D’après Patel Patriot, la dévolution est une théorie de la conspiration, mais la plus plausible de toutes car basée sur des preuves circonstancielles, qu’il étudie dans ses articles.
Voici sa théorie : si on regarde les chiffres, Trump a eu un des meilleurs mandats de l’histoire des États-Unis. Son résultat est spectaculaire. Pourtant il est aussi un des plus décriés, critiqués et traînés dans la boue mais il ne s’est jamais démonté, continuant sur sa ligne en dépit des médias et de l’opposition. Trump a prouvé à répétition son amour pour son pays. Son objectif depuis le premier jour a été de sauver l’Amérique de l’establishment politique, dont il savait qu’il essaierait de voler l’élection. Il en aurait secrètement protégé le pays (grâce aux outils de l’appareil législatif, puis en mettant en place la dévolution), et maintenant il est en route pour l’éradiquer complètement. Patel Patriot ne croit pas que Trump s’est défilé mais mène la danse en sous-marin, tout en nous distrayant en surface avec des actions légales. Le concept de dévolution fait partie des plans top secret de continuité du gouvernement et de transfert des responsabilités en situation de guerre.
L’opération Dévolution a toujours été double. Tout d’abord, il y a le côté dont (toujours selon la théorie) Trump et l’armée se seraient déjà occupés. C’est ce que les articles de Patel Patriot tentent de démontrer : que Trump et les militaires ont les preuves du vol des élections, ont légalement bordé la présidence et sont prêts à agir en attendant la deuxième partie : le réveil des citoyens, la prise de conscience que l’establishment politique a complètement trahi le pays et son peuple. Ce réveil est d’ailleurs autant le fait de Trump que celui de l’establishment politique lui-même, qui fait en ce moment un encore meilleur travail de montrer au peuple sa vraie nature.
Le travail de Patel Patriot est basé sur celui de Thomas Wictor :
Comparaison entre la tactique de Trump et les contre-attaques surprises allemandes de la 1ère guerre mondiale durant lesquelles quelques hommes anéantissaient des bataillons alliés entiers. A retenir : la contre-attaque est plus importante que l’attaque ; on gagne les guerres en contre-attaquant ; la contre-attaque surprise est efficace seulement quand l’ennemi se sent à l’abri (d’où le délai que nous vivons actuellement)
A retenir : la CISA fait partie du DHS → Cette distinction fait de la fraude aux élections est une question de Sécurité Nationale et non de maintien de l’ordre civil, et donc donne beaucoup plus de latitude au président pour agir en conséquence, c’est une des clés pour comprendre la dévolution.
Définition de « dévolution » : attention, le sens du mot dévolution n’est pas exactement le même en français et en anglais. Dans la série, « dévolution » est utilisée dans son sens anglais.
Définition française (Larousse) : Dévolution, n.f. (latin médiéval devolutio, -onis) 1. Transfert, transmission d'un bien, d'un droit, qui se fait d'une personne à une autre. (Se dit particulièrement en parlant de la transmission successorale.) 2. Droit qui, dans certains pays, donnait la succession aux seuls enfants nés d'un premier mariage. Définition anglaise (dictionnaire de Cambridge) : devolution, noun 1. the moving of power or responsibility from a main organization to a lower level, or from a central government to a local government : le déplacement du pouvoir ou de la responsabilité d'une organisation principale vers un niveau inférieur, ou d'un gouvernement central vers un gouvernement local. 2. the movement of power or responsibility from one person or group to another : le déplacement du pouvoir ou de la responsabilité d'une personne à une autre ou d'un groupe à un autre.
La série « Dévolution » s’articule en plusieurs parties :
Cette partie traite du principe de dévolution ; d’une part des options constitutionnelles existantes qui permettent sa mise en place, mais également des circonstances dans lesquelles Trump a pu être amené à en déclencher le processus : les tensions commerciales avec la Chine menant à l’utilisation du Covid pour pousser au vote par correspondance, outil de la fraude électorale. Sont aussi évoquées toutes les dispositions que Trump a prises en amont, démontrant une formidable opération d’anticipation.
