Une mise en garde sérieuse d’un spécialiste des vaccins

Geert Vanden Bossche (DVM, PhD)

Dr. Geert Vanden Bossche

Geert Vanden Bossche a obtenu son diplôme de vétérinaire de l’Université de Gand, en Belgique, et son doctorat en virologie de l’Université de Hohenheim, en Allemagne. Il a occupé des postes de professeur adjoint dans des universités en Belgique et en Allemagne. Après sa carrière dans le monde universitaire, Geert a rejoint plusieurs entreprises de vaccins (GSK Biologicals, Novartis Vaccines, Solvay Biologicals) pour occuper divers rôles dans la recherche et le développement des vaccins. Geert a ensuite rejoint l’équipe Global Health Discovery de la Fondation Bill & Melinda Gates à Seattle (USA) en tant que Senior Program Officer ; il a ensuite travaillé avec l’Alliance Mondiale pour les Vaccins et l’Immunité (GAVI) à Genève en tant que chef de projetdans la recherche sur Ebola. À GAVI, il a suivi les projets de développement d’un vaccin contre le virus Ebola. Il a également représenté GAVI dans des forums avec d’autres partenaires, dont l’OMS, afin d’examiner les progrès de la lutte contre Ebola et d’élaborer des plans de préparation à une pandémie mondiale. En 2015, Geert a examiné et remis en question la sécurité du vaccin contre le virus Ebola utilisé dans les essais de vaccination en anneau (stratégie visant à inhiber la propagation d’une maladie en vaccinant les personnes les plus susceptibles d’être contaminées, NdT) menés par l’OMS en Guinée. Son analyse scientifique critique et son rapport sur les données publiées par l’OMS dans le Lancet en 2015 ont été envoyés à toutes les autorités sanitaires et réglementaires internationales impliquées dans le programme de vaccination contre Ebola. Après avoir travaillé pour GAVI, Geert a rejoint le Centre allemand de recherche sur les maladies infectieuses à Cologne en tant que chef du bureau de développement des vaccins. À l’heure actuelle, il travaille principalement en tant que consultant en biotechnologie et en vaccins, tout en menant ses propres recherches sur les vaccins basés sur les cellules tueuses naturelles.


Geert Vanden Bossche, DMV, PhD, virologue indépendant et expert en vaccins, anciennement employé par GAVI et la Fondation Bill & Melinda Gates.

A toutes les autorités, scientifiques et experts du monde entier, tous ceux qui sont concernés : la population du monde entier.

Je suis tout sauf un anti-vaccin. En tant que scientifique, je n’ai pas l’habitude de faire appel à une plateforme de ce type pour prendre position sur des sujets liés aux vaccins. En tant que virologue et expert en vaccins, je ne fais exception que lorsque les autorités sanitaires autorisent l’administration de vaccins d’une manière qui menace la santé publique, et plus particulièrement lorsque les preuves scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, m’oblige à lancer cet appel d’urgence. L’ampleur sans précédent de l’intervention humaine dans la pandémie de Covid-19 risque maintenant d’aboutir à une catastrophe mondiale sans équivalent, et cet appel ne peut être entendu assez fort et assez fermement.

Comme indiqué, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques est totalement inapproprié, et même très dangereux, lorsqu’il est utilisé dans des campagnes de vaccination de masse lors d’une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme dans les brevets individuels, mais ne semblent pas se soucier des conséquences désastreuses pour la santé mondiale. A moins que l’on me prouve scientifiquement que j’ai tort, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants en circulation de se transformer en monstre sauvage.

Dans une course contre la montre, je suis en train de terminer mon manuscrit scientifique, dont la publication risque malheureusement d’arriver trop tard compte tenu de la menace croissante que représentent les variants hautement infectieux qui se propagent rapidement. C’est pourquoi j’ai décidé de publier dès à présent sur LinkedIn un résumé de mes conclusions ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet sur les vaccins dans l’Ohio. Lundi dernier, j’ai présenté aux organisations sanitaires internationales, dont l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle, fondée sur des connaissances scientifiques de la biologie immunitaire de Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en compte mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle  » fuite immunitaire virale « . Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine, je joins ci-dessous une version plus accessible et compréhensible de la science derrière ce phénomène insidieux.

Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai reçu aucune réaction jusqu’à présent. Les experts et les politiques sont restés silencieux alors qu’ils sont manifestement toujours désireux de parler de l’assouplissement des règles de prévention des contaminations et de la « liberté du printemps ». Mes déclarations ne sont basées sur rien d’autre que la science. Elles ne peuvent être contredites que par la science. Alors que l’on peut à peine faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfère rester silencieuse. Des preuves scientifiques suffisantes ont été mises sur la table. Malheureusement, elles ne sont pas prises en compte par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps peut-on ignorer le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que l’évasion immunitaire virale menace désormais l’humanité ? Nous pouvons difficilement dire que nous ne savions pas – ou que nous n’avons pas été avertis.

