Article original datant du 27/03/21
Trump : « Où est Durham ? Est-il vivant, respire-t-il ? Y aura-t-il un jour un rapport Durham ? »
Donald Trump s’est demandé, avec moquerie, si le conseiller spécial John Durham était encore en vie, alors que l’enquête du procureur s’éternise sur les origines de l’enquête « Crossfire Hurricane » du FBI sur les liens présumés de sa campagne de 2016 avec la Russie.
Durham enquête sur cette affaire depuis environ deux ans et a été officiellement nommé « conseiller spécial » par l’ancien procureur général Barr en octobre dernier. Trump a longtemps qualifié l’enquête du FBI sur la Russie de « canular » et a espéré voir plus de résultats de l’enquête de Durham.
« Où est Durham ? Est-il vivant, respire-t-il ? Y aura-t-il un jour un rapport Durham ? » a déclaré M. Trump dans un communiqué.
Trump a accusé les responsables du FBI de conduite inappropriée au cours de leur enquête. Le conseiller spécial Robert Mueller n’a pas découvert de preuves suffisantes pour prouver la collusion entre les membres de la campagne 2016 de Trump et la Russie.
Durham et d’autres procureurs américains ayant servi sous l’administration Trump ont été invités à démissionner plus tôt cette année après l’entrée de Biden à la Maison Blanche. M. Durham a démissionné de son poste de procureur des États-Unis pour le Connecticut, mais a conservé son statut d’avocat spécial pour les besoins de son enquête sur le « RussiaGate ».
Le président Biden s’est engagé à ne pas interférer dans les enquêtes du ministère de la Justice.
Barr a déclaré que Durham « est autorisé à enquêter pour savoir si un fonctionnaire ou un employé fédéral, ou toute autre personne ou entité, a violé la loi en rapport avec les activités de renseignement, de contre-espionnage ou d’application de la loi dirigées contre les campagnes présidentielles de 2016, les personnes associées à ces campagnes et les personnes associées à l’administration du président Donald J. Trump, y compris, mais sans s’y limiter, l’enquête « Crossfire hurricane » du conseiller spécial Robert S. Mueller, III. »
L’année dernière, la commission du renseignement du Sénat a publié un rapport en cinq parties détaillant l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016. Les responsables ont déclaré que certains des contacts de la campagne Trump avec des responsables russes constituaient une « grave menace de contre-espionnage », mais n’ont « trouvé aucune preuve » que Trump ou des membres de sa campagne aient été de connivence avec la Russie.
La commission a également déterminé que les responsables du FBI ont accordé un « crédit injustifié » aux allégations formulées dans le tristement célèbre dossier Steele, un rapport non vérifié compilé par l’ancien officier de renseignement britannique Christopher Steele.