Cette partie explique que l’armée américaine, par le biais de la Defense Intelligence Agency (DIA) a pu bénéficier de la défection du vice-ministre chinois de la sécurité et ancien chef du contre-espionnage, Dong Jingwei, en recueillant d’une part les informations sur l’origine humaine du Covid et d’autre part la liste des agents chinois infiltrés dans les institutions américaines. C’est la raison pour laquelle ni le FBI, ni la CIA, ni Biden n’étaient au courant de son arrivée sur le territoire : tous sont compromis.
Dans cette partie sont expliquées les notions de « continuité des opérations » et de « continuité du gouvernement », dont l’organisation permet au pays de faire face aux urgences nationales. Ce serait sur ces bases que Trump se serait appuyé pour légalement organiser le transfert de responsabilités, et en particulier au sein du ministère de la défense. Les nombreux mouvements (renvois et nominations) de hauts fonctionnaires de la défense juste après l’élection et pour seulement quelques mois (jusqu’à la transition avec Biden) ne s’expliquent que par la mise en œuvre de la dévolution : ces personnes pourraient légitimement être, non seulement toujours en poste, mais également à la tête du pays.
Cette partie commence avec la certitude que l’amour de Trump pour son pays est réel et qu’il n’aurait jamais laissé des voleurs d’élection s’en emparer. Le vol d’une élection grâce à l’aide d’une puissance étrangère, ou encore la libération volontaire d’un virus sur le sol national constitue techniquement un acte de guerre, même si la guerre n’est pas officiellement déclarée. La théorie développée est celle d’une possible suspension des votes du collège électoral (invalidant le résultat des élections) grâce aux pouvoirs de guerre spéciaux d’un président en temps de guerre.
Cette partie retrace le processus d’optimisation de la capacité de réaction du pays en cas d’urgence nationale, en impliquant les entreprises du service privé dans l’idée qu’elles puissent également mettre à disposition leurs ressources en cas de crise. Cette implication du secteur privé a dérivé, avec la bénédiction du gouvernement vers une mainmise du secteur privé sur les infrastructures critiques du pays, dont le système électoral. Le résultat est que des sociétés comme Dominion et Smartmatic, en dépit de leurs conflits d’intérêt, sont virtuellement en charge de la sécurité des élections !
Dans cette partie sont décrites en parallèle les actions d’Antifa à l’été 2020, mais aussi les actions de Trump et des militaires pour enquêter sur Antifa, rassembler des informations sur ces membres, probablement par anticipation d’un évènement comme l’invasion du Capitole le 6 janvier 2021. Il semble qu’Antifa ait été assimilée discrètement à une organisation terroriste internationale, ce qui en fait ici aussi une question de Sécurité nationale et permet une prise en charge de la surveillance et de l’enquête par les militaires.
Cette partie illustre comment Trump a utilisé les outils conférés par le pouvoir exécutif pour identifier et combattre l’ingérence étrangère lors des élections : les décret 13848 et 13873 ont pu permettre d’identifier les agents corrompus de la communauté du renseignement, permettre aux militaires de repérer l’ingérence, permettre de placer nombre d’acteurs des technologies d’information ayant participé à la fraude dans une situation d’illégalité… Tout a été bordé à l’avance par des moyens légaux.
Les moyens de la dévolution ayant été établis dans la partie précédente ; c’est la chronologie de la mise en œuvre de la dévolution qui fait l’objet de cette partie. Les indicateurs temporels en sont relevés dans une sorte d’enquête de détective à travers les réseaux sociaux, publications, déclarations de Scavino, Ratcliffe, Pence et Trump lui-même. La chronologie montre que chaque étape, bien que soigneusement préparée, n’a été mise en œuvre que quand c’était légalement nécessaire, laissant toujours une chance à l’opposition de rectifier ses actes
Cette partie présente l’outil majeur de la dévolution : les militaires. Lors du mandat de Trump, des aménagements majeurs ont été faits au Ministère de la Défense, en particulier la création du Cyber Commandement et de la force armée qui l’accompagne : la Space Force (Force spatiale). L’ensemble des deux non seulement établit une ligne de transmission directe du renseignement au président en court-circuitant des agences possiblement compromises, mais donne également à l’armée les moyens d’observer, d’identifier et d’établir les preuves d’une ingérence étrangères lors des élections, qui serait considérée par les militaires comme un acte de guerre justifiant leur implication.