Dans cette lettre angoissante, je mets en jeu toute ma réputation et ma crédibilité. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, au moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat. Par tous les moyens : inversez la vapeur !

URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Pourquoi la vaccination de masse en période de pandémie crée un monstre irrépressible

LA question clé est la suivante : pourquoi personne ne semble se soucier de l’évasion immunitaire virale ? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela à l’aide d’un phénomène plus facile à comprendre : La résistance antimicrobienne. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos propres « antibiotiques » antiviraux. En effet, les anticorps produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux fabriqués par nous-mêmes, qu’ils fassent partie de notre système immunitaire inné (Anticorps dits « naturells ») ou qu’ils soient produits en réponse à des agents pathogènes spécifiques (résultant en anticorps dits « acquis »). Les anticorps naturels ne sont pas spécifiques à un germe, alors que les anticorps acquis sont spécifiquement dirigés contre l’agent pathogène envahissant. À la naissance, notre système immunitaire inné est « inexpérimenté » mais bien établi. Il nous protège contre une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces derniers de provoquer des maladies. Comme le système immunitaire inné ne peut pas se souvenir des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas de « mémoire immunologique »), nous ne pouvons continuer à compter sur lui que si nous l’entraînons suffisamment. L’entraînement se fait par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, en vieillissant, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire ») ne sera pas assez forte pour arrêter l’agent pathogène à la porte d’entrée (principalement les barrières muqueuses comme les épithéliums respiratoires ou intestinaux).

Dans ce cas, le système immunitaire doit s’appuyer sur des effecteurs plus spécialisés de notre système immunitaire (c’est-à-dire des anticorps et des lymphocytes T spécifiques à l’antigène) pour combattre l’agent pathogène. Ainsi, en grandissant, nous développons de plus en plus une immunité spécifique à l’agent pathogène, y compris des anticorps hautement spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour l’agent pathogène (par exemple, un virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent assez facilement supplanter nos anticorps naturels pour se lier à l’agent pathogène/au virus. C’est précisément ce type d’anticorps hautement spécifiques et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble objectif de ces anticorps est de nous protéger contre le Covid-19. Dès lors, pourquoi l’utilisation de ces vaccins pour lutter contre la Covid-19 devrait-elle susciter de grandes inquiétudes ?

Eh bien, à l’instar des règles qui s’appliquent aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que nos « antibiotiques antiviraux » soient disponibles en concentration suffisante et adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi, en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (sur la base des résultats d’un antibiogramme) mais aussi de prendre l’antibiotique pendant une durée suffisante (selon la prescription). Si l’on ne respecte pas ces exigences, on risque de donner aux microbes une chance de survivre et donc de faire progresser la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent facilement et rapidement muter (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus) ; lorsque la pression exercée par la défense immunitaire de l’armée (lire : de la population) commence à menacer la réplication et la transmission virale, le virus prend une autre enveloppe afin de ne plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire de l’hôte. Le virus est maintenant capable d’échapper à l’immunité (ce que l’on appelle l' »évasion immunitaire »). Toutefois, le virus ne peut recourir à cette stratégie que s’il dispose encore d’un espace suffisant pour se répliquer. Contrairement à la majorité des bactéries, les virus doivent compter sur des cellules hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de « mutants d’évasion » n’est pas trop inquiétante tant que la probabilité que ces variants trouvent rapidement un autre hôte est assez faible. Toutefois, ce n’est pas le cas, en particulier, lors d’une pandémie virale ! Pendant une pandémie, le virus se propage dans le monde entier et de nombreux sujets excrètent et transmettent le virus (y compris les « porteurs » asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus le virus a de chances de tomber sur des sujets qui n’ont pas encore été contaminés ou qui ont été contaminés mais n’ont pas développé de symptômes. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (par des anticorps naturels), ils attraperont la maladie de Covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur d’autres anticorps, c’est-à-dire des anticorps acquis. Il a été abondamment rapporté, en effet, que l’augmentation des anticorps spécifiques de S (spike) chez les personnes contaminées de manière asymptomatique est plutôt limitée et de courte durée. De plus, ces anticorps n’ont pas atteint leur pleine maturité. La combinaison de l’infection virale sur un fond de maturité et de concentration suboptimale des anticorps permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se fait de préférence dans la protéine Spike, car c’est la protéine virale qui est responsable de l’infectivité virale. Comme les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient alors beaucoup plus facile pour le virus de provoquer une maladie grave chez les sujets infectés. Plus le nombre de personnes développant une maladie symptomatique est élevé, mieux le virus peut assurer sa propagation et sa perpétuation (les personnes atteintes d’une maladie grave excrèteront plus de virus et pendant plus longtemps que les sujets infectés asymptomatiques). Malheureusement, l’augmentation éphémère de l’absorption spécifique de protéine Spike suffit à contourner l’absorption innée/naturelle des gens. Ceux-ci sont mis hors d’état de nuire, car leur affinité pour la protéine Spike est inférieure à l’affinité des anticorps spécifiques de protéine Spike. Cela signifie qu’avec un taux de contamination croissant dans la population, le nombre de sujets qui sont contaminés, alors qu’ils font l’expérience d’une augmentation momentanée d’anticorps spécifique de protéine Spike, va augmenter de façon constante. Par conséquent, le nombre de sujets qui sont contaminés tout en subissant une diminution momentanée de leur immunité innée va augmenter. Par conséquent, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes légers (c’est-à-dire limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Lors d’une pandémie, ce sont surtout les jeunes qui seront touchés par cette évolution, car leurs anticorps naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’anticorps « acquis », spécifiques aux antigènes. Les anticorps naturels, et l’immunité naturelle en général, jouent un rôle essentiel dans notre protection contre les agents pathogènes, car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large éventail d’agents pathogènes (ne compromettez ou ne sacrifiez donc pas votre défense immunitaire innée !) Étant donné que les cellules de l’immunité naturelle et de l’immunité innée reconnaissent un large éventail d’agents étrangers (c’est-à-dire non auto-produits, et dont certains seulement ont un pouvoir pathogène), il est important, en effet, de les maintenir suffisamment exposés aux défis environnementaux. En maintenant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire !) ENTRAÎNÉ, nous pouvons résister beaucoup plus facilement aux germes qui ont un réel pouvoir pathogène. Par exemple, il a été rapporté et prouvé scientifiquement que l’exposition à d’autres coronavirus inoffensifs provoquant un « rhume » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre Covid-19 et ses fidèles acolytes (c’est-à-dire les variantes les plus infectieuses).

