Il partage un post qualifiant le FBI de « fasciste » et un éditorial disant que la descente à Mar-a-Lago le fera réélire après une nuit victorieuse dans le Wyoming
- L’ancien président a partagé un article d’opinion dans lequel il prédit qu’il serait encore plus déchaîné en tant que 47e président qu’il ne l’était en tant que 45e.
- Il met en garde contre le « boomerang » de l’histoire.
- Il suggère que le futur procureur général républicain pourrait faire une descente aux domiciles de Biden, Obama, Clinton et Comey.
- Trump a également tweeté un article de l’American Spector qui fait référence au ‘Fascist Bureau of Investigation’.
- La revanche de Mar-a-Lago sera brutale ».
L’ancien président Donald Trump a signalé qu’il avait l’intention de tirer profit de la descente du FBI à Mar-a-Lago – en partageant un article d’opinion qui prédit que les républicains pourraient se venger en utilisant les forces de l’ordre pour s’en prendre aux démocrates Hillary Clinton et Barack Obama.
M. Trump a partagé sans commentaire un éditorial de sa fidèle et conservatrice chroniqueuse Kimberly Strassel dans le Wall Street Journal, dont il a souvent promu le travail par le passé.
L’auteure décrit une « histoire de boomerang des pouvoirs gouvernementaux déchaînés », observant que les Républicains ont utilisé une loi sur les avocats indépendants après le Watergate pour s’en prendre au Président Bill Clinton, dans un avertissement au parti qui a actuellement le contrôle unifié du gouvernement.
Dans un courriel de son Comité d’action politique Save America, Trump a tweeté le titre de l’article : « La vengeance pour Mar-a-Lago sera brutale ».
Elle (Kimberly Strassel) estime que l’enquête sur Trump, qu’il qualifie de politique et qui enfreint les normes relatives aux enquêtes « sensibles » à l’approche d’une élection, pourrait se retourner contre les démocrates si les républicains prennent le pouvoir.
« Le raid de M. Garland a fait des plus hautes personnalités politiques des cibles de choix pour les poursuites judiciaires, et la nouvelle norme des médias est que le ministère ne peut être remis en question alors qu’il s’efforce de garantir que « personne n’est au-dessus de la loi », écrit-elle à propos du procureur général Merrick Garland.
« Voyons ce qu’il en sera lorsqu’un futur ministère de la Justice républicain commencera à perquisitionner les domiciles de Joe Biden, Hillary Clinton, Barack Obama, Eric Holder, James Comey et John Brennan », écrit-elle, faisant référence à l’ancien procureur général d’Obama, au directeur du FBI que Trump a renvoyé et à l’ancien directeur de la CIA qui s’en est pris à Trump sur Twitter.
Elle écrit également que le raid du FBI pourrait profiter à Trump, suite à des sondages montrant une remontée contre des rivaux potentiels du Parti Républicain.
La perception d’une persécution politique de M. Trump pourrait l’aider à obtenir un second mandat. Et il serait encore plus déchaîné en tant que 47e président qu’il ne l’était en tant que 45e. Une deuxième administration Trump n’aurait pas le calibre des adultes qui ont signé pour la première tournée.
Mme Strassel prédit d’autres formes de « vengeance », faisant référence à la première destitution de Trump, après qu’il ait demandé à l’Ukraine des informations sur Joe et Hunter Biden pendant la campagne de 2016.
Elle a également fait référence à une enquête sur Hunter Biden, que les républicains ont déjà menacé de lancer s’ils prennent le pouvoir. Les républicains du Sénat ont déjà produit des rapports sur le fils du président, mais uniquement avec des pouvoirs minoritaires.
La vengeance pourrait arriver encore plus tôt. Les démocrates ont atteint un nouveau seuil avec leur cirque d’impeachment ukrainien, et une Chambre du Parti Républicain l’année prochaine pourrait être prête pour une reprise. Préparez-vous à quelques commissions spéciales supplémentaires – peut-être en excluant le parti minoritaire, comme les démocrates l’ont effectivement fait avec la commission du 6 janvier – pour enquêter sur le département politisé de M. Garland ou sur les finances de Hunter Biden’.
Elle a également fait référence à l’affrontement sur la composition de la commission du 6 janvier. Le leader de la majorité à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, et le Parti Républicain ont boycotté le comité après que la Présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ait refusé les membres qu’il proposait.
Regardez-les assigner des représentants démocrates en exercice, comme le comité du 6 janvier l’a fait pour les républicains. Reps. Adam Schiff, Ilhan Omar et Eric Swalwell pourraient se retrouver sur le banc de touche avec une nouvelle majorité républicaine désireuse de suivre l’exemple de Mme Pelosi et de dépouiller les membres de l’équipe adverse de leurs missions au sein du comité », écrit Strassel.
Trump a également utilisé son site Truth Social pour établir un lien vers un article intitulé « The Fascist Bureau of Investigation ». Il a été rédigé par Jeffrey Lord, un commentateur conservateur et ancien commentateur pro-Trump.
Lord a été licencié par le réseau en 2017 après avoir posté ‘Sieg Heil!’ dans un commentaire qui, selon lui, visait à se moquer d’un critique plutôt qu’à promouvoir le slogan nazi.
Trump a régulièrement parlé de mettre Clinton sous les verrous pendant la campagne de 2016. Il a renvoyé Comey en raison de son rôle dans l’enquête sur la Russie, que Trump a qualifié de « chasse aux sorcières ».
Trump s’en est également pris à Clinton immédiatement après le raid du FBI à Mar-a-Lago, en pointant du doigt le scandale de ses courriels et son serveur domestique, alors que les journalistes lui reprochaient d’avoir stocké des documents hautement confidentiels dans sa maison de Floride.
Hillary Clinton a été autorisée à supprimer et à laver à l’acide 33 000 courriels APRÈS avoir été citée à comparaître par le Congrès », a écrit M. Trump. ‘Absolument rien ne s’est produit pour la tenir responsable.’
En juillet 2016, Comey a constaté que Clinton et ses assistants avaient été « extrêmement négligents » avec des documents classifiés, mais il a conclu qu’aucun procureur raisonnable n’engagerait de poursuites.
Ces attaques ont eu lieu le jour où l’ancien vice-président Mike Pence a déclaré que les républicains devraient demander des comptes au FBI et au Département de la Justice « sans attaquer le personnel de base des forces de l’ordre ».
Notre parti est aux côtés des hommes et des femmes qui se tiennent sur la fine ligne bleue au niveau fédéral, étatique et local, et ces attaques contre le FBI doivent cesser », a-t-il déclaré.
Ces commentaires sont intervenus le jour où l’ancienne présidente de la conférence du Parti Républicain de la Chambre des représentants, Liz Cheney, a perdu sa primaire dans le Wyoming après avoir voté pour la destitution de Trump après l’émeute du Capitole.