Cette partie démontre qu’en dépit de l’aura dont a bénéficié Obama (Prix Nobel de la Paix, etc.), ses mandats sont entachés d’affaires toutes plus compromettantes les unes que les autres. L’attaque de Benghazi et le SpyGate en particulier mettent en relief le fonctionnement corrompu de l’establishment politique. Lequel a repris de plus belle avec l’arrivée de Biden, et notamment le fiasco d’Afghanistan résultant de ses liens louches, et de ceux de son fils, avec des entreprises liées au Parti Communiste Chinois. Des figures clés de la dévolution comme Christopher C. Miller et Michael Flynn se sont trouvées aux premières loges pour assister à cette corruption et tout indique qu’à l’heure actuelle ils ont pris parti et se sont impliqués pour lutter contre.
Cette partie est particulièrement complexe à comprendre. Elle étudie tous les liens qui lient CrowdStrike, une entreprise de cybersécurité, avec le Comité National Démocrate, par le biais du cabinet d’avocats Perkins Coie. CrowdStrike est mêlée à la construction du RussiaGate au moment de l’élection de 2016 et à l’enquête qui en a découlé, mais semble-t-il également à la fraude électorale des élections de 2020 ! Elle est donc un maillon de la chaîne qui relie la corruption démocrate aux tentatives de décrédibilisation/destitution de Trump.
Cette partie compare les agissements de l’establishment politique (dénigrement de Trump, instrumentalisation des émeutes…) à une tentative d’organiser sur le sol américain une forme de « révolution de couleur », comme en Ukraine, en Géorgie (organisée par une puissance extérieure dans le but de destituer un chef d’état). Dans cette tentative, de nombreuses fondations « philanthropiques », acquises à la promotion de causes « progressistes » soutenues par les démocrates, ont brassé des sommes d’argent indécentes pour financer des initiatives comme le TIP, une opération de communication manipulatoire dont on peut considérer qu’elle est destinée au subconscient du peuple.
Une courte synthèse de la théorie de la dévolution
Cet article est une analyse d’un fil Twitter publié le 19 janvier 2021 documentant l’activation du niveau 2 du système d’alerte COGCON la veille (soit deux jours avant l’inauguration de Biden). Ce niveau signifie l’activation par la Maison-Blanche du programme de continuité du gouvernement avec relocalisation de 50 à 75% du personnel gouvernemental relocalisé dans des installations opérationnelles de substitution. Aucune justification ni aucun démenti ne sont intervenus à ce sujet et l’information est passée inaperçue des médias. Pourquoi ? Était-ce le top départ de la dévolution ?
PARTIE 1 – Comment en sommes-nous arrivés là ?
Qu’est-ce que la dévolution ?
D’après un article de Newsweek paru le 18 mars 2020, des plans d’urgence top secrets pré-existent déjà pour ce que l’armée est censée faire si tous les successeurs constitutionnels du gouvernement sont frappés d’incapacité. Ces plans sont si secrets que la « dévolution » pourrait contourner les dispositions constitutionnelles normales pour la succession du gouvernement.
En Février 2020, au moment même où émerge la théorie de la fuite du Covid du laboratoire de Wuhan, Trump ordonne aux militaires d’examiner et de préparer les plans de continuité du gouvernement. Le Covid étant l’outil de la fraude à l’élection de novembre 2020 (démultiplication du vote par correspondance), la question de l’intentionnalité de la fuite du Covid est une clé, car elle est le prétexte pour Trump à la mise en place de la dévolution.
Le Covid 19
Depuis août 2017, Trump mène une guerre commerciale (droits de douane, etc.) à la Chine, ce qui aboutit le 15 janvier 2020 à la signature d’un accord (la veille du premier procès d’impeachment de Trump ET le jour du 1er cas de Covid aux Etats-Unis). L’économie américaine est en plein essor et Trump est en train de prendre le dessus sur la Chine, qui par conséquent est favorable à une présidence Biden. Or vu la popularité de Trump, le seul moyen pour que les démocrates remportent l’élection est de la voler, et il était bien pratique que le Covid en offre l’opportunité. Il est notable que Trump ait déclaré à propos du Covid que c’est « la pire attaque que le pays ait connue, pire que Pearl Harbor, que le 11 septembre… et que ça aurait pu être stoppé à la source, en Chine, et que ça ne l’a pas été ».