La suppression de l’immunité innée, en particulier dans les groupes d’âge les plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû aux mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir le système immunitaire inné des gens bien entraîné. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement les défenses immunitaires innées de ce segment de la population, une autre force entre en jeu, qui augmentera de façon spectaculaire les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge les plus jeunes : la VACCINATION DE MASSE des PERSONNES ÂGÉES. Plus le groupe d’âge le plus âgé sera vacciné et donc protégé, plus le virus sera contraint de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible qu’à condition qu’il s’échappe vers les anticorps spécifiques de protéine Spike qui sont momentanément élevés chez les sujets contaminés précédemment asymptomatiques. Si le virus y parvient, il peut profiter de l’immunité innée (momentanément) supprimée, provoquant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. La sélection de mutations ciblées dans la protéine Spike est donc la voie à suivre pour que le virus augmente son pouvoir infectieux chez les candidats susceptibles de contracter la maladie en raison d’une faiblesse passagère de leur défense immunitaire innée.

Mais entre-temps, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées, car elles sont de plus en plus souvent confrontées à des variants infectieux présentant un type de protéine Spike de plus en plus différent de celui de la protéine Spike comprise dans le vaccin (cette dernière version provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse, du début de la pandémie). Plus les variants deviennent infectieux (c’est-à-dire qu’ils bloquent l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins les anticorps vaccinaux protègent. Dès à présent, l’absence de protection entraîne l’excrétion et la transmission du virus chez les personnes vaccinées qui sont exposées à ces souches plus infectieuses (qui, soit dit en passant, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccinés en porteurs asymptomatiques excrétant des variants infectieux.

