Pourquoi Trump ?

Cet article contient plusieurs renvois vers des notes que vous trouverez tout en bas de la page

L’autre jour dans une conversation a posé cette question. Pourquoi Trump?
Et on est tous tombé d’accord que la réponse à cette simple question ferait le sujet d’un excellent article.

Une question légitime

La question est légitime en soi, vu la couverture médiatique quotidienne et systématiquement négative dont il a fait l’objet depuis l’annonce de sa candidature en 2015.

En ce qui me concerne, la réponse dépend grandement du moment ou on pose la question.
En 2016, lorsque j’ai appris l’élection de Donald Trump, là ou l’ensemble de la presse criait à l’unisson depuis des semaines que c’était impossible, pour ma part, j’ai été content.
Pas tellement parce que Trump avait été élu, mais beaucoup plus parce qu’Hillary avait perdu.

Et puis j’ai constaté les attaques incessantes et systématiques à la moindre occasion. Pas seulement au sujet de sa politique mais au moindre prétexte, aussi futile soit-il.
Je me souviens avoir parcouru un article de deux pages sur le fait que Trump utilisait un simple bic pour signer les lois là ou Obama, de son temps le faisait avec un stylo beaucoup plus élégant.
Ce simple fait m’a fait comprendre que les gens qui contrôlent les médias1 avaient peut-être un intérêt à ce que je prenne Trump pour un gros bébé ridicule et inconséquent.

Ces mêmes médias qui nous ont présenté Sarkozy comme un type intègre, Hollande comme un brillant intellectuel qu’on avait tort de sous estimer, et Macron, qui nous confine depuis des mois, comme celui qui allait mettre la France en Marche.
Du coup, je me suis décidé à aller voir, et le moins que l’on puisse dire, c’est que son bilan est vraiment impressionnant.

Une question de bilan – politique extérieure

En tant que Français, je me sens surtout concerné par la politique extérieure des États-Unis, et qu’avons nous vu ces quatre dernières années avec Trump?

  • Une détente significative dans les relations avec la Russie, qui est, souvenons-nous la deuxième puissance nucléaire sur la planète. Considérant les politiques de provocations constantes de l’administration Obama, ou en serions-nous sur ce front là si Hillary avait été aux manettes?
  • Détente également dans la poudrière géopolitique qu’est le moyen-orient avec plusieurs accords de normalisation des relations entre Israël et différents pays arabes de la région. Du jamais vu depuis 1948, date de création de l’état d’Israël.
  • Fin de la guerre en Syrie, en laissant en place le dirigeant laïque élu par son peuple. Il ne s’agit pas ici de faire de l’angélisme pour Bachar El-Assad, ni de se prononcer sur les conditions légales ou non selon lesquelles il a été élu, mais vu le chaos absolu laissé par l’administration Obama (et ses supplétifs de l’OTAN) en Irak, en Afghanistan et en Libye, je me dis que la Syrie – ce qu’il en reste – a peut-être échappé au pire.
  • Ce chaos au moyen-orient a d’ailleurs été un des facteurs qui ont favorisé l’apparition et la montée en puissance de l’État Islamique (Daesh ou Isis). Cette menace terroriste qui est revenue sur le devant de la scène médiatique récemment avait quand même été bien discrète ces trois dernières années, non? Ceci est du au fait que Trump s’est complètement débarrassé de la menace présentée par l’État Islamique2 au terme de la première année de son mandat. Je vous renvoie vers cet article pour une analyse plus détaillée des conséquences de la présidence Obama au moyen-orient.
  • Autre fait notable, il n’a pas déclenché de nouvelle guerre pendant son mandat, ce qui ne s’est pas produit depuis peut-être un demi-siècle.

En ce qui me concerne, ce bilan est très largement positif. Qui peut présenter un bilan similaire?

Obama, qui malgré son prix Nobel de la Paix, a une effroyable quantité de sang sur les mains?

George W. Bush, dont la guerre en Irak a causé la mort de centaines de milliers de civils ?

Les Clinton ?

Qui plus est, Trump s’affiche ouvertement comme opposé au mondialisme, ce qui, à titre personnel, fait mon affaire.

Une question de bilan – politique intérieure

En termes de politique intérieure et bien c’est la même chose. Malgré le Trump-bashing ininterrompu dont il fait l’objet dans les médias, mais aussi à Hollywood, dans le monde de la musique, de la mode, vous aurez noté qu’a la minute ou j’écris cette article3, Trump est crédité, même dans les médias les plus ouvertement opposés à sa politique, d’environ la moitié des voix. Et ce malgré les calomnies incessante et la censure. Pourquoi?

Et bien simplement parce que son bilan économique est solide et que l’américain moyen s’en rend compte dans son portefeuille à la fin du mois.

Et même s’il est normal de saluer les performances économiques au cours des 4 dernières années, il faut bien se rendre compte qu’il est évident qu’un président qui souhaite, et a les moyens, d’aider réellement ces concitoyens obtiendra nécessairement des résultats bien meilleurs que des politiques convertis a une idéologie mondialiste complètement dogmatique, qui montré ses résultats désastreux depuis des décennies.

Là ou l’action de Trump est remarquable, c’est justement qu il a su se donner les moyens de telles réalisations malgré la corruption généralisée qui règne à Washington DC.