L’élection
Il est statistiquement extrêmement improbable que Trump ait pu perdre l’élection avec 12 millions de votes de plus qu’en 2016. Il est évident que le Covid était un prétexte pour voter massivement par correspondance. Dans les états clés, les lois électorales ont été modifiées inconstitutionnellement pour favoriser le vote par correspondance, ce que Trump a dénoncé depuis l’été 2020.
Lors de l’élection de 2012 (ré-élection d’Obama), Trump avait déjà alerté sur le risque de fraude avec les machines à voter. En 2016, la fraude n’a pas eu lieu à une échelle suffisante car Trump a été sous-estimé par les démocrates, lui permettant ainsi d’accéder au pouvoir. (NDLR : D’autres sources mentionnent la possible implication des militaires dans l’élection de 2016 pour empêcher les Démocrates de voler l’élection, mais cette théorie n’est pas confirmée)
En mai 2017, il crée la Commission consultative présidentielle sur l’intégrité des élections, dont une des missions consiste à « identifier les vulnérabilités des systèmes et pratiques de vote ». En septembre 2018, il publie un décret (n°13848) imposant des sanctions en cas d’ingérence étrangère dans une élection. En novembre 2018, il crée l’Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures (CISA) chargée de protéger les infrastructures critiques de la Nation (dont fait partie le système électoral) contre les menaces physiques et cybernétiques. En décembre 2019, il crée la Space Force, qui a un rôle à jouer dans la surveillance d’une potentielle ingérence extérieure. Trump a largement anticipé la fraude.
La théorie plausible
Trump et l’armée ont pressenti et surpris la fraude des démocrates, y compris l’ingérence étrangère, qui est un acte de guerre (silencieux), à l’aide d’une arme bactériologique (le Covid) : c’est donc un coup d’État. Leurs décisions passées montrent que Trump et l’armée ont tout vu venir à des kilomètres, et s’ils ont pris leurs dispositions comme on le pense, Biden n’a en fait à l’heure actuelle aucun pouvoir ni aucun contrôle.
En conclusion, tous ses actes montrent que Trump a anticipé toute la fraude aux élections, avec plusieurs coups d’avance, voire il en a provoqué certains à dessein, de telle manière qu’il est impensable qu’il ait simplement baissé les bras face à la fraude. Le fait qu’il ait laissé Biden prendre ses fonctions ne veut rien dire car c’est la guerre silencieuse.
PARTIE 2 – L’agence de renseignement de la défense et le transfuge
La Defense Intelligence Agency (DIA)
Sa cousine la CIA, fournit des renseignements au président ; la DIA fournit des renseignements à l’armée pour les missions liées au COMBAT. Le général Flynn en a été directeur de 2012 à 2014 sous Obama.
Rapports contradictoires
D’après des articles publiés par RedState début Juin 2021 (Lien ci-dessous), Dong Jingwei, vice-ministre chinois de la sécurité et ancien chef du contre-espionnage, aurait fait défection le 10 février 2021. La Chine s’efforce de prouver qu’il était encore à son poste fin juin, photo soit truquée soit post-datée à l’appui. De son côté, Biden et de hauts fonctionnaires de son administration ont aussi démenti les rapports faisant état de l’arrivée de Dong Jingwei sur le territoire américain.
N.B. : Dong a été vu publiquement pour la dernière fois en Chine en septembre 2020.
L’administration Biden
La DIA a probablement été la seule au courant de la défection (et à avoir eu grâce à lui la preuve de l’origine chinoise du Covid) et a contesté les dénégations du FBI et de la CIA, ce qui aurait poussé Biden à devoir rectifier le narratif sur le Covid (réouverture de l’enquête sur la provenance du Covid le 27 mai 2021 une semaine avant l’article de RedState, chute de Fauci avec la publication de ses e-mails le 2 juin 2021 (Lien ci-dessous)
En mars 2020, le secrétaire d’Etat Anthony Blinken a rencontré ses homologues chinois : la rencontre a été houleuse, officiellement pour exiger que les Etats-Unis cessent de se mêler des affaires intérieures de la Chine, officieusement pour exiger de récupérer Dong Jingwei. Mais Blinken (Secretary of State de l’Administration Biden – Numéro 1 de la diplomatie du gouvernement fédéral) n’était pas au courant, car Biden ne l’était pas non plus (Commandant des armées, vraiment ?). En fait la DIA aurait caché l’arrivée de Dong au FBI, à la CIA et à d’autres agences, car elle pense qu’ils sont infiltrés par des espions ou des sources chinois.