À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il deviendra plus rentable (en termes de « retour sur investissement de la sélection ») pour le virus d’ajouter quelques mutations supplémentaires (peut-être juste une ou deux) à la protéine Spike des variants viraux (déjà dotée de plusieurs mutations améliorant la contagiosité) afin de renforcer sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimé à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra au nouveau variant de rivaliser avec les anticorps vaccinaux pour la liaison au récepteur ACE. En d’autres termes, à ce stade, il suffirait de quelques mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de liaison au récepteur viral pour que le virus résiste totalement aux anticorps anti-Covid-19 S-spécifiques, que ces dernières soient induites par le vaccin ou par l’infection naturelle. À ce stade, le virus aura en effet réussi à avoir accès à un énorme réservoir de sujets qui sont maintenant devenus très sensibles à la maladie, car leurs anticorps spécifiques de protéine Spike sont maintenant devenues inutiles en termes de protection, mais parviennent encore à assurer une suppression de longue durée de leur immunité innée (c’est-à-dire que la contamination naturelle, et surtout la vaccination, provoquent des tests d’anticorps spécifiques à durée de vie relativement longue). Le réservoir susceptible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui ont reçu une quantité suffisante d’anticorps anti-spécifiques en raison d’une maladie antérieure de type Covid-19.) Donc, MISSION ACCOMPLIE pour le Covid-19 mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et les personnes positives au Covid-19 car ils ont maintenant perdu leur défense immunitaire acquise et innée contre le Covid-19 (alors que des souches hautement infectieuses circulent !). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité », c’est-à-dire que nous aurons fait monter le virus dans la population jeune à un niveau tel que le Covid-19 n’a plus besoin de beaucoup d’efforts pour se transformer en un virus hautement infectieux qui ignore complètement le bras inné de notre système immunitaire ainsi que le bras acquis/adaptatif (que les anticorps acquis résultent d’une vaccination ou d’une infection naturelle). L’avantage pour le virus est d’autant plus négligeable que de nombreuses personnes vaccinées sont maintenant exposées à des variants viraux hautement infectieux alors qu’ils n’ont reçu qu’une seule injection de vaccin. Ils sont donc dotés d’anticorps qui n’ont pas encore acquis la fonctionnalité optimale. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela va simplement renforcer l’évasion immunitaire. En gros, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux : Le système immunitaire humain.

Compte tenu de tout ce qui précède, il est de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences de l’intervention humaine étendue et erronée dans cette pandémie ne vont pas anéantir une grande partie de notre population humaine. On ne peut imaginer que très peu d’autres stratégies permettant d’atteindre le même niveau d’efficacité pour transformer un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.

Il convient également de rappeler que les mutations dans la protéine Spike (c’est-à-dire exactement la même protéine qui est soumise à la sélection des mutations d’évasion) sont connus pour permettre aux coronavirus de franchir les barrières des espèces. Cela signifie que le risque que l’échappement immunitaire médié par le vaccin permette au virus de sauter vers d’autres espèces animales, en particulier les élevages industriels (par exemple, les élevages de porcs et de volailles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour héberger plusieurs Coronavirus différents et sont généralement logées dans des fermes à forte densité de peuplement. Comme dans le cas du virus de l’influenza, ces espèces pourraient servir de réservoir pour le virus du SRAS-COV-2.

Réservoir supplémentaire pour le virus du SRAS-COV-2

Les agents pathogènes ayant évolué de concert avec le système immunitaire de l’hôte, les pandémies naturelles d’infections virales aiguës auto-limitatives ont été conçues de manière à ce que le nombre de victimes humaines ne soit pas supérieur à ce qui est strictement nécessaire. En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été profondément perturbé dès le début. Des mesures de prévention de la contamination strictes et généralisées, combinées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats, conduiront sans aucun doute à une situation où la pandémie deviendra de plus en plus « incontrôlable ».

Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective de mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser suivre son cours désastreux) est …LA VACCINATION. Bien sûr, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels dans la mesure où ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK. Il existe, en effet, des preuves scientifiques irréfutables que ces cellules jouent un rôle clé dans l’élimination complète du Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets contaminés de manière asymptomatique. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, comme les anticorps naturels, elles sont capables de reconnaître et de s’attaquer à un spectre large et diversifié d’agents pathogènes. Il y a de bonnes raisons scientifiques de penser qu’il est possible de « préparer » les cellules NK de manière à ce qu’elles reconnaissent et tuent les coronavirus en général (y compris tous leurs variants) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK sont de plus en plus souvent décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir une mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules contaminées par les coronavirus, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée de l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire basée sur les cellules NK fournit une immunité stérilisante et permet une protection rapide et à large spectre, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées sera le seul type d’intervention humaine restant pour stopper la dangereuse propagation des variantes hautement infectieuses du Covid-19.

Si nous, les êtres humains, sommes déterminés à perpétuer notre espèce, nous n’avons d’autre choix que d’éradiquer ces variants viraux hautement infectieux. Cela nécessitera, certes, de grandes campagnes de vaccination. Mais les vaccins à base de cellules NK permettront surtout de mieux préparer notre immunité naturelle (mémoire !) et d’induire une immunité de groupe (ce qui est exactement le contraire de ce que font les vaccins Covid-19 actuels qui transforment de plus en plus de vaccinés en porteurs asymptomatiques qui excrètent le virus). Il ne reste donc pas une seconde pour changer de vitesse et remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins salvateurs.

J’en appelle à l’OMS et à tous les acteurs concernés, quelle que soit leur conviction, pour qu’ils déclarent immédiatement cette action comme étant LA PLUS IMPORTANTE URGENCE DE SANTE PUBLIQUE DE PREOCCUPATION INTERNATIONALE.


Télécharger le fichier PDF (Anglais)

Chapitres

Informations