Ce site (évidemment partisan) recense les nombreuses promesses que Trump a tenues au cours de son premier mandat.

2020 – Acte I : Le COVID

Alors évidemment, il y a eu le COVID, et 2020 en général. Mais il ne suffit pas de répéter à l’envi que Trump a une une gestion désastreuse du COVID pour que cela devienne une réalité.
Parce que dans les faits, que s’est il passé?

  • Trump a ferme les frontières très tôt, contre l’avis de l’OMS
  • Il fallait des lits d’hôpitaux d’urgence dans différents endroits. Trump les a rendu disponibles, en mettant notamment à disposition les bateaux USNS Comfort et Mercy sur les cotes est et ouest des US. Les bateaux sont restés quasiment vides.
USNS Mercy, un des deux navires militaires transformés en centre d’accueil pour malades du COVID
  • Il fallait des ventilateurs. Trump a utilisé des pouvoirs spéciaux qui lui étaient accordés pour permettre la relance d’une industrie d’équipement médicaux sur place et fournir des ventilateurs. Beaucoup n’ont pas été utilisés.
  • Une partie de l’industrie du médicament a également été rapatriée aux US dans le procédé.
  • Les spécialistes en charge de la gestion de la pandémie réclamaient une capacité de test du virus très importante. Trump a fait des US un champion mondial de dépistage du COVID
  • Il a permis la réouverture du pays dés le mois de mai, là ou toute la médiacratie mondiale plaidait pour plus de confinement, limitant l’impact sur l’économie et sur l’emploi, et donnant l’exemple aux autres pays, tout en laissant la responsabilité de cette réouverture aux gouverneurs des différents états, comme cela est prévu par la Constitution.

On lui reproche un bilan de morts désastreux, mais, en plus de tous les problèmes de décompte des morts développés partout sur Internet sur la question4, rappelons-nous que 5 gouverneurs, tous démocrates, sont responsables dans leurs états respectifs de la réintroduction obligatoire de pensionnaire de maisons de retraites infectes par le COVID dans leur maison de retraite, sans isolement.

“Cuomo (gouverneur de l’État de NY) a tué ma maman.” Une des réactions publique suite à la gestion criminelle des maisons de retraite dans plusieurs états démocrates

Or on sait depuis longtemps que le COVID est particulièrement dangereux pour les personnes très âgées, et les décès du COVID survenus dans les maisons de retraite représentent prés de 40% du nombre total de décès.

Qu’aurait-il pu faire de plus?

Quelle opinion porter sur ces gouverneurs démocrates et sur leur responsabilité sur le décompte des morts?

Les états qui ont rouverts ont-ils été significativement plus affectés que les états qui sont restés verrouillés?

2020 – Acte II : Black Lives Matter

Puis à la fin du printemps, le narratif COVID a pris une pause pour laisser place à … BLM.

Et les États-Unis ont connu une succession d’émeutes, sous le regard bienveillant de certains maires et gouverneurs (tous démocrates) qui empêchaient la police d’intervenir, et des médias qui ont nié pendant longtemps l’existence même de ces émeutes avant de rétropédaler de façon pathétique.

Les manifestations “pacifiques” de Black Lives Matter. Sur la gauche, ce message est inscrit “Kill Cops” (Tuez les flics)

Le point culminant a été la déclaration de la zone autonome CHAZ5 (ou CHOP), petite expérience de sécession qui a mal tourné.

Qu’a fait Trump?

Il a laissé le soin aux gouverneurs et maires de régler la situation dans leurs états et villes respectives, comme prévu par la Constitution. Ce faisant, il a mis à disposition de ces gouverneurs et maires la Garde Nationale, si ceux-ci estimaient qu’ils avaient besoin de soutien de la part du gouvernement fédéral.

Certains gouverneurs et maires ont fait appel à la Garde National qui a rapidement réglé la situation.

D’autres ont obstinément refusé d’appeler à l’aide et ont laissé le chaos se dérouler sur le territoire dont ils avaient la charge.

Qu’est-ce que Trump aurait pu ou du faire de plus dans cette situation? Bafouer la Constitution, et envoyer de force les militaires nettoyer le terrain, se comportant alors comme un dictateur sous le regard des médias qui n’attendaient que ça?

Pourquoi Trump, donc?

Et bien je pense avoir répondu à cette question, et du coup j’ai envie de vous poser cette autre question en retour.

Qui d’autre à sa place ?

Rudy, pour les DéQodeurs.

  1. Oui je sais, ça fait très conspi cette phrase, mais il est toujours bon de rappeler que par exemple, en France, 90% des médias sont possédés par 9 milliardaires.

2. Qui avait été financé et armé par l’administration Obama, est-il besoin de le rappeler?

3. 12 novembre 2020 – 1:07 du matin

4. Et notamment dans l’excellent documentaire Hold-Up, qui a été censuré aujourd’hui sur Vimeo. La production vient de mettre ce film en ligne gratuitement sur Odysee. Si vous aimez ce documentaire et si vous pouvez vous le permettre, je vous invite à faire un petit don à l’équipe remarquable qui a produit ce film.

5. Capitol Hill Autonomous Zone: Zone Autonome de Capitol Hill.

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