DIA et dévolution
Dong Jingwei aurait apporté avec lui la preuve que le Covid est bien sorti du Laboratoire de Wuhan (WIV), ainsi qu’énormément d’informations, dont le nom des espions ou sources chinois infiltrés dans les agences et les universités, les connections chinoises de Hunter et Joe Biden, la corruption de certains fonctionnaires américains ayant reçu de l’argent chinois, … en somme, tout ce dont dispose le gouvernement chinois contre les Etats-Unis.
Dong aurait informé la DIA qu’un tiers des étudiants chinois aux USA (soit 125 000) seraient des actifs de l’ALP (Armée de Libération du Peuple a.k.a l’armée chinoise), une véritable armée à l’intérieur des frontières des Etats-Unis, qui a tout infiltré et tout compromis. Ce serait une des raisons pour laquelle les révélations sont si longues à venir : il faut démêler la toile d’araignée.
En conclusion, la DIA a gardé le secret sur l’arrivée du transfuge, car le président Biden était impliqué par les informations fournies par le transfuge. Pourquoi un transfuge chinois viendrait-il aux États-Unis en février avec des informations impliquant le président Biden, sachant qu’il y a des espions du PCC partout ? Soit il est arrivé avant l’élection et s’est caché, soit il est arrivé en février comme le mentionnent les articles de RedState, et la DIA et l’armée l’ont aidé en n’en informant pas Biden, qui est compromis : les deux scénarios pointent vers la dévolution. N’oublions pas que la DIA fournit des renseignements à l’armée concernant les missions de COMBAT. Le fait que Biden n’ait pas été informé de l’arrivée du transfuge et de ses informations prouve non seulement que Biden n’est pas actuellement le commandant en chef des armées, mais également que sa compromission s’inscrit dans le scénario global de la guerre silencieuse ayant cours en ce moment.
PARTIE 3 – Continuité du gouvernement
Continuité des Opérations et Continuité du Gouvernement
La planification de la continuité des opérations (COOP) est utilisée par les États-Unis depuis la guerre froide dans le but de préserver la continuité du gouvernement (COG) en cas d’attaque nucléaire. En 1988, Reagan signe un décret sur la responsabilité de sécurité nationale des Agences et Départements fédéraux (c’est-à-dire toutes les « agences à 3 lettres », mais aussi les ministères et les institutions nationales) visant à la préparation face aux situations d’urgence, qui incluent les attaques militaires. En juillet 2016, Barack Obama a signé la Presidential Policy Directive 40 (PPD-40), dont le contenu détaillé est toujours classifié. Conformément à la PPD-40, chaque ministère doit maintenir des programmes de continuité. « Les agences ont reçu l’ordre d’avoir non seulement une ligne de succession, mais aussi une ligne de « dévolution », une chaîne dupliquée secrète de personnes en dehors de Washington, disponibles en cas d’urgence catastrophique ». La dévolution implique des « procédures pour transférer l’autorité et les responsabilités statutaires » à ce personnel secondaire désigné pour maintenir les fonctions essentielles. »
NB. : étonnamment, plusieurs mesures prises pendant le 2ème mandat d’Obama sont aujourd’hui des outils de la dévolution, mais rien n’indique qu’Obama soit lui-même impliqué dans la dévolution, au contraire
C’est sur la base de ces trois mesures de continuité du gouvernement que, supposément, Trump s’appuie pour mettre en place la dévolution et ce par l’intermédiaire des militaires et du ministère de la défense, car les Etats-Unis sont en situation de guerre, silencieuse et clandestine, impliquant la cyberguerre, la guerre de l’information, la guerre électronique, la guerre du renseignement, la guerre spatiale et probablement aussi la guerre biologique (Covid).
Le ministère de la Défense
Sa mission est de fournir les forces militaires nécessaires pour dissuader la guerre et assurer la sécurité de la nation. Le secrétaire à la défense fait le lien entre le président et les 3 pôles du ministère de la défense : les départements militaires (armées de Terre, de l’Air, Navy, corps des Marines, Garde-côtes, Force spatiale, Garde Nationale), les commandements unifiés et les chefs d’État-major interarmées.
