D’après l’INSEE ℹ️ 🔗, en 2022, 673 637 décès, toutes causes confondues, sont enregistrés en France à la date du 27 janvier 2023, soit 9,8 % de plus qu’en 2019 (+ 60 181 décès). Ce nombre est toutefois encore provisoire. C’est un record absolu.
Compter les décès et constater une surmortalité, c’est une chose, mais savoir qui meurt, c’en est une autre. Sur Euromomo 🔗 (European Mortality Monitoring – Surveillance de la mortalité en Europe), le site qui publie la surmortalité dans 28 pays européens, on constate une surmortalité notamment chez les plus jeunes et les plus âgés
Grâce aux chiffres publiés par l’INSEE, la structure de la population par âge donnée par le fichier Vacsi 🔗, et le site de @mac_koi qui a publié des tableaux des taux de mortalité, nous allons calculer les évolutions des taux de mortalité de 2022 par rapport aux années antérieures.
Pour calculer un taux de mortalité, on prend le nombre de morts d’une population, on divise par le nombre de personnes dans ladite population, et on multiplie par 100 000. En 2018, il y a un taux de mortalité de 910.46/100 000 en France, mais 992.9/100 000 en 2022 = surmortalité.
Utiliser les taux de mortalité permet de comparer d’une année sur l’autre, nonobstant le nombre de personnes dans la population. Ainsi, on voit clairement une augmentation du taux de mortalité en année 2020 (Covid), un peu moins en année 2021, et à nouveau en 2022.
Pour connaître l’augmentation, on utilise la formule du taux de variation Ainsi dans notre exemple, quand le taux de mortalité passe de 911.24 à 992.9, il subit une augmentation de (992.9 – 911.24) / 911.24 x 100 = 8,96%
On sait donc qu’en France, le taux de mortalité toutes causes et tous âges est 8,96% plus élevé en 2022 qu’avant la pandémie de Covid-19. J’en ai fini avec la vulgarisation des calculs. Maintenant passons à la démonstration.
Zoomons sur la tranche d’âge des 5–9 ans. On remarque que le Covid-19 n’a pas eu d’incidence sur cette tranche d’âge : on peut donc faire une moyenne des taux de 2018 à 2021 = le taux de référence. En comparant le taux de référence à 2022, on trouve une augmentation de 22,14% !!!
Regardons maintenant ce qui se passe du côté des petits garçons de 5 à 9 ans. Le taux de mortalité 2022 est de 9.09 / 100 000, alors que le taux de référence est de 7.9775. Il y a donc une augmentation de 13.95% !!!
Ce sont donc les petites filles qui meurent « trop » en 2022. Et voici le tableau : 8,13/100 000 en 2022 contre 6,095 en années de référence. Soit 33,39% d’augmentation !!! Remarquez que les années pandémies sont en sous-mortalité. QUE S’EST-IL PASSÉ EN 2022 ???
Explications : d’habitude, il meurt environ 6 petites filles pour 100 000 en France (moyenne de 2018 à 2021). Mais en 2022, ce sont 8,13 petites filles pour 100 000. (En 2021, à 8.13, il y aurait 52 fillettes décédées en +). De quoi décède-t-on quand on a entre 5 et 9 ans ???
Je ne fais pas la démonstration pour toutes les classes d’âges – j’ai 45 tableaux – mais les calculs suivent tous la même méthode. J’ai donc scindé la population en deux groupes : ceux dont le taux de mortalité n’a pas augmenté pendant la pandémie et ceux qui ont été touchés.
L’âge charnière est 60 ans. Avant 60 ans : pas d’incidence. Après 60 ans : surmortalité. Et regardez bien ce qui va suivre, car c’est hallucinant 😨
Voici le tableau des taux de mortalité par âge, de 0 à 59 ans. Les moins de 40 ans sont TOUS SANS EXCEPTION en surmortalité. Ce sont surtout les petites filles et les femmes qui meurent en surnombre, sauf chez les garçons de 10–11 ans. Idem chez les tout petits, de 0 à 4 ans
À partir de 40 ans, on observe une légère sous-mortalité, qui s’accroît vers 50 ans. Je rappelle que ces tranches d’âge ne sont PAS impactées par le Covid. Ex. ici avec les taux de mortalité des 40–49 ans : on voit que les années de pandémie ont les mêmes taux que les précédentes.
QUESTION : Qu’est-ce qui fait mourir en surnombre les plus jeunes d’entre nous ? Les nourrissons, les enfants, les ados, et surtout les filles et les femmes, notamment celles en âge de procréer ???
Regardons maintenant ce qui se passe chez les plus de 60 ans. Ceux-là ont un taux de mortalité qui a augmenté avec la pandémie. Voici le tableau :
Incontestablement, ce sont encore les femmes qui sont en surmortalité supérieure par rapport aux hommes !!!
On remarque aussi que 2022 est globalement plus meurtrière que les années pandémie dans ces classes d’âges : la canicule, le pic de grippe, et les multiples doses du sérum expérimental ont sans doute eu raison de nos anciens, les plus injectés d’après le Ministère de la Santé :
On remarque aussi dans ce tableau que la pandémie de Covid-19 a certes augmenté la mortalité, notamment chez les plus âgés endormis au Rivotril (Clonazépam) ℹ️ au lieu d’être soignés (+9.08% du taux de mortalité chez les + de 80 ans en 2020), mais elle n’a pas non plus été l’hécatombe annoncée.
En conclusion, vous avez ici tous les chiffres pour vous poser les bonnes questions : Pourquoi les plus jeunes sont en surmortalité alors qu’ils ne meurent ni du Covid, ni de la canicule, ni de la grippe ? Pourquoi davantage les fillettes, les jeunes femmes et les femmes ?…
Pourquoi n’y a-t-il pas d’effet moisson chez les plus âgés ? Et pourquoi la mortalité reste-t-elle si élevée en France et plus globalement en Europe ?
Partagez au plus grand nombre : le taux de mortalité augmente de +33.39% chez les fillettes de 5-9 ans, +32,38% chez les garçons de 10-11 ans, +19,46% chez les jeunes enfants de 0-4 ans, +19.10% chez les ados filles de 12-17 ans, +16.02% chez les jeunes filles de 18-24 ans !!!
IL FAUT UNE ENQUETE, ET VITE ! Toutes les causes sont envisageables, et pas seulement celle à laquelle on pense en premier. Il faut investiguer.
Interpelez vos élus, proches, connaissances : il se passe quelque chose et personne ne semble s’en inquiéter ! En tout cas, le grand public est mis à l’écart de ces informations cruciales. Partagez sur vos réseaux, dans vos groupes, Telegram, TikTok, Facebook. Ca doit circuler !!
Sources : Site de @mac_koi (beau boulot !) :
http://caillou5310.free.fr/index_tx_cumules.php#tx_cum_15…
Insee : https://insee.fr/fr/statistiques/6038698…https://insee.fr/fr/statistiques/4487988?sommaire=4487854