 50 millions de dollars contre le FBI et le ministère de la Justice pour « poursuites malveillantes » liées à l’enquête sur la collusion avec la Russie, désormais discréditée.

La notification, connue sous le nom de formulaire 95 de demande civile, obtenue par Just the News, a été déposée le 22 février. Elle nomme le Département de la Justice, le FBI, le bureau du procureur des États-Unis à Washington D.C., le bureau du conseiller spécial Robert Mueller et le bureau exécutif du président comme défendeurs potentiels et allègue que l’ancien président Barack Obama et le FBI avaient une vendetta contre lui qui a biaisé leurs actions.

« De toutes les personnes nommées par le président Trump, c’est la Maison Blanche d’Obama qui détestait le plus Flynn », peut-on lire dans sa requête, qui présente une longue liste d’irrégularités dans son dossier, prouvant selon lui une ingérence politique au sein du FBI.

À partir de juillet 2016, « le FBI a commencé à exprimer son dédain pour le candidat Donald J. Trump et a commencé à envisager des moyens d’entraver Donald Trump en tant que candidat ou en tant que président, s’il remportait l’élection de 2016 », allègue son dépôt de plainte.

« Dans le cadre de ces efforts, le FBI a commencé à cibler Flynn », affirme le document. « Flynn n’était pas un étranger pour le FBI et ses dirigeants, dont beaucoup considéraient Flynn comme un ennemi personnel du FBI et de la réussite de leurs propres carrières au FBI. »

Selon son dossier, Flynn demande « des dommages et intérêts compensatoires, y compris, mais sans s’y limiter, la perte de gains/recettes passés et futurs, la détresse émotionnelle, la perte de l’opportunité d’être le conseiller à la sécurité nationale du Président, des restrictions importantes de la liberté personnelle, les honoraires/dépenses d’avocat et les frais de justice pour se défendre contre les poursuites malveillantes, l’abus de procédure, l’arrestation sans motif valable ».

Dans un dépôt de plainte supplémentaire accompagnant la notification, Flynn et son avocat Jesse Binnall affirment en détail qu’il y avait une « motivation politique » derrière la poursuite de l’ancien conseiller de Trump sur une accusation de mensonge au FBI.

Flynn, un général trois étoiles de l’armée de terre qui a été directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency), a initialement plaidé coupable de l’accusation et a accepté de coopérer avec l’enquête de Mueller, puis a demandé à retirer son plaidoyer lorsque des preuves disculpatoires tardives sont apparues montrant que le FBI ne croyait pas qu’il avait menti aux agents, qui ont en fait essayé d’étouffer l’affaire mais ont été renversés par leurs supérieurs. Flynn a finalement été gracié après que les avocats du Département de la Justice aient demandé que les charges qui pesaient contre lui soient abandonnées.

Binnall a déclaré que Flynn est prêt à intenter un procès si le Département de la Justice rejette la demande.

« Pendant des années, les bureaucrates du gouvernement et les agitateurs de gauche ont cru qu’ils pouvaient attaquer le général Flynn en toute impunité. Ce n’est plus le cas », a-t-il déclaré. « Si vous attaquez injustement un héros américain, alors vous devez rendre des comptes.

« Cette action en vertu de la Federal Tort Claims Act n’est que le début de cette responsabilité. Le lieutenant général Michael Flynn ne sera plus la pelote d’épingles de la gauche radicale. »

Les preuves produites tardivement ont également montré que Flynn a fait l’objet d’une réunion le 5 janvier 2017 entre le FBI, Obama et le vice-président Joe Biden dans le bureau ovale, une réunion que ses avocats ont fait valoir comme une preuve solide d’ingérence politique dans ses poursuites.

« Au cours de cette réunion, les participants ont convenu d’essayer de nuire au futur président Trump et à sa nouvelle administration, notamment en essayant de poursuivre Flynn, le nouveau conseiller à la sécurité nationale du président élu Trump, pour l’amener à démissionner de son poste de conseiller à la Sécurité nationale, pour paralyser la capacité du président Trump à mettre en œuvre des changements de politique en matière de sécurité nationale et d’affaires étrangères, et potentiellement pour amener Flynn à se retourner contre le président Trump », allègue le dépôt de plainte de Flynn. « Ils ont également convenu de ne pas divulguer cet accord à l »équipe de transition’. »

Le dépôt de plainte de Flynn note que cette réunion a eu lieu des semaines après qu’Obama a exhorté Trump en privé à ne pas nommer Flynn comme conseiller à la Sécurité nationale.

« Le ou vers le 10 novembre 2016, deux jours après l’élection présidentielle, le président élu Trump a rencontré le président Obama dans le bureau ovale. Au cours de cette réunion, le président Obama a averti le président élu Trump qu’il avait de profondes inquiétudes quant à l’embauche de Flynn pour tout poste sensible et de haut niveau en matière de sécurité nationale », indique le dépôt de Flynn. « Le président Obama a fait cette déclaration alors qu’il avait lui-même nommé Flynn au poste de directeur de la Defense Intelligence Agency en 2012. »

La plainte civile s’en prend également à plusieurs reprises au FBI, suggérant que les SMS désormais célèbres de l’ancien agent Peter Strzok avec sa maîtresse et ex-avocate du FBI Lisa Page étaient la preuve d’un parti pris anti-Trump et que l’ancien directeur intérimaire du FBI Andrew McCabe avait une vendetta personnelle contre Flynn.

« En 2014, Flynn a ébranlé la direction du FBI en intervenant au nom de Robyn Gritz, une agent de l’antiterrorisme décorée qui a spécifiquement nommé et accusé Andrew McCabe et d’autres hauts responsables du FBI de discrimination sexuelle et de représailles à cause sa plainte », note le dépôt de plainte de Flynn. « Le soutien de Flynn à Gritz comprenait une lettre en 2014 sur son papier à lettre officiel du Pentagone, une interview publique en 2015 soutenant Gritz, et une offre de témoigner en son nom. Son offre de témoigner faisait de lui un témoin hostile contre McCabe, qui gravissait les échelons de la direction du FBI. Le FBI a même cherché à bloquer le soutien de Flynn à l’agent, en demandant en mai 2014 à un juge administratif fédéral d’empêcher Flynn de devenir un témoin » dans l’affaire d’EEOC (Egalité d’opportunité des chances à l’emploi) de Gritz.

« Flynn a été la cible d’une enquête et de poursuites motivées par des raisons politiques qui n’avaient aucune raison valable au départ, aucune raison valable au cours de son déroulement, et aucune raison valable à la fin lorsque les accusations ont été retirées par le Département de la Justice et finalement rejetées par la Cour après que Flynn ait reçu un pardon complet », affirme le dossier. « Au cours de cette enquête et de ces poursuites illégales et sans fondement, Flynn a été faussement et malicieusement dépeint par les conspirateurs comme un traître à sa nation qui a agi de concert avec une puissance étrangère, et le fils de Flynn a même été menacé de poursuites à moins que Flynn ne plaide coupable. Le fait que le gouvernement fédéral cible un citoyen pour des poursuites criminelles sans fondement et obtienne une négociation de plaidoyer en menaçant les membres de sa famille est une conduite scandaleuse de premier ordre. Le fait qu’elle ait été orchestrée et exécutée aux plus hauts niveaux du FBI, du Département de la Justice et de la Maison Blanche la rend d’autant plus scandaleuse. »

Michael Flynn files $50 million claim against feds in prelude to lawsuit over Russia probe
Former Trump national security adviser, retired general alleges "malicious prosecution," "political motivation" and "abuse of process" by FBI, DOJ, the Obama White House and Special Counsel Robert Mueller.

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