Pour réussir la dévolution à l’aide de l’armée, Trump devait avoir le bon secrétaire à la défense : Christopher C. Miller a été promu par Trump le 9 novembre 2020 (soit 6 jours après l’élection). Cet homme a une expertise en matière d’opérations spéciales clandestines et de renseignement, rendant compte directement aux sous-secrétaires à la défense chargés du renseignement et de la politique. Un de ses derniers postes en tant que militaire était (accrochez-vous, c’est technique) « Directeur des opérations spéciales et de la guerre irrégulière » au sein du Bureau du secrétaire adjoint à la défense pour les opérations spéciales et conflits de basse intensité (ASD (SO/LIC), qui supervise l’ensemble de l’USSOCOM (Commandement des Opérations Spéciales des Etats-Unis). L’une des activités principales de l’USSOCOM est la défense intérieure à l’étranger, c’est-à-dire la protection contre la subversion, l’anarchie, l’insurrection, le terrorisme et d’autres menaces pour la sécurité intérieure, la stabilité et la légitimité d’un pays hôte.
Dès sa nomination, Miller et Trump engagent une série de promotions et déplacements de personnels responsables au sein du ministère de la défense et du Pentagone. Ces changements sont qualifiés par certains d’« inhabituels » et méritent d’être regardés de près. Entre autres :
- Nomination le 20 novembre 2020 d’Anthony Tata au poste de « sous-secrétaire à la défense pour la politique » qui a entre autres la responsabilité de mettre en œuvre la politique (dont la continuité) du Ministère de la défense et de superviser la continuité du gouvernement et des opérations (COG et COOP). (Incidemment, Tata est l’auteur en 2019 de Double Crossfire, un thiller sur « un complot brillamment conçu et brutalement exécuté pour renverser le gouvernement américain – de l’intérieur ».)
- Nomination de David Norquist (en fait dès le 31 juillet 2020) au poste de Secrétaire adjoint à la défense, en charge des opérations quotidiennes et du budget du ministère de la défense, dans lequel il a occupé des postes clés et qu’il connaît parfaitement de l’intérieur, en particulier ses finances : la personne parfaite pour financer des opérations spéciales incognito.
- Nomination le 11 novembre 2020 de Kashyap « Kash » Patel (d’où est tiré le pseudo de Patel Patriot) au poste de Chef de cabinet du secrétaire d’État à la défense par intérim (Miller). Ancien avocat, il a aidé à la révélation de la corruption du Parti démocrate (Spygate) et du scandale des Biden en Ukraine. Auprès de Miller, il a forcément été impliqué dans la planification des opérations de mise en place de la dévolution, mais c’est aussi lui qui a été en charge de diriger la coordination du Ministère de la défense auprès de l’équipe de transition de Biden après le 20 janvier 2021… (quelles informations a-t-il fournies ?).
- Nomination le 11 novembre 2020 d’Ezra Cohen-Watnick au poste de sous-secrétaire à la défense pour le renseignement (poste de civil le plus haut placé du Pentagone), [tout en continuant en même temps à occuper le poste de secrétaire adjoint à la Défense par intérim pour les opérations spéciales et les conflits de basse intensité (ASD (SO/LIC) depuis le 7 août 2020 (date à laquelle il prend la suite de Christopher C. Miller à ce poste, quand celui-ci devient Directeur du contre terrorisme). Un gros jeu de chaises musicales]. La DIA rend compte directement au sous-secrétaire à la défense pour le renseignement !! (Et pour rappel : la DIA a une mission de renseignement pour les missions de COMBAT). Il connaît bien toutes les agences traitant de Sécurité nationale et de défense. Il a également été nommé par Trump pour présider le Conseil pour la déclassification d’intérêt public en décembre 2020, un poste qui s’avérerait utile si vous vouliez divulguer au public, en temps opportun, des informations précédemment classifiées.
En résumé, Trump nomme Miller Secrétaire à la défense par intérim (c-à-dire responsable de tous les aspects militaires du pays), et à eux deux ils se livrent en novembre 2020 juste après l’élection à un jeu de chaises musicales pour placer jusqu’à janvier 2021 des personnes clés à des postes clés : Anthony Tata en position d’organiser la continuité du ministère de la défense, David Norquist en position de financer secrètement des opérations spéciales, Kash Patel en position de planifier des opérations spéciales et Ezra Cohen-Watnick en position de recueillir tous les rapports de la DIA qui traite, faut-il le rappeler, du renseignement lié aux missions de combat. En gros, tous les ingrédients pour le déplacement clandestin du gouvernement par les militaires sous l’égide de Trump, c’est-à-dire la mise en place de la dévolution en temps de guerre (silencieuse, toujours).
Opérations spéciales et conflits de basse intensité (SO/LIC)
Le 18 novembre 2020, Miller (qui rend compte à Trump) publie un mémorandum pour changer l’organigramme du ministère de la défense de manière à ce que le secrétaire adjoint à la défense pour les opérations spéciales et les conflits de basse intensité (ASD (SO/LIC) à qui rend compte la DIA (Ezra Cohen-Watnick en l’occurrence, mais auparavant Miller lui-même), lui rende compte directement (établissant ainsi une voie de communication quasi-directe entre la DIA et Trump :
DIA → ASD (SO/LIC) → SecDef → Trump).
Le mémorandum prévoit une série de réunions à partir du 30 novembre 2020 pour mettre en œuvre l’organisation de cette communication en ligne directe, et notamment la nouvelle répartition des tâches entre Ezra C-W et Anthony Tata (sous-secrétaire à la défense traitant de politique), ainsi que le rapport d’Ezra C-W avec l’USSOCOM (Commandement des Opérations Spéciales des Etats-Unis), en particulier en ce qui concerne la gestion des questions administratives liées aux affaires législatives et politiques. Ces réunions SONT la mise en œuvre de la dévolution.
En d’autres termes, et selon Patel Patriot, Ezra Cohen-Watnick, en sa qualité de secrétaire adjoint à la défense pour les opérations spéciales et les conflits de basse intensité, est le plus haut fonctionnaire civil supervisant les renseignements militaires ET le plus haut fonctionnaire civil supervisant les forces d’opérations spéciales : il serait donc la personne en charge de diriger la dévolution en ce moment-même.
Le 30 décembre 2020, Trump publie sa stratégie pour la Résilience* des missions fédérales (FMR) [* « résilience » est ici utilisée dans le sens de « capacité de résistance »] qui mentionne « la capacité de poursuivre la direction et l’exécution des fonctions et des services essentiels face aux menaces, les emplacements de transfert et le maintien en performance qui pourrait être effectué dans plusieurs emplacements répartis, tandis que d’autres emplacements (par ex. : la relocalisation, la dévolution) et d’autres processus sont exploités pour soutenir les opérations liées aux menaces avérées ». A la même époque, Miller déclare officieusement à Mike Pence : « Nous avons vécu des choses, nous avons traversé certaines des opérations militaires les plus complexes que ce pays ait jamais menées (quoi d’autre que la dévolution ??) et votre main ferme et votre leadership au cours de celles-ci ont été une grande source de force pour moi »
En résumé, il a été demandé à Christopher C. Miller de mettre en œuvre quelque chose d’inédit, dont dépend le destin des États-Unis (et donc du monde). Il s’est tourné pour cela vers les personnes en qui il avait une confiance absolue et les a mis en lien de hiérarchie directe avec des unités spécialisées dans la protection contre la subversion, l’anarchie, l’insurrection, le terrorisme et d’autres menaces à leur sécurité interne, à leur stabilité et à leur légitimité. L’équipe de choc pour mettre en œuvre la dévolution, donc.
L’équipe de transition
Le 20 janvier 2021, un article de Politico dénonce l’ « obstruction » à l’équipe de Biden faite par les hauts responsables sortants de la Maison-Blanche et du Pentagone, notamment en ce qui concerne les opérations « pré-décisionnelles » en cours (et surtout les opérations spéciales), laissant la nouvelle administration avec une visibilité réduite. C’est sans précédent en termes de transitions présidentielles.
La Résilience des Missions Fédérales (FMR)
Le 7 décembre 2020, alors que la dévolution est déjà en cours de mise en œuvre (et c’est primordial), Trump signe l’ordre exécutif 13961 relatif à « la gouvernance et l’intégration des missions fédérales » (FMR), et le 30 décembre 2020, il en énonce la stratégie « pour relever les défis à long terme de concurrence politique, économique et militaire d’adversaires proches ainsi que des perturbations dues aux catastrophes naturelles et aux pandémies. »
Il s’agit de donner la priorité aux fonctions et aux services essentiels du pays tant face aux menaces extérieures, qu’intérieures comme les incendies de forêt et autres catastrophes naturelles, mais aussi les pandémies, les cybermenaces et les attaques cinétiques ou à impulsion électromagnétique… Il s’agit de politique de continuité nationale, de préservation de la forme constitutionnelle du gouvernement, dans toutes les conditions, et de préparation à faire face à tous les dangers qui ne peuvent pas être prévenus en réduisant la vulnérabilité des infrastructures par la prise en compte et l’optimisation de leur capacité de résistance et de réaction dès le départ – en incluant le secteur privé dans le processus (pour bénéficier de la mise à disposition des infrastructures et équipements du secteur privé en cas d’urgence nationale).
Le plan de mise en œuvre de la Résilience des Missions Fédérales (FMR) qui en découle doit garantir que les efforts et les ressources de la nation seront mis en œuvre de manière coordonnée par le biais de programmes intégrés de Continuité des Opérations (COOP) et de Continuité du Gouvernement (CoG) qui s’intègrent dans les opérations gouvernementales courantes et quotidiennes, et ceci si nécessaire par la redéfinition des priorités, des fonctions et services essentiels.
Le vol des élections est bien plus qu’une fraude : c’est une véritable guerre (silencieuse, sans bombe). La Chine veut contrôler le monde, mais elle sait qu’elle n’atteindrait jamais cet objectif par une guerre impliquant des forces terrestres réelles, c’est pourquoi elle a infiltré toutes (ou presque !) les institutions américaines (et de beaucoup d’autres pays du monde, probablement), dans le but de détruire les États-Unis de l’intérieur. Ou du moins c’est ce qu’elle pense ; c’était sans compter Trump et sa dévolution.
En conclusion et pour récapituler jusqu’à maintenant:
• Trump se prépare au vol des élections
• La Chine s’associe aux Démocrates pour voler l’élection
• Trump les « voit venir à des kilomètres » et prépare sa contre-attaque
• Mouvements massifs de personnel au Ministère de la défense et au Pentagone pour placer les alliés de Trump à des postes clés
• Mise en œuvre de ce qui semble être un plan de dévolution pour les services d’Opérations Spéciales
• Trump communique discrètement sur ses intentions par le biais de la stratégie de mise en place de Résilience des Missions Fédérales (FMR)
• Refus de parler aux nouveaux démocrates arrivant avec l’administration Biden de transition des Opérations Spéciales en question
• Échec et mat : Trump a gardé le contrôle
Conclusion
Il existe de nombreux précédents, pendant la guerre de Sécession, de Lincoln qui s’est arrogé de nombreux pouvoirs de guerre présidentiels aujourd’hui spécifiés dans la Constitution des États-Unis. En gros, l’urgence de la situation justifie les libertés de s’écarter de la Constitution. L’article II, section 2 de la Constitution stipule simplement que « le Président sera le commandant en chef de l’armée et de la marine des États-Unis, et de la milice des différents États, lorsqu’il sera appelé au service effectif des États-Unis ». Mais la Constitution ne définit pas les fonctions et les pouvoirs du Président en tant que commandant en chef. Trump s’est souvent comparé à Lincoln. Cette comparaison ne fera que se renforcer. Tous deux ont fait ce qu’ils devaient faire pour le bien de la nation qu’ils aimaient.
En résumé, Trump a depuis longtemps fait savoir qu’il chérissait son pays, et en particulier la Constitution, et les défendra bec et ongles. Cela dit, si Trump a suspendu le vote du collège électoral (certification de l’élection) pour soutenir la dévolution, il a pu s’éloigner de la Constitution grâce à la situation de guerre qui l’exige (précédents issus de la guerre de Sécession). La fin justifie les moyens, en gros, mais sans jamais s’éloigner des grandes lignes de la Constitution, et dans le but, entre autres, de protéger celle-ci.